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Vareche
41 abonnés
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2,5
Publiée le 19 novembre 2006
chan wook distille un venin trés à la mode, une forme de symbolisme très outré qui le rendrait furieusement tendance et moderne, mais ici sa Lady trouve le pas et monte d'un cran dans la capacité plétorique du cinéaste à inventer du sens à ses décors, à revenir à une plastique mortuaire, qui accompagne un montage d'une invention impressionnante. Mais si l'univers mental du cinéaste transpire d'idées cohérentes, celles-ci génerent une forme de gène imprécise lorsque s'achemine un dénouement forcé et maladroit. C'est donc comme toujours chez ce cinéaste plasticien, la première heure qui retourne le spectateur, alors le récit se construit sans fin dans son écrin violent et noir, et ne se cherche pas de raisons ni de finalité...en somme une heure de merveille ou récit et esthétique n'en finisse pas de se répondre...mais n'est pas Greenaway qui veut... et chan-wook se sent obligé de devenir sentimental et le film retombe dans un schéma quasi académique. On reste en tout cas bluffer devant cette estétisme absolu et consummant qu'il sait mieux que personne faire respirer.
Park Chan-Wook évite les ecueils du trash industriel et commercial mais flirte un peu de trop avec le sordide. Et "Lady Vengeance" n'a vraiment pas la classe de "Old Boy", tout comme la sculpturale Yeong Ae-Lee n'a pas le charisme magnetique de l'hallucinant Choi Min-Sik.
Excellent! J'étais un peu inquiet dans la mesure où je n'ai absolument pas été touché par "Mr Vengeance" (contrairement à "Old Boy" qui m'a littéralement 'scotché')..."Lady Vengeance" m'est apparu moins noir, moins torturé que "Old Boy", c'est peut-être dû au charme de l'actrice principale ;) ... la réalisation, le rythme, et l'intrigue sont, eux, irréprochables. A voir en VOST bien évidemment.
Park Chan-Wook clôt sa trilogie sur la Vengeance de belle manière, son étude se termine ici avec Yeong-ae Lee à la place de Choi Min-sik comme bras armé de la vengeance. Après avoir considéré celle ci comme une finalité, un but ou un moyen de survie il s'applique ici à nous parler de la vengeance comme moyen rédempteur, comme chemin obligé vers le pardon et la renaissance. Le choix d'une femme prenant la suite de la trilogie n'est pas anodin, "Lady Vengeance" est un film avec un scénario certes moins complexe et sophistiqué mais cherchant d'avantage à atteindre le coeur que l'esprit même si le scénario est toujours riche et bien huilé. Ce côté sentimental vient de la logique imposé par le thème choisi ici (rédemption) et n'est jamais ni pesant ni mièvre mais toujours juste, fin voire cocasse. Quand on est un aussi grand plasticien que Chan-Wook on a pas le besoin de tirer sur les grosses ficelles du métier dans des buts purement lacrymales. Chan-wook montre au monde entier, grâce à sa trilogie qu'il est entre autre un artiste de l'Image, ses films sont des élans amoureux pour le cinéma et des magnifiques souvenirs pour les spectateurs. La maitrise ici est totale, le realisateur sort des sentiers battus pour proposer une oeuvre esthétique à la fois belle, sombre, drôle et une mécanique solide, infaillible et inarretable. Comme c'est un plasticien, les images parlent souvent pour son film et jouent un rôle narratif comme le montre la présence très régulière du "blanc" dans le film.Le blanc, couleur de la pureté est souvent représenté avec les gateaux ou la neige (présente dans "Old boy") et c'est l'illustration du désir inaltérable de l'héroine de s'affranchir de ses erreurs, de se purifier par tous les moyens. Réalisateur intelligent, Park Chan-Wook cloture sa trilogie sur un message qui fait de la vengeance un acte vain, autodestructeur et non libérateur car non rédempteur. On retiendra de tout ça l'exaltation de la musique, la force du scénario et l'amour du cinéma
