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    La Graine et le mulet
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    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    « La graine et le mulet » de Abdellatif Kechiche (2007) a été largement récompensé à la Mostra de Venise et aux Césars. Nous sommes à Sète où le port thonier est en pleine mutation devenant un port de plaisance. Slimane Beiji (Habib Boufares), 60 ans, y travaille depuis plus de 20 ans à démantibuler les anciens navires mais il se retrouvera au chômage. Père de famille divorcé, il vit avec la patronne d'un hôtel et sa fille, Rym (Hafsia Herzi), mais reste très lié à ses enfants et à son ex-épouse. Avec son indemnité de licenciement, il a l’idée d'ouvrir un restaurant sur un vieux cargo surmonté d’un ancien wagon dans le port de Sète mais le courage lui manque et les obstacles administratifs se multiplient. Finalement avec l’aide de ses 2 familles, il réussira à monter ce projet : 150 couverts sont prévus pour l’inauguration mais la graine de couscous traîne à arriver…
    Un film novateur d’une grande fraicheur, basé sur des acteurs non professionnels et qui réussit à créer l’atmosphère d’une famille avec ses moments conviviaux et ses clivages, mêlant la vieillesse désenchantée et respectable, et la jeunesse fougueuse et rêveuse. Le film est souvent tourné caméra à l’épaule et la longue scène avec cette mobylette volée n’est pas sans rappeler Vittorio De Sica.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2012
    S'il y a un mot qui résume bien l'oeuvre d'Abdellatif Kechiche, c'est inégal. Ces films ne sont jamais mauvais (enfin « L'Esquive », on est quand même limite), jamais très bons, juste inégaux. « La Graine et le mulet » en est le parfait exemple, et on se demande même comment il est possible de faire alterner autant de bonnes choses avec un ennui parfois criant. Car des qualités, il y en a : un vrai regard, un certain talent dans la direction d'acteurs, quelques moments très drôles, des personnages assez touchants... Mais pourquoi 2h30? Encore seraient-elle justifiées, mais ce n'est pas le cas. Il faut voir certaines scènes (une en particulier, insupportable) durer et durer et durer sans que l'on sache bien pourquoi, si ce n'est nous emmerder tant elles ne font que ressasser les mêmes choses sans aucune progression. Heureusement que l'oeuvre sait toutefois retrouver un vrai allant dans les 20 dernières minutes, à l'image d'une fin très forte bien que des plus brutales. Le résultat n'est pas déshonorant, loin de là, mais le réalisateur tunisien serait inspiré de concentrer nettement plus son propos à l'avenir, alors celui-ci saura enfin nous intéresser du début à la fin.
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2009
    très beau film, dans le style social-réaliste de Kechiche. Avec en prime une des scènes les plus érotiques du cinéma : la danse du ventre de Afsia Herzi
    Benoist R.
    Benoist R.

    7 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Sans être un chef d’œuvre, ce film séduit de part sa crédibilité. Un objectif à atteindre, des sentiments profonds, ce film met en exergue l'essence même du cinéma : l'émotion !
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Un film très fort, très dérangeant qui ne peut laisser indifférent , soit on aime soit on déteste. Car Kechiche a une "touche" très personnelle. Peut-être le dernier survivant du cinéma vérité. On est dans la lignée de Pialat , voir même des néo-réalistes italiens Rosselini et De Sica. Mais dans sa direction d'acteurs on est aussi très proche de Cassavetes et de sa " Gloria" . Les acteurs sont poussés à l'extrème , avec des prises de vue multiples et le désir de ne pas couper le scènes . Une direction d'acteurs qui pousse à l'hystérie , avec des moments parfois longs , insoutenables. Par exemple la scène d'ouverture avec la mère et sa petite fille qui ne veut pas faire faire pipi est d'une violence extrème. On a envie de crier, de dire "stop". De même pour la scéne de jalousie hystérique entre le couple d'amis, c'est en même temps superbe , car la JF donne tout d'elle même, une souffrance féroce , mais en même temps insoutenable car on est dans l'intime, dans l'être presque violé. Idem pour la sène finale de danse du ventre , bien sûr elle rythme le supens final, mais c'est long, trop long . La jeune actrice donne beaucoup d'elle même , tout son ventre nu, toute sa sensualité naissante, toute son intimité dévoilée , presque obsène. On veut bien la croire lorsque elle affirmera ensuite qu'elle avait les pieds en sang après 48 heures de tournage non stop. Oui Kechiche pousse ses acteurs au dela de leur limite. Il filme au delà des limites et du Boarder Line. On est donc pas étonné par la polémique actuelle (2013) entre Lea Seydoux et Kechiche , bien sûr que les deux filles ont du souffir sur le tournage " A propos d' Adéle". Mais elles le savaient en signant leur contrat , c'est cela Kechiche. Sinon le film est très juste, bien vu , bien senti, ni complainte , ni cynisme ; cette génération d'immigrés est très bien filmé. Ce père est magnifique attendrissant, décent . Il garde ses origines mais veut aussi aider sa famille à s'intégrer . La jeune génération le dépasse aussi ( les petits voleurs de mobylette ) . Son projet de restaurant est original, culotté, inattendu. La course contre la montre de la fin est haletante. La bienséance et la condescandance des notables sur la péniche est très délicatement montré , le cynisme de la "société" est très bien vu, sans méchanceté. Tous les acteurs sont remarquables et surtout les non professionnels . Le pére silcencieux, taiseux , est remarquable , il représente toute une première génération d'immigré ; passif, gêné, soumis,. Oui Kechiche est très doux , très fin , très délicat, très subtil dans l'analyse sociétale mais par contre très violent , très extrème dans sa direction d'acteurs. C'est pour cela qu'il nous surprend , nous boulverse , mais nous fascine aussi. Un film rare , un film fort.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2008
    Horripilant est l’euphémisme que j’utiliserai pour ce machin. Avec un esprit hautement pernicieux, Kechiche nous embarque dans un récit qui se veut hautement sarcastique sous un vernis de générosité. Chacune des scènes qu’il nous oppose apporte son lot de contradictions entre « Clichéstory » et « « Dévoyé spécial ». Ca traîne en longueur à l’image de la graine qui doit arriver, seule Hafsia Herzi sauve quelques scènes. Un des pires souvenirs de 2007 !
