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L'homme le plus classe du monde
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3,5
Publiée le 17 septembre 2013
Un western pas franchement original, mais plutôt réussi. Notamment grâce à la superbe musique de Ortolani, et au magnétisme de Lee Van Cleef. Seul point noir du film, outre son scénario un peu attendu, la VF absolument ignoble et la présence de ce Giuliano Gemma, qui a autant de charisme qu'une huître allergique au glutène et qui aurait plutôt sa place dans un épisode d'Hélène et le garçons que dans un western spaghetti.
Je crois que je n'ai jamais vu de Valerii avant celui-ci, dont j'avais entendu le plus grand bien, mais j'en sors assez déçu. Alors plusieurs facteurs peuvent jouer en défaveur du film, parce que je l'ai vu en VF qui est calamiteuse, mais cette même VF était entrecoupée de passages de VF, pour l'immersion, c'était génial.
Cependant j'ai bien aimé les personnages et leur évolution, on retrouve une dimension assez mythologique que l'on peut retrouver dans les westerns de Leone. Une histoire que l'on pourrait retrouver à toutes les époques, partout sur la Terre, ça a quelque chose d'assez universel que j'aime plutôt. Ce jeune, fougueux, rêvant de devenir quelqu'un, un pistoleros et qui se retrouve influencé par un type pas forcément respectable et fréquentable, jusqu'à que l’irréparable se produise.
Alors forcément lorsque l'on adopte ce genre de structure et bien on sait déjà comment ça va se finir, mais que ça soit un mal, mais dans ce cas là j'ai trouvé ça très mécanique et finalement sans réelle surpris et sans intensité. C'est le genre de film que je trouve sympa, mais sans plus car bien que ce qu'il dise soit intéressant, il n'arrive pas à faire réellement naître quelque chose de ses situations, ce qui fait que d'ici quinze jours j'aurai oublié même jusqu'à l'existence de ce film.
Le scènes manquent de puissance, ça manque de lenteur, pour que l'on sente la mort et le malaise s'installer... histoire que la tension monte d'un cran. Ici tout va quand même assez vite, ce qui donne cette impression de mécanisme dans le déroulé de l'histoire.
puis bon la VF n'aide pas à créer de l'intensité
Par contre Lee Van Cleef est vraiment excellent, charismatique juste comme il faut pour qu'il bouffe chaque scène où il apparaît.
Tonino Valerii, pour les personnes ne connaissant pas ce réal, on lui doit par exemple Mon nom est Personne que j'aime très moyennement. Avec Le Dernier jour de la colère, ce western spaghetti me convient bien plus, déjà pour l'histoire bien plus intrigante, celle d'un jeune bâtard qui se fait tout le temps humilier ou juger. Jusqu'au jour ou un certain Talby (Lee Van Cleef), débarque. Il va le prendre sous son aile, mais que se cache t-il derrière tout ça ?
Assez peu original et souvent prévisible, le film se laisse cependant regarder sans déplaisir en raison d'une réalisation plutôt soignée, d'une excellente photographie, d'une jolie BO et de l'interprétation sans bavure de Lee Van Cleef.
Pas le meilleur western du genre spaghetti mais Le Dernier jour de la colère reste un bon cru avec notamment la présence de Lee Van Cleef, le scénario aurait pu être mieux travaillé et l'ensemble manque un peu de chevauchée mais Le Dernier jour de la colère se regarde avec plaisir jusqu'à son bon final. Riz Ortolani signe une belle musique.
Western italien a découvrir, "le dernier jour de la colère" se distingue par une interprétation de qualité de la part du duo Lee Van Cleef - Giuliano Gemma, d'une belle BO de la part de Riz Ortolani et par une mise en scène particulièrement solide de Tonino Valerii. On peut regretter tout de même que le scénario ne soit pas plus élaborer, mais bon dans l'ensemble ce western spaghetti se trouve être bien satisfaisant, car il nous fait passer un bien sympathique moment de cinéma.