Parmi les realisateurs d'avenir il est clair que Park Chan Wook a une place à part... Déja perso c'est mon realisateur asitique préféré et il rentre dans mon top 10 tout pays confondu. La pression était forte pour ce 3ème film de sa trilogie vengeresque. La presse étant plutot mitigée j'avais peur d'être déçu... Et bien pas du tout ! Park Chan Wook reussit magistralement ce Lady vengeance ! Premier point déja le visuel... C'est un des plus beaux films visuellement que j'ai vu de ma vie ! Les images sont magnifiques et sont un vrai bonheur pour les yeux. L'alternance de plan et les procédés bref le visuel est prouve le géine de ce coreen ! On en prend plein les yeux et c'est sublime ! Ce film est totalement irrealiste et c'est dans un univers à part, très glauque que Park Chan Wook crée. L'histoire n'est pas aussi forte que Old boy mais la narration est tres originale et pertienente. La galerie de personnage que notre vengeresse rencontre en prison est exellent. Car ce film lorgne sur plein de sentiments et de genre. On rit on est horrifié ému terrifié on frissone on sursaute bref on vit ce film. Le jeu de l'actrice principale est exellent et elle porte, telle Uma Thurman dans Kill Bill le film sur ses epaules. C'est vrai que l'histoire s'aproche de Kill Bill mais la violence est bien plus forte et ce film est bien plus vicieux En plus de la vengeance il ya de nombeux thémes abordés dans ce film. La parentalité, le sentiment de culpabilité, la foi et bien d'autre encore. Bref un film qui se voit et revoit. Petit point negatif ? Quelques longeurs... Mais au final on sort en se disant que oui on a vécu un grand moment de cinéma !
J'ai vu Old Boy après tout le monde, après en avoir trop entendu parlé, et j'ai du coup forcément été déçu en le découvrant dans une salle minuscule, même s'il s'agit d'un grand film. Effet inverse sur Lady Vengeance... tout le monde disant "c'est bien mais quand même Old Boy c'était mieux", j'ai été impressioné en le voyant dans une belle et grande salle. Ce film est formidable, bourré de bonnes idées, plein de lyrisme, de mélancolie, mais aussi d'espoir, et bien entendu de violence. Et surtout, il n'arrête pas de nous surprendre : Park Chan-wook expédie de façon surprenante et originale certains passages (le passage de Geum-ja en Australie par exemple), nous gratifie de flash-backs mémorables et nous entraîne vers une fin... inattendue et incroyable. Du générique aux décors, en passant par le jeu d'acteur, tout est maginifique dans ce film.
Déçu. On retrouve les thèmes des films précédents, mais cette fois-ci c'est un peu ennuyeux. Du coup on se demande si le réalisateur n'en fait pas un peu trop. Les acteurs restent bons. La musique est toujours aussi bien. Beaucoup moins bien qu'Old Boy.
Dans sa magnificence, Lady Vengeance serait comparable à Old Boy si la suprême grâce colorée et aspetisée de ses images, la brillante dualité de son personnage principal, l'innocence sans cesse recherchée en la douceur de la musique et des visages n'en faisaient une oeuvre presque opposée.
Très bon film, il faut s'habituer à la façon de raconter l'histoire, les scènes ne sont pas linéaires comme trop souvent au cinéma. Après Old Boy, Lady vengeance tient très bien la comparaison, ce sont 2 films très différents sur le thème de la vengeance; le cinéma coréen sort enfin des sentiers battus; pourvu que ça dure comme dirait l'autre.
Le traitement est un peu confus, mais on n'a pas envie de perdre le fil, parce que la mise en scène est attirante. Et puis on comprend le système et on pénètre dans ce monde absurde avec grand plaisir. Certaines scènes valent le trophée de l'humour et du décalé. Ce film est une nouveauté, et faut pas hésiter à aller le découvrir!