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    Ce film est long et lent, et pourtant j'ai été tenu en haleine de bout en bout. Il y a peut être quelques scènes légèrement trop longues, mais dans l'ensemble ça se tient vraiment. Nous sommes parfois à la limite du documentaire façon "Strip tease". Je ne sais pas si les acteurs répètent un texte ou improvisent, mais dans tous les cas ils sont plus que crédibles. L'histoire, très réaliste, devient assez dramatique sur la fin et rappelle la dure réalité de la vie. Une situation inattendue peut engendrer une suite d'événements qui peuvent conduire au pire...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2008
    Troisième long-métrage pour Abdellatif Kechiche, après avoir traité pour sujet principal, le quotidien des sans papiers et des immigrés (La Faute à Voltaire - 2001) et de la banlieue (L'Esquive - 2004), c’est autour de la précarité de l’emploi d’être choisie comme nouveau thème. Une œuvre simple mais humaine, où l’on part à la rencontre de Slimane, un sexagénaire ouvrier immigré qui vient d’être licencié car il n’est plus assez rentable d’après son responsable.
    Il a un rêve, celui de retaper un vieux bateau afin de le transformer en restaurant spécialisé dans le couscous (d’où La Graine et le Mulet : la semoule et le poisson !). Séparé de sa femme, il doit faire face à des enfants pas souvent compréhensibles, mais qui finalement, lui viennent tous en aide lorsqu’il doit réaliser son rêve. Mais entre les refus et les difficultés à faire comprendre ce qu’il désire, les choses ne s’avèrent pas si simple pour Slimane. Entre rires, disputes et moments de vérités, Kechiche réussit sans le moindre mal son infiltration dans la vie privée d’une famille hors du commun. Comme l’émission Streep Tease, on suit pas à pas les membres de cette famille, comme si nous y étions. Partageant ainsi des moments de bonheur intense, de joies et de peines, Habib Boufares et Hafsia Herzi sont impressionnants face caméra. L’un reste en réserve, stoïque, alors que l’autre, c’est tout son contraire, elle n’a pas sa langue dans sa poche (mention spéciale pour son interprétation et sa danse finale, à la fois envoutante et sacrificielle, ainsi qu’à Alice Houri, lors de la séquence d’hystérie face à Slimane, vraiment impressionnante !).
    Bien que le film avoisine les deux heures trente, on reste facilement captivé et émerveillé par tant de talents et de courages. Une réalisation qui obtenu plusieurs récompenses, dont pas moins de quatre Césars, ainsi que le Prix Louis Delluc 2007 (considéré comme le Goncourt du cinéma).
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Ceux qui auront déjà vu des films d’Abdellatif Kechiche ne seront pas surpris par cette "Graine et le mulet", énième film aux allures de documentaire qui se contente de capter des instants de vie ordinaires chez des gens ordinaires. Certes, la démarche n’est pas totalement stérile puisque certains moments sont vraiment bien sentis, d’autant plus qu’ils sont interprétés avec talent et sincérité. A ce titre, la scène du repas en famille et les quelques tirades d’Hafsia Hersi font partie des vrais bons moments que le film sait nous offrir. Sur ce point, il est évident que Kechiche parvient à saisir une authenticité assez rare au cinéma. Malgré tout, se pose toujours la question de la pertinence de sa démarche. Reste cette impression qu’en nous montrant la chose brute, on nous apprend rien, d’où une certaine lassitude à la longue. Et que de longueurs d’ailleurs pour parfois pas grand-chose ! Il est à vrai dire bien difficile de justifier ces 2h30 tant le film s’attarde trop souvent sur les mêmes choses, donnant l’impression d’un statisme des plus barbants. Au final, on sort de là sûrement plus convaincu qu’après "l’Esquive" en ce qui concerne la pertinence du propos, mais on reste tout aussi dubitatif quant à la réelle portée artistique et sociale d’un film qui, finalement, ne fait qu’aborder ce qu’on sait déjà…
    PHILIPPE P.
