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Julien D
1 196 abonnés
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4,0
Publiée le 30 août 2012
Il s’agit là d’une petite référence en matière de réalisme autour des thèmes de la famille et des ambitions personnelles malgré les difficultés sociales et financières. Si sa mise en scène classique n’a rien d’original, cette œuvre pleine d’humanité est un message de solidarité au charme rare. Ses personnages sont suffisamment bien interprétés pour nous faire entrer au sein de cette famille dont les pérégrinations ne nous font pas voir les deux heures et demie. Bref, il est aujourd’hui rare de voir un film à la fois aussi touchant et intelligent (sans compter que ça ouvre bien l'appétit...).
Tellement nul que ça se passerai de commentaires, mais je vais faire un petit effort, pour résumer : -Un scénario raté, comme le disent d'autres personnes mieux que moi, on a vraiment l'impression que la caméra est posée dans un coin et basta "on fais un film" -Des scènes stupides qui en deviennent énervantes : à la fin, le type qui court après sa mobylette -sponsorisé par france info et oscar, ce doit être une affaire de fric : c'est pas possible autrement ! -Mauvais acteurs : pour le coup il y a du réalisme ils ont laissé passé n'importe qui au casting.
J'ai perdu du temps et de l'argent. J'ai failli (je me suis retenu)sortir au milieu de la séance tellement c'était nul. Et ce que je sais c'est que ce réalisateur ne fera pas long feu
LA grande spécialité du cinéma français : Le film soporifique destiné à une cohorte de bobos qui auront l'outrecuidance de nous présenter cette merde comme le plus grand film de l'histoire. C'est bien simple , on se croirait devant un " chef d'oeuvre " des frères dardenne : ennui total, longueurs atroces, acteurs à peine convenable, musique inexistante, le vrai film à 35 000 entrées..Un film pour pseudos-intellectuels qui font "bouger la france" le cul assis sur une chaise...Il faudrait peut être que les gens qui réalise ces horreurs, comprennent que le cinéma c'est 10 euros l'entrée, qu'il s'agit initialement d'un divertissement et que l'on ne peut pas se permettre de payer 10 euros POUR SE FAIRE CHIER !!!
C'est une bonne idée, les apprentis-comédiens sont parfois touchants, mais que c'est long, fatigant, fastidieux. Un film cela demande tout de même plus de rigueur, de dialogues, une bonne photo, une mise en scène, l'impro c'est bon à petite dose, 20 minutes de repas, avec des gros plans sur les bouches ! c'est un peu écoeurant, 20 minutes de danse du ventre ! sympa mais pas trop. Bref, je me demande si cela méritait un César où si encore une fois les gens du cinéma ont voulu faire un "coup". Et cette caméra qui n'arrète pas de bouger, mais qu'est-ce qu'ils ont les caméramen ces derniers temps ! cette nouvelle mode m'exaspère, je me rend compte que seul les jeunes, habitués qu'ils sont avec leur nitendo ou autre playstations, aiment cela, y'a qu'à lire les critiques de Cloverfield. Bref, j'avais raté le film et pris de remord, j'y suis aller tout de même, j'aurai peut-être mieux fait d'aller ailleurs !!!
la première heure est franchement ennuyeuse car elle relate un quotidien banal, mais la deuxième est nettement mieux réussie, même si y'a quelques aberrations scénaristiques...
J'ai décidé hier soir de regarder ce film dont certain qualifie de chef d'œuvre qui passait sur la TNT, La Graine et le Mulet, sans apriori bon ou mauvais. Une seule question : comment l'académie des Césars a pu lui donner le César du Meilleur Film en 2008, surtout devant La Môme avec une Marion Cotillard Oscarisée. Ce film est long, mou, aux dialogues creux ; l'acteur principal donne l'impression que le commissaire Maigret est sous extasies. Le résumé : Slimane 61 ans travaille dans un chantier Naval en crise et a deux familles avec son ancienne femme et sa nouvelle qui donne forcément une situation pas toujours simple. Il est au chômage et veut faire un restaurant sur un vieux bateau qu'il a acquis mais n'obtient pas le crédit lui permettant de lancer son affaire. Il décide avec sa famille et ses amis d'inviter de nombreuses personnes dont certaines influentes pour leur servir un Couscous de poisson. Le début de soirée se passe bien, les critiques sont dithyrambiques, et là catastrophe : le couscous (la semoule) n'est plus là car la personne le transportant est parti dépanner un amis ; panique (mais relativement calme sans trop se secouer en utilisant simplement le portable), seul Slimane part pour essayer de le retrouver avec sa mobylette et se la fait voler par des jeunes pouvant être ses petits enfants alors que devant l'assemblée qui s'impatiente sa fille exécute une dance de ventre endiablée et c'est fini (les grands réalisateurs français ne savent pas finir leurs chefs d'œuvres) . C'est à peu prêt tout. Le pire c'est que ça dure 2h30. Un film réaliste certes, social, mais ennuyeux. Sa donne l'impression a certain de voir comment vit le petit peuple ce qui peut être pour eux très distrayant, surtout si l'on parle d'immigration , pas pour moi qui ai eu l'impression d'être chez le dentiste me dévitalisant une dent mal anesthésiée. Il a eu le César, mais aurait dû avoir le Gérard du film dont la critique en parle comme si c'était le dernier Fellini alors que même toi tu fais mieux avec ton Nokia et 3 copains bourrés. Je n'ai pas la même notion de chef d'œuvre que les cahier du cinéma les films de Chaplin, Capra ou Wilder passent un message en faisant passer un bon moment. Mais je sais, je ne peux pas comprendre, je n'ai pas l'âme artistique.
