Slimane Beiji est un ouvrier fatigué qu’on pousse vers la sortie. Il va alors monter le projet de créer un restaurant où l’on servira un couscous de poisson avec les membres de sa famille; une famille où les vives tensions ne demandent qu’à ressortir. Une nouvelle fois j’ai senti chez Abdellatif Kechiche une recherche de naturalisme et d’authenticité avec des scènes qui s’étirent et des acteurs qui ne sont pas dans le contrôle. Alors oui il en sort quelques bons passages, oui cela ancre le film dans une réalité, mais personnellement ça ne m’attire pas. J’ai eu du mal à me passionner pour des personnages et une histoire trop communs, trop quotidiens. C’est le revers de la médaille, je trouve son film trop long, manquant de souffle et d’évasion. Il y a aussi un tempo qui ne me convient pas avec ses scènes qui s’étirent comme je le disais et qui tournent très souvent en rond ou des acteurs soliloquent et ont fini par m’user. Je ne dirais pas que c’est mauvais car je vois l’intention, mais ça ne m’intéresse vraiment pas.