Derniers Avis : Quand J'étais Chanteur - Page 15

Beau film!
Servit par un beau casting,Gérard Depardieu, Cécile de France ( qui pour moi sont deux géants du cinéma français)et Mathieu Amalric, ce film est plein de bons sentiments.
Berçé tout le long par les classiques et grands succes de la chanson française, la bande son tend à mener le film dans un univers particulierement sensible et touchant.
Gérard Depardieu qui a lui même donné sa voix pour l'intégralité des titres interprétés, m'a agréablement surprise. Il est très agréable de l'écouter.
Ainsi, à partir d'un scénario, il faut l'avouer, pas forcément novateur,Xavier Giannoli signe tout de même un bon film.
La mise en scene et l'interpretation en font une belle reussite !

Un Gérard Depardieu impecable pour un rôle qui lui convient, Cécile de France parfaite: un bon moment de détente

quelle déception! un si beau duo! le scénario, bien qu'original, est soporifique... une étoile tout de même aux 2 acteurs principaux qui sont, comme toujours, très bons.

Quand j'étais chanteur c'est surtout Gerard Depardieu qui se remet enfin sérieusement au travail après nous avoir lâché quelques navets en puissances. Et on peu dire qu'il est tombé entre de très bonnes mains, celles de Xavier Giannoli qui avait déjà signé le très bon "Les corps impatients" et le vraiment moins bon "Une Aventure". Ce film, on en tombe amoureux, les peronnages sont tellement attachants. Bref, une histoire d'amour presque impossible comme je les aimes.

Gérard Depardieu nous joue les « volcans devenus vieux » dont le « cœur bat lentement la chamade » (Julien Clerc). Ou plutôt il ne joue pas, il est. Emouvant, énervant, convaincant. D’une ringardise assumée (ah, les chemises rouges brodées, la robe de chambre, la chèvre !), Alain Moreau sur fond de volcans d’Auvergne (paysages inclinant à la méditation), est le chanteur de ces dames vieillissantes et de ces messieurs cherchant l’âme sœur à l’automne de leur vie. Une France que les jeunes ne connaissent plus mais qui existe bel et bien. Les longueurs du film, qui ne nous épargnent pas l’ennui, nous font toucher du doigt à quel point la vie peut être déprimante, et pourtant « celui qui ne dure pas n’a pas le temps de devenir ringard » nous assène Alain pour se justifier. Cécile de France en employée d’agence immobilière se paye le luxe, rare dans la vie, d’envoyer balader le client qui prend les visites comme prétexte. On aimerait en apprendre plus sur les drames personnels de Marion, le personnage qu’elle incarne avec un mélange de décontraction agaçante et de fêlures émouvantes. L’histoire d’amour est-elle crédible ? Ne cherchons pas le caractère vraisemblable de l’amour. Marion lutte contre son attirance pour ce chanteur fragile sous son quintal, entouré de sa petite cour : Christine Cittti, crédible, naturelle, Mathieu Amalric qui donne une dimension inquiétante à l’ami dévoué, déstabilisé par l’arrivée de Marion. La visite de Vulcania, une publicité ? Plutôt un repoussoir, qui terrifie le fils de Marion. Si c’était voulu comme de la propagande, c’est raté : plus ringard encore que les casinos des stations thermales qui se font elles aussi une contre-publicité jubilatoire. Montrant comment remplir le vide d’une existence finissante et combler la solitude par des faux-semblants, le film est impitoyable et laisse un goût amer.Vous pouvez risquer le coup d’œil pour être nostalgique un peu, sourire parfois, être ému souvent.

Une petite histoire sans interêt. De bons comédiens mais bon, on s'enfiche un peu.
Heureusement, quelques chansons franchouillardes et agréables à entendre.
C'est toujours mieux que le calamiteux "Une aventure" que le metteur en scène a commis l'an dernier et devant lequel je n'avais pas pu rester.

Un chanteur ringard tombe amoureux d'une jolie nana et la magie opère grâce au naturel de G.Depardieu et C. De France. Le scénario tient la route car on sent l'humanité placée dans les personnages. Le film est particulièrement réussi!