j'attendais beaucoup, je suis partie au bout d'une heure : tous ces gens qui parlaient fort, en mangeant la bouche ouverte, avec des bruits de bouche insupportables, filmés de trop près, c'était plus que je ne pouvais suppoter. Slimane avec sa tête de snoopy, sa fille avec son histoire de couches, la belle fille hystérique ! juste des caricatures, et c'est "tout ce bruit" qui m'a fait partir ... Insupportable
J'ai dû tenir 1 heure, ce qui pour un téléfilm de la 3 est quand même courageux de ma part. Voltaire disait quelque chose comme "pardonnez-moi d'avoir fait long, je n'ai pas eu le temps de faire court". En même temps les personnages sont attachants (d'où ma relative patience) mais attachant, ce n'est pas un rôle.
J'admire les films qui arrivent à laisser jouer des scènes à un tel niveau de réalisme qu'on a l'impression d'être un voyeur qui surprend des vraies personnes exposer ce qu'elles vivent. Même si le personnage principal est en retrait, tout ce qui se passe autour de lui est suffisamment riche. Et la scène de danse du ventre est carrément mythique.
Abdellatif Kechiche réussit un très beau film décrivant l'envie pour une famille maghrébine de s'insérer dans la société française et de réussir. On y découvre à quel point la famille est importante pour les arabes, c'est un socle familiale où l'on mange le couscous tous ensemble. Kechiche a lancé la carrière de Hafsia Herzi, elle a d'ailleurs désormais perdu son accent marseillais de banlieue et son langage en verlan pour un français très correct. Kechiche nous montre avant "Mektoub my love" qu'il aime les formes bien ronde. Pour la scène finale de la danse, il a demandé à Hafsia Herzi de prendre quelques kilos pour avoir des fesses bien plus rondes. Une danse d'ailleurs très sensuelle où le réalisateur se plaît à faire des gros plans de son postérieur. Un très bon film permettant de nous montrer des maghrébins français qui essayent de s'en sortir malgré leurs difficultés.
Slimane Beiji est un ouvrier fatigué qu’on pousse vers la sortie. Il va alors monter le projet de créer un restaurant où l’on servira un couscous de poisson avec les membres de sa famille; une famille où les vives tensions ne demandent qu’à ressortir. Une nouvelle fois j’ai senti chez Abdellatif Kechiche une recherche de naturalisme et d’authenticité avec des scènes qui s’étirent et des acteurs qui ne sont pas dans le contrôle. Alors oui il en sort quelques bons passages, oui cela ancre le film dans une réalité, mais personnellement ça ne m’attire pas. J’ai eu du mal à me passionner pour des personnages et une histoire trop communs, trop quotidiens. C’est le revers de la médaille, je trouve son film trop long, manquant de souffle et d’évasion. Il y a aussi un tempo qui ne me convient pas avec ses scènes qui s’étirent comme je le disais et qui tournent très souvent en rond ou des acteurs soliloquent et ont fini par m’user. Je ne dirais pas que c’est mauvais car je vois l’intention, mais ça ne m’intéresse vraiment pas.
Abdellatif Kechiche est un réalisateur extrêmement talentueux mais qui a le défaut de ne pas assez couper ses films. Une fois de plus, La graine et le mulet n’échappe pas à cette règle. Comme à son habitude, il réussit à obtenir de ses comédiens pouvant être non-professionnels (c’était le premier vrai rôle dans un long-métrage pour Hafsia Herzi) ou expérimentés (comme Sabrina Ouazani ou Bruno Lochet) des prestations criantes de vérité : on pourrait même régulièrement penser être confronté à un documentaire ! Hélas, Kechiche étire trop longtemps un récit au final assez mince et à la conclusion décevante. La graine et le mulet est donc une œuvre bourrée de talents mais pouvant ennuyer par un clair manque de concision. Dommage !