Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Wagnar
80 abonnés
1 364 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 janvier 2017
Les pâles copies du Django de Sergio Corbucci, il y en a eu pleins. Mais il arrive que certaines parviennent à conserver suffisamment de qualités pour échapper au nanar. Ainsi, cette fausse suite de Django demeure un bon petit film du genre tout à fait correct et qui parvient à divertir, quoique étant moins maîtrisé que Et le vent apporta la violence du même réalisateur ainsi que la présence de points faibles comme un Richard Harrison manquant de caractère et un rythme qui se relâche un peu. À noter que l'atmosphère se rapproche par moment un peu de celle d'un film fantastique comme lors de la scène dans la mine. Ceci n'est pas si étonnant vu qu'Antonio Margueriti avait déjà signé dans le passé des films d'horreur et fantastiques comme la Sorcière Sanglante ou encore Danse Macabre (son chef-d'oeuvre).
Le scénario n'a rien d'original, mais en même temps c'est un western, les clichés et les poncifs abondent (Ah, ces types qui reçoivent plus de vingt coups de poings en pleine tronche et qui en sortent frais comme des gardons), mais il y a des très bonnes scènes (le tricheur aux cartes, le duel à la bière) et un final superbe qui louche vers le gothique. L'interprétation est assez quelconque et on aurait aimé un Django moins monolithique. La présence de la belle actrice slovène Spela Rozin donne au film une pincée de fraîcheur dans ce monde de brutes. C'est loin d'être parfait mais ça se regarde sans déplaisir, c'est déjà ça.
Ce film c'est Sergio Corbucci qui aurait du le faire mais il a laissé tombé, on voit que Margheriti a un style différent, mais il en a fait un excelent western spaghetti. Richard Harrison en Django il a la classe, Spela Rozin est sublime tout comme la musique de Carlo Savina. En tous cas que c'est agréable de regarder les westerns spaghetti ! On passe toujours un très bon moment, et ça permet d'oublier un peu le monde d'aujourd'hui..
Il existe de très bons westerns spaghetti, et d'autres au scenario débile, décousu et sans intérêt comme celui-ci. Une vulgaire histoire de vengeance avec des acteurs sans conviction. Un western à oublier. 7/20 et c'est bien payé. De la même veine que "Une corde, un colt" ou "Captain Apache". Consternant.
Juste la joie de retrouver le vengeur-revenant dans une de ses autres aventures; cette fois Django doit combattre plusieurs rejets trop sordides pour être honnêtes à l'ombre d'une ville envahie & un méchant dont le vice se lit dans chacune de ses rides: Cela dit, comme chacun sait, le mal est dans l'oeil de celui qui le lit...
Le film s'appelle en faite "Vengeance".Une bonne musique, une ambiance baroque et limite fantastique, une belle photographie avec un peu trop de zoom à mon gout.On rentre dedans direct, un bon Western Spaghetti...
"Avec Django, la mort est là" fait partie de la productrice série du héros-titre (il y en a eu autour d'une quinzaine), emblématique personnage du western-spaghetti né dans les années 60 en Italie. Celui-ci date de 1969 et il s'agit en fait d'une fausse suite. Effectivement, le titre original est "Vengence" tandis que le personnage principal est nommé "Rocco" dans la VO. De plus, Corbucci n'est plus au manettes tout comme Franco Nero a disparu des traits du protagoniste. Plagiat ? Peu importe car quelque soit son nom, l'homme s'inscrit dans la plus pure tradition de ce genre de récits. La gachette facile, il aura pour mission d'éliminer un à un ses adversaires l'ayant doublé par le passé. Vous l'aurez compris, ce film n'est en aucun cas une création originale et doit être vu comme une série B voire Z de l'époque avec ce que cela comporte de clichés et de détails ringards. La mise en scène s'organise autour de plans larges lors des courses-poursuites rythmées en musique et préfère à l'inverse les visages et les yeux à répétition par l'intermédiaire de gros coups de zoom avant chaque carnage. Le montage devient alors alterné et de plus en plus rapide jusqu'à l'explosion attendue de violence. Le scénario ne se creuse pas la tête, utilisant un prétexte usé jusqu'à la corde pour développer une intrigue banale parfois agrémentée de retours en arrière racontés par les personnages eux-mêmes. La position des femmes est toujours la même, celles-ci n'étant considérés que comme de purs objets sexuels magnifiées par leurs décolletés remplissant l'écran. Et après ? Ca se bagarre, ça règle ses comptes pour se finir (la bonne idée du film) dans une grotte aux échos douteux. Entre-temps, on aura pu observer une interprétation monolithique mais également un manque d'humour comme de sadisme (on pouvait raisonnablement en attendre). Un produit sans but artistique, reprenant tous les codes du genre sans rien y changer mais pas mal mené ou désagréable pour autant.