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Dik ap Prale
205 abonnés
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2,5
Publiée le 30 décembre 2019
On se sent manipulé, n'ayons pas peur de dire complètement dupé avec cet écueil de la trilogie de Park Chan Wook. Certes c'est élégant mais c'est aussi très agité et à première vue pas maîtrisé et l'imagerie autour de la violence ne rend pas pour autant magique un acte de fébrilité.
Lady Vengeance c'est pas le meilleur Park mais un bon Park quand même. On assiste a l’évolution chaotique d'une femme qui aurait du devenir un ange, et qui emportée par la vie, va finir par devenir tout autre chose. C'est froid et lent mais étrangement captivant. Le film conclut sur 2 constats, la vengeance est une effroyable gourmandise, tandis que la rédemption reste à jamais inatteignable.. 3.8/5
Le film coréen dans tout ce qu'il a d'à la fois proche de nous et de lointain. Proche, parce que le thème, celui de la vengeance, est universel. Lointain, parce que les personnages, leur comportement, la structure de la narration, les enjeux sociaux et sociétaux (l'allusion à peine voilée à tout le traumatisme que représente l'abandon des enfants dans un pays dont la fierté nationale est une cause indiscutable), le rythme lent, qui déroule lentement et avec beaucoup de précision une histoire pleine de rebondissements. A la lecture des critiques, je réalise à quel point les codes coréens sont encore mal compris par le public français. Il faudra du temps pour y parvenir, c'est un peu normal. Mais pour ceux qui aiment la différence profonde sous toutes ses formes, les curieux à l'esprit ouvert, désireux d'apprendre sans juger, ce film est une invitation à entrer dans un autre monde, plein de contrastes, fait de poésie et de violence, d'extrême sensibilité et de froideur apparente, de lenteur et de brusquerie. La Corée, dans toute son infinie splendeur.
Du sexe et de la violence sur une apparence de sentimentalité ou de profondeur philosophique ne suffisent pas. Ce mélange des genres accuse un sérieux manque de construction scénaristique autant que de réflexion. L'histoire de l'héroïne, celle d'une vengeance dont on peine à connaître les motivations exactes, n'est pas un moteur qui tient vraiment en haleine. Au lieu de choquer comme est sa volonté, ce film donne vite l'impression à travers des scènes peu réalistes d'un grand n'importe quoi qui décrédibilise tout. Seule la réalisation à travers des décors et des images soignées permet d'un peu capter le regard durant 1h50, mais qui paraissent tout de même un peu longues.
Un bon réalisateur ne fait pas forcément un bon film. Celui-ci est mauvais en l’occurrence. Le déroulement est très long, les personnages ne sont pas assez approfondis si bien que l'on a d'attache pour aucun des personnages. Certains personnages sont même totalement inutiles. Des flashs-back nombreux mais sans intérêt, qui auraient pu apporter quelque chose de positif au film mais ils ne servent qu'à nous présenter des personnages qui se font éjecter du film sitôt après. Certaines scènes font très brouillons.
Le seul point vraiment plaisant de ce film c'est la bande son outre le respect du thème de vengeance.
Bref, c'est un cafouillage pour Lady Vengeance que je ne conseillerai pas de regarder si ce n'est pour se faire son propre avis dessus, dommage l'idée était bonne mais mal exploitée.
Film sublime. Toute la trilogie Vengeance est bonne mais ce volet est sublime. Il touche au fond de l'inexpiable vengeance qui ne saurait être absoute par le coeur humain : le meurtre de l'enfant. Le film est complexe et peut perdre mais l'histoire, ici, ne se perd jamais. On ne peut avoir envie de parler des adroits passages au noir et blanc et autres procédés cinématographiques tant ils s'effacent derrière la vérité de justice anthropologique que porte le film. Simplement à voir. Un fabuleux spectacle d'humains avec du sang qui coule dans leurs veines.
Le dernier pour conclure la trilogie de la vengeance sous un point de vue féminin, le personnage accepta de reconnaître sa culpabilité en purgeant une peine de prison d’un crime qu’elle n’a pas commis, sa réaction naïve d’erreur de jeunesse fut dans une forme de position de faiblesse. Après sa sortie de prison, c’est une personne méticuleuse dans sa préparation à la recherche du vrai coupable, la réunion des proches des victimes est poignante, les scènes d'enregistrement vidéo m’ont arraché des larmes. Chaque protagoniste possède une histoire propre, quel que soit le milieu social, ils partagent la douleur commune, la perte d'un être cher que rien au monde ni l’argent pourra remplacer. Le cinéma de Park Chan-Wook est toujours aussi beau visuellement de part et d’autre par sa musique transcendante, le chef d'oeuvre d’envergure sans hésitation.
