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gizmo129
96 abonnés
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2,5
Publiée le 8 juin 2015
Un film français calme, très calme mais vraiment très très calme ! Si ç est ce que vous cherchez en voyant ce film alors quand j étais chanteur est fait pour vous. Des douce mélodies, de beaux paysages ce film nous transporte. Cependant on peut se demander quel est l intérêt de ce film car rien ne s y passe... Ah si, on retrouve un très grand Gérard Depardieu qui nous prouve qu il est un grand acteur probablement le plus grand.
Un film superbe qui fait preuve d'une immense délicatesse et d'une bienveillance infinie pour ses personnages. Gianolli nous offre une histoire d'amour magnifique et improbable servie par un duo d'acteurs géniaux. Cécile de France est juste époustouflante de fragilité et de drôlerie, et Depardieu se voitici offrirun rôle à sa mesure : brut et d'une intelligence infinie. Le tout est enrobé dans une ambiance douce et par des chansons qui viennent ponctuer le récit avec brio. Sublime.
Beaucoup s'extasient sur "Marguerite" et surtout "Illusions Perdues" mais "Quand j'étais chanteur" est mon film préféré de Giannoli! Très loin devant! La ringardise et la sincérité, la nostalgie, l'amertume, la rencontre et la romance improbables... c'est une histoire enchantée et désenchantée à la fois, servie par d'excellents interprètes! Je ne me l'explique pas totalement, mais je trouve ce film vraiment très beau!
A petites touches ce film nous dresse un portrait attachant et un brin désuet d'une certaine province, plutôt âgée à la poursuite de leur jeunesse perdue. Thés dansants, restaurants, hôtels médiocres, bars sympas forment l'arrière plan d'un chanteur de charme (excellent Depardieu) désabusé mais si humain et d'une jeune stagiaire dans une agence immobilière un peu paumée (excellente Cécile de France) qui vont nouer une relation ambiguë, chacun espérant trouver en l'autre ce qu'au fond il ne peut lui offrir.
Les principaux problèmes du film sont sa réalisation simpliste et son manque de rythme. Sinon, il y a beaucoup d'aspects intéressants : un scénario original, de l'émotion omniprésente, des acteurs dans le coup (excellents Mathieu Amalric et Christine Citti) et quelques beaux morceaux musicaux. Ah, j'oubliais, le passage sur Vulcania est vraiment de trop !
Depardieu n’est pas quelqu’un qu’on fait chanter, ou plutôt si : quand on arrive à retoucher son côté manipulateur afin d’en faire jaillir le vieux charmeur à la Eddie Mitchell. Sa cible, Cécile de France, va permettre de distiller un A Star Is Born cocoricant – l’étoile montante étant l’actrice & non son personnage.
Ce ne sera pas la seule fois que Giannoli jouera sur le mur entre interprétation & prestation, car toute la relation du duo se fonde sur celle qui les lie en tant qu’acteurs, ce lien entre le gros vieux & la jeunette “pas farouche”, comme le Chanteur le dira lui-même, joué sur l’insistance d’un vouvoiement déplacé qui met longtemps à s’effriter.
C’est un sacré énergumène que ce Depardieu-là, aussi, & un accomplissement de ne pas s’être servi de ses acquis les plus récurrents : déjà, il chante (& même bien), & on ne lui fait pas bâcler sa besogne de “gros c**” ; dans la déconstruction de son personnage (trop) connu, il hérite d’un de ses rôles les plus doux, & c’est peut-être bien celui qui lui a demandé le plus de travail sur lui-même.
Par contre, l’affubler d’une baraque hors de tout & lui donner pour animal de compagnie une chèvre nommée Sucette, c’est aller trop loin. C’est de la démagogie pour Paname comme on en a trop vu, & un accroc énorme dans l’idée de faire de lui un Clermontois “typique”. Il fallait s’arrêter sur le paysage auvergnat qui, avec la visite rapide de Vulcania, suffit à rappeler à peu près à tout le monde où le film tient à se situer. Il paraît devoir lutter contre l’impression qu’il donne malgré lui qu’on est vraiment à Paris (à cause de ses scènes un peu cabaresques de bouis-bouis) à l’instar du Chanteur qui lutte contre la peur qu’il a de “crever” ou de passer de mode : “les ringards sont ringards parce qu’ils durent”, fait-il intelligemment remarquer.
Quand sa Cécile n’est pas là pour être géniale (c’était mon actrice préférée quand j’étais petit – si si – & les choses ont peu changé), on a envie de le rassurer, de lui garantir qu’il n’est pas en train de se transformer en jukebox. Et le temps qu’on se rende compte qu’il est juste dans notre écran, on est emporté par sa voix dans une sorte de best of de la chanson française qui n’est vraiment pas piqué des hannetons.
Y a comme de la tendresse qui se dégage du balourd Depardieu en chanteur ringard et beauf de province, mais ça ne suffit pas à nous faire émerger de cette romance absurde au scénario insuffisant. Oui les personnages sont fouillés mais trop et l'alchimie amoureuse ne prend absolument pas.
Globalement sympathique ce 3eme long de Giannoli qui aborde l' univers cinématographiquement original des chanteurs de bals.Le sujet pourrait sembler demodé a l'heure des dj's et autres karaoké mais ce film brosse avec tendresse et lucidité le portrait d'un de ces artistes bis auquel notre gégé national prêt ses traits et sa voix rauque dans un style sobre et decontracté ,ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.Face au "monstre" ,l'on retrouve la séduisante et toujours excellente Cécile de France dont le jeu dynamique et frais contrebalance certaines scènes bien soporifiques (les nombreuses visites de maisons).Cette rencontre entre 2 êtres en pleins doutes que tout separe demeure attachante grâce a la complicité évidente qui se dégage de ce magnifique duo.Les seconds rôles sont efficaces alors que la musique forcement tres présente nous sert quelques grands standards des années 70 par l'intermediaire d'un Depardieu se révélant pas si ridicule que ca finalement micro en main.