Une histoire d'amour assez pathétique et un film qui traine en longueur pour pas grand chose. Voilà donc le film et ses critères principaux qui ont tant enthousiasmé les critiques.
On reconnait la classe du revenant Depardieu (qui depuis plus de dix ans jouait vraiment très mal dans des rôles assez maivais), qui est ici phénoménal. On reconnait aussi la fraicheur de Cécile de France, pétillante et naturelle de bout en bout. Et à part ça? On s'ennuie ferme, passé la première demie heure!

Mais pourquoi tant d'euphories autour de ce film, ce film n'a rien d'exceptionnel. On a même du mal à comprendre son intérêt tellement le scénario semble baclé. C'est un film sensé s'appuyer sur la psychologie de ses personnages, mais tout le côté psychologique du film est raté. Ainsi, il ne reste plus grand chose dans ce film pour passionner le spectateur, mis à part quelques chansons interprétées par Depardieu. Le personnage de Marion, interprété par Cécile de France, manque vraiment de pronfondeur et de conviction: le spectateur ne comprend pas ce que Marion pense. A la fin, ses allers et retours et ses indécisions finissent par énerver le spectateur, tellement tout cela semble invraissemblable. Le film souffre de quelques longeurs, en particulier les scènes musicales, sachant que la musique n'est pas le sujet central du film. Certes, on n'a pas l'habitude de voir Depardieu dans ce type de rôle, on lui découvre une certaine sensibilité. Mais, le film ne peut reposer uniquement sur lui.

Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli laisse un arrière goût d'inachevé. Malgré des prestations saisissantes de Gérard Depardieu (beauf de base) et Cécile de France (paumée attachante), le film ne décolle pas, ou plutôt décolle trop tôt, une fois la relation consommée (dans le premier 1/4 d'heure du film), l'histoire s'essouffle en "je t'aime - moi non plus" lourdingues, surtout ponctuée par les visites inutiles de maisons. L'ambiance kitsch et ringarde à souhait est tour à tour déprimante ou touchante, tout comme la vie des protagonistes. Néanmoins, on ressort de la salle intrigués par la solitude pesante de ce chanteur de bal scotché en 1970 (avec ses potes Delpech, Christophe et autre Mike Brandt : magnifique affiche au-dessus du lit!) et la nouvelle vie de cette maman célibataire incapable de tout gérer.

Malgré des débuts prometteurs, le film devient long, ennuyeux, et « psychologique » au point qu’on a l’impression qu’il ne se passe rien et que le réalisateur se laisse aller par sa fascination pour personnage rétro et la présence vocale irrésistibles de Gérard Depardieu.

Un film lent et sans intérêt. Un film de parisiens sur la province...comme ils la voient et non comme elle est réellemnt. De plus, la pseudo histoire entre Depardieu et Cécile de France ne tient pas debout; on s'ennuie pendant tout le film. A éviter.

Du grand Depardieu ! C'est dans ces rôles de Monsieur Tout-le-Monde qu'il est le meilleur. Et sa performance d'acteur (et de chanteur) est, à mon avis, la plus réussie de tous ses films. Pas de grand spectacle, juste un Gérard qui chante, qui tente de séduire, qui aime, maladroitement, mais après tout, comme nous tous. Cécile de France, comme d'habitude, est irréprochable. "Quand j'étais chanteur" restera un de mes Depardieu préféré.

Deux personnages plus ou moins perdus à un moment donné de leur vie et dont leur rencontre, bouleversant cette passade, montre toute la complexité de leur relation et que l'amour n'est pas simple mais pas impossible malgré leurs circonstances, on assiste à leurs doutes, leurs peurs de s‘engager… qui relate un certain réalisme. La force du film est sûrement celle du fait que beaucoup s‘identifieront aux personnages, à cette confrontation de différences, de caractères. L'ensemble sonne juste, Gérard Depardieu et Cécile De France forme un duo remarquable et joue la carte de l'émotion pure mais jamais celle du mélo "lourdingue".

Le film puise son émotion dans la simplicité avec laquelle l'oeuvre est filmée... elle laisse la liberté à Cécile de France de toucher la grâce et à Gérard Depardieu de trouver un de ses plus beaux rôles au cinéma...