Bien qu'en dessous du surprenant et choquant Old boy, Park Chan Wook termine sa trilogie centrée sur la vengeance avec habilité et maîtrise. Lady Vengeance est tout aussi violent que ses prédécesseurs mais a un aspect psychologique plus développé. La prise de risque s'est avérée payante.
Après un Oldboy magistral, on se retrouve avec un lady vengeance de piètre qualité, un scénario brouillant, un début extrêmement lent, des personnages à tout va...On finit pas s'y perdre, on ne sait pas qui est qui ni qui veut faire quoi, rajoutez à cela des acteurs pas convaincants et des scène vulgaires et de mauvais goût et il ne reste rien à sauver dans ce film à part la bande son .
Bon, si vous aimez Winding Refn vous aimerez Lady vengeance puisque l'on a les mêmes scènes de violence, la même lenteur et passivité, et on a des couleurs très travaillées. Park Chan Wook n'a pas fait un très grand film, mais il garde un coté intéressant, comment le décrire, eum ? Oui, c'est ça, cet esprit de suspense alors qu'approche un dénouement poignant. On a un tableau très négatif et angoissant du monde japonais pour son esprit glauque plus que banalisée. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Ce dernier volet de la trilogie de la vengeance m'a beaucoup moins séduit que les deux premiers, sans doute à cause du rythme qui m'a semblé plus lent , surtout en seconde partie du film. De très belles images cependant mises en valeur par une BO classique du meilleur goût.
Y’a du style, la musique est jolie, mais c’est tout. C’est fouillis, encombré par des éléments qui n’apportent rien au film mais c’est surtout des émotions qui ne passent pas, on n’arrive pas à avoir de la peine, de l’affection, n’importe quel sentiment en fait, à l’égard de l’héroïne ou des autres personnages du film. A partir de ce moment là, forcément ça fait flop.
La critique complète sur mon blog --> Critique du dimanche
Une femme sort de prison après y avoir passé 13 ans pour le meurtre d'un enfant de 5 ans, meurtre qu'elle a avoué mais qu'elle n'a pas commis, tel est le pitch du film. De nombreux producteurs, sur cette base du synopsis, auraient développé l'histoire sur son versant politiquement correct, i.e. la recherche de la vérité et la réhabilitation de l'héroïne dans la société. Or, ici, avec le réalisateur Park Chan-Wook, à qui l'on doit les extraordinaires « Old Boy » (2003) et « JSA » (2000), rien de tout ça mais une vengeance, mûrie pendant 13 ans et donc machiavélique.spoiler: L'héroïne a posé ses pions patiemment, lié des amitiés utiles et installé ses complices à des postes-clés. Du grand art dans le politiquement incorrect. L'actrice principale, Lee Yeong-Ae, déjà présente dans « JSA » est ici méconnaissable. Son rôle dans « JSA » la rendait terriblement attachante alors que son personnage de « Lady Vengeance » fait sacrément froid dans le dos. Des compositions diamétralement opposées pour elle. Sur le thème de la vengeance d'une femme, ce film ne concoure pas dans la même catégorie que le trop simpliste et linéaire « Kill Bill » (2003). Pourtant, les deux films ont un point commun : la grande créativité et le soin extrême apportés à leur réalisation. Ce film clôt de fort belle manière la trilogie sur la vengeance de Park Chan-Wook même si je préfère personnellement « Old Boy ».
Je ne dirai pas que le film est mauvais car ce serait mentir, c'est juste que je n'ai pas aimé. J'ai trouvé la réalisation très correcte, l'histoire est bien plus poignante que dans "Sympathy for Mister Vengeance" que j'avais détesté et la B.O est très harmonieuse, mais au-delà de ça, on a un film un peu longuet avec des personnages qui sont pour la plupart inintéressant ainsi qu'une piètre conclusion. Dommage car l'idée de base m'avais vraiment séduit tout comme Yeong-ae Lee dans son rôle de femme vengeresse.
Le thème de la vengeance a souvent été traité au cinéma sous différentes formes mais, en 2002, avec Sympathy for Mister vengeance, Park Chan-Wook va pousser à l’extrême cette thématique en offrant un point de vue acerbe sur la loi du talion. C'est un polar noir, ultra-violent, poétique et profondément bouleversant. Park Chan Wook traite le parcours de la vengeance de sa naissance jusqu’à ses conséquences en passant par la morale, la rédemption et l’amour. Il mettra en scène des personnages complexes et une mise en scène viscérale via des plans chirurgicaux et réfléchis. Lady Vengeance est traité comme un film d’auteur et aborde la vengeance rédemptrice. Moins violent, plus réfléchie et touchant par sa poésie et ses envolées lyriques, le film tient ses promesses et conclut une trilogie parfaite.