Xavier Giannoli met en scène une comédie toute simple qui ne se signale pas spécialement par un scénario original mais qui s'appuie sur deux personnages attachants et contrastés. Gérard Depardieu est Alain Moreau, une petite gloire locale de la chanson, écumant les bals d'Auvergne avec son orchestre. Cécile de France est une agent immobilière dont Moreau, bien plus âgé, semble s'éprendre au fil de leurs rencontres. Depardieu compose un personnage modeste et juste, sans cabotinage, un type ringard pour certains et pour lui-même d'ailleurs. L'acteur est convaincant, la preuve en est que, passé la surprise de le découvrir en chanteur de charme pour séniors, on y croit. Cécile de France, elle, incarne, cheveux blonds et courts, une jeune femme mystérieuse et réservée, terriblement seduisante sous sa pudeur, crédible elle aussi lorsque Marion manifeste un intérêt discret et équivoque pour Alain. Se peut-il que la relation entre ces deux êtres qui se ressemblent si peu se conclut par une histoire d'amour? D'aucuns trouveront le sujet fleur bleue et conventionnel. Les autres estimeront peut-être charmants et sensibles les sentiments non dits de l'un, les regards ambigüs de l'une, ainsi que la volonté de l'auteur de suggérer la possibilité d'un échec ou d'un renoncement. Les chansonnettes de Depardieu, les bals de province donnent le ton et forment le décor plutôt réussi de cette plaisante bluette.
Mahnifique film. Depardieu est exceptionnel., et Cecile de France aussi. Quelle émotion dans sa voix. Quelle dégaine. Ça faisait longtemps qu' il n'avait pas été aussi formidable. Film rare, original, drôle, émouvant.
Toute ressemblance avec des personnes existantes est fort probable.En effet il n'y a pas qu'à la "star ac'" qu'il y a des artistes en France. Depardieu n'avait pas été aussi bon depuis longtemps...
"Quand j'étais chanteur" est un film interprété de façon très juste réunissant une Cécile de France envoutante et magnifique et un Gérard Depardieu tendre et émouvant. Quand on pense que ces deux là n'avaient jamais joué ensemble avant le tournage, on ne peut que se dire qu'ils sont tous deux talentueux pour faire passer de l'émotion.
Avec « Quand jétais chanteur », Xavier Giannoli signe le meilleur film français de la rentrée, voir de 2006 à ce jour. Il était pourtant facile avec un tel sujet de se planter. La rencontre entre un vieux chanteur de seconde zone (commerciale ?) et dune jeune femme en pleine reconstruction, pouvait prêter à sourire. Mais Giannoli transcende ce côté ringard du récit, qui nest quune toile d fond, pour mieux appréhender le côté introspectif de ces deux personnages forts et touchants.
La théâtralisation de leur relation est unique. Elle est ponctuée par une bande originale très bien ciblée. Les roucoules de Depardieu (ces chansons sentimentales qui permettent dexprimer ce que lon ose plus dire ou ce à quoi lon ne croit plus) représentent la vie côté scène, celle où tout semble possible. Elles sopposent à la partition dramatique dAlexandre Desplat qui sinscrit dans les scènes plus intimistes où lespoir sépuise et la dure réalité de lexistence reprend le dessus.
Quand jétais chanteur, cest tout cela Il y a bien longtemps que lon nous avait offert une histoire damour aussi déchirée, sensible, traumatisante. Par la force qui sen dégage, on pense à « Hôtel des Amériques » de Téchiné, à du Truffaut avec sa pudeur à filmer le couple, à du Sautet dans la mise en lumière dun quotidien réaliste et vivant. Le flambeau est passé et Giannoli devient dun coup leur héritier spirituel. Un grand réalisateur est né !
De même, cette transition est soulignée par le choix des acteurs. Une génération les sépare. Depardieu que lon navait pas vu aussi gigantesque depuis les années 80 et dont les mots manquent pour parler de sa prestation, tant il est sincère, juste et sobre jusquau moindre des traits de son visage marqué par lépuisement. Face à lui Cécile de France, qui ne cesse de nous étonner, et qui donne, avec ce rôle, une dimension extraordinaire à sa carrière. On la savait charmante et pétillante, elle ajoute à sa palette la maturité et la profondeur.
Le scénario n'est pas le plus original de la décennie mais le jeu des acteurs et principalement les deux principaux mérite qu'on regarde cette agréable comédie.
Comme presque d'habitude lorsque le réalisateur a aussi la prétention d'être un excellent scénariste, l'histoire est tarabiscotée ! Ce film est très mal raconté et qu'il ait pu frôler le million d'entrées en salles me laisse pantois ! D'autre part il y a aussi des longueurs (110 mn) que seuls supporteront ceux qui aimaient les discothèques fréquentées par des sixties divorcés. Les mêmes y retrouveront les ritournelles de leur Teppaz (électrophone) décryptant des 45 tours. Le succès n'est dû qu'à Gérard Depardieu qu'on découvre avec un beau brin de voix (il n'est pas doublé)et Cécile de France qui prennent leur rôle très au sérieux. Ca se laisse voir mais ne restera pas dans ma mémoire ! Ni dans celle du festival de Cannes de l'époque ! willycopresto