Pour le dernier volet de sa trilogie, Park Chan-wook nous livre un film toujours sur le même schéma, sur fond de vengence et d'images choc. Le style est ici un peu plus épuré et son ange de la vengeance est cette fois-ci une femme terriblement troublante, mélange d'innocence, de détermination et de cruauté. S'il n'est pas au niveau d'Old boy, ce film reste un bon moment de cinoche.
Et voilà Park Chan Wook nous livre le dernier volet de sa trilogie sur le thème de la vengeance, un an après l'excellent Old Boy. Et on est à nouveau agréablement surpris! L'esthétique est toujours aussi parfaite avec ses couleurs symboliques(ici le rouge très important en contraste avec le blanc), ses éclairages sombres, ses décors étudiés... L'histoire est plus que poignante et plus complexe avec cette femme en quête de rédemption en accomplissant sa vengeance contre celui qui aurait dû purger sa peine( l'excellent Min-Sik Choi, dans un rôle très différent de celui tenu dans Old Boy). Certaines scènes, très émouvantes voire choquantes nous font même pleurer. L'ambiance malsaine est toujours de mise mais instore une nouvelle vision de la part du spectateur, et très différente des volets précédents. Le montage et la mise en scène ici sont plus étudiées, d'abord avec de nombreux flash back qui peuvent au début nous perturber mais ensuite nous éclairent, puis ensuite avec de très beaux mouvements de caméra et des gros plans qui nous mettent mal à l'aise. La violence est aussi moins présente mais toujours synonyme de souffrance surtout avec cette scène à la fin qui nous fait tout de suite penser à l'une des oeuvres de Agatha Christie. Malgré les thèmes récurrents, ces personnages torturés, le réalisateur laisse place à l'émotion dans ce dernier volet, et grâce notamment à son interprète principale qui frise la perfection dans son jeu, le film dégage une véritable intensité, nous prend aux tripes immédiatemment, bref, c'est un film parfait, émouvant, qu'on est pas prêt d'oublier, qui nous marque, et ce de façon indéllibile. Le réalisateur coréen bous livre un vrai chef d'oeuvre!
4 étoiles pour l'ensemble de la trilogie et pour le fait que Lady Vengeance, bien qu'il laisserait penser qu'il soit inférieur à Old Boy notamment, clôt le triptyque en beauté dans l'esprit. Envisagé dans son contexte indépendamment des autres, Lady Vengeance respire l'humanité en nous offrant une belle leçon de l'existence, bien qu'élémentaire. Dans sa réalisation, dans ses images superbes, dans son humour obscur et acéré, dans sa partition musicale splendide, on retrouve sans équivoque la signature "Park Chan-wookienne". Néanmoins, malgré le soin du cinéaste et un message qui achève la trilogie dans une sorte de transcendance, Lady Vengance, dans sa forme uniquement, se révèle légèrement décousu, un brin discordant, pour ne pas dire frustrant. Mais n'est-ce pas là justement ce à quoi voulait en arriver le cinéaste : l'opposition de l'humain, imparfait et instable, face à la vie et à la morale, juste et impitoyable.
Après le coup de poing dans la figure reçu par "Old boy", le spectateur masochiste que nous sommes voulait en reprendre une dose. Las, ce "lady vengeance" se vautre très rapidement dans le ridicule à force d'exagérations stupides. Tout d'abord, le scénario est inutilement alambiqué pour donner l'impression de ne pas être vide. Finalement, tout pouvait être raconté de manière bien plus simple. Ensuite, le cinéaste en rajoute dans l'humour graveleux et même douteux, ce qui finit par faire de son film une comédie boursouflée même pas drôle. Enfin, le thème peut s'apparenter aux films de Bronson puisqu'il fait une apologie proprement honteuse de la vengeance personnelle. Avec la finesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, le cinéaste nous assène son propos réactionnaire. Alors qu'un film comme "Old boy" jouait brillamment sur l'ambiguité, ici tout est évident et transparent. Vraiment, la déception est à la hauteur de l'attente.