    PHILIPPE P.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2009
    Je vais être court. Je viens de voir ce film et vraiment que du micro trottoir en grandeur 35mm !! Les acteurs sont saisissants de naturels, mais à part cela, Nada! Scénario plat et je ne comprends pas le message et pense qu'il n'y en a pas, tout simplement.
    On découvre les "minorités" par le petit bout et on s'ennuie avec eux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 avril 2008
    Filmé comme un documentaire, cette chronique sociale est certes originale, mais il ne se passe pas grand chose. Des scènes interminables sont harassantes, le film est long et au final on se dit qu'il y a un scénario bien maigre au vu des deux heures trente de film. En sortant, j'ai poussé un ouf de soulagement. Je ne me suis jamais senti autant oppressé par ces gros plans quasi permananent et cette musique éreintante. Après il reste le sujet portant sur l'intégration en France. La graine et le mulet respire les bons sentiments mais frôle le manichéisme avec le message "donnez -nous notre chance". Film réservé aux plus motivés...
    francoisal1
    francoisal1

    16 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2008
    Ouf !!! je pensais être le seul ou presque à trouver ce film sans grand intérêt, puis les Césars qui récompensent cette œuvre, étonnant... plutôt pour une sélection de Cannes.
    Bref l'ennuie total après 45 minutes (nous étions 2) sortie et un grand bol d'air nous a permis de chassez
    les mauvaises impressions de ce film
    AfricanKing
    AfricanKing

    57 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2008
    Malgré de très belles prestations d'acteurs, et surtout d'actrices. Malgré une bonne idée de scénario. Malgré de réels moments de grâce. Et bien malgré tout ça, ce film souffre d'une mise en scène tellement démonstrative qu'elle en devient étouffante. Dommage.
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2011
    « La graine et le mulet » est le troisième film d’Abdellatif Kechiche qui est aussi l’auteur de « La faute à Voltaire » et de « L’esquive », deux films très remarqués à leur sortie. « La graine et le mulet » est autant une chronique sociale qu’une comédie de mœurs. Le film brosse le portrait d’une famille recomposée avec ses joies, ses tensions et ses rivalités. Le personnage central est Slimane, père de famille divorcé, introverti et taiseux, qui la soixantaine passée, perd son emploi dans une entreprise de réparation de bateaux. Il décide alors de monter, avec l’aide des siens, un restaurant dont la spécialité sera le couscous de poisson, d’où le titre du film. Abdellatif Kechiche, à travers cette histoire familiale, présente une galerie de personnages authentiques et chaleureux. Les acteurs débutants ou amateurs choisis par le réalisateur jouent avec beaucoup de spontanéité, à commencer par Hafsia Herzi, révélation de ce film. Les dialogues sont bien écrits, s’inscrivant le plus souvent dans de longues séquences, comme la scène du repas dominical avec toute la famille qu’Abdellatif Kechiche filme avec passion. Avec « La graine et le mulet », Abdellatif Kechiche présente une œuvre pleine d’humanité et de sincérité teinté de réalisme social. Un film enthousiasmant autant par son sujet que par la grandeur de son interprétation et de sa mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    La Graine et le mulet est un film superbe. Superbe dans son message qui pousse à l’entreprise, à l’audace face à une morosité castratrice de secteurs économiques qui périclitent. Superbe dans sa direction d’acteurs. Kéchiche est décidément un fabuleux génie. C’est par ailleurs en lisant certaines critiques que le nom de Pialat m’est apparu. Pialat avait en effet dans sa première période, une propension aux scènes de la vie quotidiennes, jouées par des acteurs amateurs à la justesse saisissante. Kéchiche marche sur ses traces. Enfin le film est superbe dans sa manière de traiter les émotions et les sensualités. Si le film est assez verbeux (cf. la scène où la femme exulte sa rage de voir son mari la tromper ouvertement et ne peut s’arrêter de parler, ainsi que le long débat des anciens autour de la soirée organisée par Slimane), il est aussi extrêmement doué dans les non-dits. Les acteurs explosent, crient, et d’autres intériorisent : Hafsia Herzi se tait face aux fils de Slimane, mais expulse ses tensions dans une danse finale très sensuelle, à la limite du don de soi. Car si le film porte les valeurs familiales et des valeurs d’entraide, il est surtout un film d’amour qui transcende la paternité. Rym aime Slimane. La Graine et le mulet évoque donc la graine (Rym), qui germe à la fin du film et se révèle une plante sulfureuse, et le mulet, Slimane, qui porte tout le poids de sa vieillesse, de sa famille, de ses amis, et de la tradition. Un chef d’œuvre de 2h30 où le temps est invisible.
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