Dans le genre spaghetti ce film est une bonne surprise même si le réalisateur lorgne plus du côté classique de part sa mise en scène assez éloigné de ses maitres (comme Leone ou Corbucci). Lee Van Cleef toujours charismatique porte ce film malgré un Giuliano Gemma toujours un peu fade. L'histoire est intéressante mais le scénario pêche par un manque d'idées. La fin est beaucoup trop attendue mais c'est surtout le personnage de Gemma (le jeune pistolero) qui déçoit ; trop niais trop enfantin dans son caractère pour être entièrement crédible. Cependant ce western est un bon cru à conseiller.
Il n'y a vraiment rien à faire, les ''spagetti-westerns'' ne tiennent jamais toute la route. A un moment ou a un autre on sort du film tellement les effets sont appuyés et répétitifs et tant les procédés restent les mêmes : ridiculiser et humilier le plus possible les futurs héros pour jouir de leur vengeance tardive. La mise en scène étant constamment médiocre ou pour mieux dire grossière, les fautes de script innombrables, le scénario qui reprend comme prévu les 9 leçons du maitre pistoléro, le jeu caricatural de tous les personnages secondaires…Que reste t il ? Giuliano Gemma et Lee Van Cleef, c'est absolument tout.
Scénario trop classique donc peu intéressant, personnages stéréotypés (le pistolero endurci et mentor, le jeune faible et inexpérimenté...), mise en scène trop sage et un Giulano Gemma sans conviction. Quant à Lee Van Cleef, on l'a vu bien mieux dirigé chez Leone. Il manque à ce film quelque chose de fort et de solide. Si on veut voir du bon western spaguetti, mieux vaut se tourner vers les oeuvres de Corbucci ou Leone.
Toni Valerii est principalement connu pour avoir réalisé « Mon nom est personne » un western spaghetti sorti en 1973 tout à la parodique en la personne de Terence Hill héros de la saga Trinita et crépusculaire avec la présence d’Henry Fonda, le mercenaire froid et sans pitié de « Il était une fois dans l’Ouest » (1969) de Sergio Leone. « Le dernier jour de la colère » sorti sur les écrans en 1967 est lui aussi produit et scénarisé par Sergio Leone qui est alors la référence absolue dans le genre. Toni Valerii qui a tout d’abord assisté Leone pour les deux premiers épisodes de la trilogie des dollars a naturellement placé ses pas dans ceux de son maître. Sa filmographie plutôt restreinte (15 films en trente ans de carrière) contient un giallo plutôt réussi (« Folie meurtrière » en 1972) mais aussi des films plus quelconques où son éclectisme typiquement transalpin (comédie érotique, policiers urbains) n’aura pas été très efficient. « Le dernier jour de la colère » se démarque un peu du genre spaghetti dont Valerii ne reprend pas systématiquement les canons, se concentrant davantage sur l’étude psychologique à travers les rapports maître/élève ou père/fils qui voient un jeune orphelin (Giuliano Gemma) plutôt timide et naïf devenu un peu le souffre-douleur d’une petite bourgade sous la coupe d’une bande de notables se révéler à sa vraie nature quand surgit un mercenaire (Lee van Cleef) venu réclamer son dû à l’ancien complice d’un hold-up. L’ensemble bénéficie de la présence d’un Lee Van Cleef reptilien à souhait qui bénéficie à plein de sa présence dans la trilogie des dollars pour faire en Italie la carrière qui lui était refusée à Hollywood où il n’avait jamais pu dépasser les rôles utilitaires. Son duo avec Giuliano Gemma fonctionne plutôt bien malgré le manque de crédibilité du personnage du jeune novice dont on peut trouver la métamorphose un peu trop rapide pour ne pas dire peu crédible. On appréciera la musique d’Ennio Morricone qui permet à Toni Valerii de profiter opportunément des meilleures conditions qui lui sont offertes pour livrer un des bons spécimens d’un genre qui ne compte pas que des chefs d’œuvre. Ce n’est sans doute pas pour rien que Quentin Tarantino grand spécialiste du film de genre, a classé le film en 7ème position sur la liste de ses 20 westerns spaghetti préférés.
Mélange de western initiatique et de récit de vengeance(s), cette leçon de survie en dix étapes conserve rythme dynamique et attrait grâce à une mise en scène habile, jouant des attentes de focalisation tout en proposant de plaisants effets de caméra ainsi qu'à la présence magnétique de Lee van Cleef, mentor cynique (ou lucide?) d'un fade Giuliano Gemma humilié, méprisé en raison de sa naissance. Critique non de la loi du Talion mais de la violence, qu'elle soit verbale ou sociale (avec des hauts magistrats complètement corrompus, pervertis), l'intrigue illustre les excès de l'ambition qui semble inhérente aux Hommes (à de rares exceptions près) - voués à sombrer dans une forme de déchéance physique ou morale. Intéressant.
Tonino Valerii est surtout connu comme le réalisateur qui a fait le chef d'oeuvre "Mon nom est personne" avec Henry Fonda et Terrence Hill et pourtant il a fait d'autres Westerns Spaghetti comme ici avec "Le dernier jour de la colère" qui est un long métrage réussit !! L'histoire d'un jeune homme errant les saloons qui est pris d'admiration pour un cowboy de passage à la gachette rapide et le suit sur sa route pour pouvoir tirer comme lui et ce qu'il apprendra. Le tueur à gages a des comptes a rendre à plusieurs personnes pour les éliminer mais la nature de l'homme de l'Ouest peut ètre trompeur, j'en dis pas plus. Le film a pas mal de qualités comme un scénario bien construit, une mise en scène qui vieillit bien et je crois reconnaitre à la musique un certain Ennio Morricone mème s'il n'est pas crédité au générique du début, on reconnait la patte en tout cas. Lee Van Cleef est excellent et expressif avec un regard d'acier qui en dit long dans un duo de vedette principal avec le jeune Giuliano Gemma impeccable. A découvrir.
"Le dernier jour de la colère" est un western de Tonino Valerii dans la pure lignée spaghetti et on peut clairement dire qu'il est dans le dessus du panier de ce genre italien. Cette histoire de vengeance et de conquête d'une ville par la force est plaisant car immoral, Frank Talby interprété par le très talentueux Lee Van Cleef est un pistolero sans scrupules, il élimine ceux qui s'opposent à lui sans vergogne. Il épaulera le jeune et inexpérimenté Scott (Giuliano Gemma) qu'il aidera à fonder son empire et prendre en main la ville de Clifton. D'ailleurs, le choix de ce second rôle est difficile à comprendre, Gemma n'a vraiment aucun charisme. J'ai beaucoup apprécié le duel à cheval avec fusil à recharger à la poudre à canon, c'est particulièrement original, je n'avais encore jamais vu ça dans un western. D'autre part, la musique de Riz Ortolani est franchement sublime, on croirait entendre du Morricone. En résumé, on a donc affaire à un bon spaghetti, dans la trempe d'un Sergio Leone et illuminé par le talent d'acteur de Lee Van Cleef.
Les réalisateurs italiens ont plus ou moins tous réussi, dans les traces de leur mentor Sergio Leone, à sortir un ou plusieurs westerns spaghettis de qualité, que ce soit Sergio Corbucci ("Django"), Sergio Sollima ("Colorado") ou encore Giulio Petroni ("La mort était au rendez vous"). Dans la lignée de la trilogie du dollar de Sergio Leone et bien avant "Mon nom est personne" (sous la houlette de ce dernier), il en est de meme pour Tonino Valerii avec ce "dernier jour de la colère" qui doit évidemment beaucoup au charisme de Lee Van Cleef...Car il n'y a pas à tortiller, quand l'aigle est là, les debats sont vite clos. C'est le cas dans ce western où il donne la réplique à un Giuliano Gemma pas vraiment dans la nuance, passant du rôle du soumis à celui du pistolero en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Néanmoins, l'histoire tient la route et reste captivante jusqu'à un final prévisible mais bien amené (les "règles" du pistolero). La musique de Riz Ortolani quant à elle n'a rien à envier à celle d'Ennio Morricone (non crédité, mais qui devait quand même trainer dans les parages).