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Uchroniqueur
157 abonnés
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3,0
Publiée le 14 février 2020
Une comédie américaine de 1946 mettant en scène les Marx Brother's. Un film qui ne tient que par les gags et la poésie des frères Marx. Artistes de talents, musiciens, héritiers du cinéma muet maîtrisant l'art du gag visuel. Film burlesque et poétique, plaisir du noir et blanc. Un petit film frais et loufoque.
C'est très bon et complètement loufoque. Ça commence par l'un des gags visuels les plus célèbres de l'histoire du cinéma (Harpo qui soutient le mur d'une maison...) Le film contient deux scènes d'un délire absolu, celle de la préparation des valises et celle de la poursuite avec l'avion. les Marx sont toujours bien dans leurs rôles respectifs,toujours aussi foldingues, et les morceaux de piano (Chico) et de Harpe (Harpo) sont toujours aussi bien. On notera la présence au générique de Lisette Verea dont on se demande pourquoi elle n'a pas fait carrière dans le cinéma, avec son physique à la Ava Gardner.
Une Nuit à Casablanca comporte tous les ingrédients d'un bon film des Marx Brothers: des gags décapants, des acteurs drôles, et un scénario brillant... On ne change pas une équipe qui gagne !
Sorti en 1946, Une Nuit à Casablanca aurait déclenché la fureur de la Warner Brothers qui menacèrent d'un procès pour l'emploi abusif du nom "Casablanca" trois ans après qu'ils l'avaient déposé à l'occasion du film de Michael Curtiz. Les Marx Brothers répliquèrent qu'ils pourraient eux aussi porter plainte : les "Marx Brothers" ont en effet déposé leur nom avant la "Warner Brothers", ces derniers ont donc ont usurpé la marque "Brothers". La Warner n'insista pas et les Marx s'en sortirent une fois de plus par une de ces pirouettes qui les caractérisent. Une Nuit à Casablanca a été réalisé par Archie Mayo, célèbre par ailleurs pour La Forêt pétrifiée, l'un des premiers succès de Bogart. S'il assemble des gags de très bon cru, Une Nuit à Casablanca met néanmoins un certain temps à démarrer. L'intrigue fait bien évidemment penser à Casablanca (le litige n'était pas si infondé), et on rit franchement lorsque pendant une arrestation des "suspects habituels", Harpo fait tomber une maison qu'il soutenait de la main. Mais le sommet est sans nul doute la scène des bagages où les frangins font tourner le pauvre méchant en bourrique sans aucune pitié. Car les Marx Brothers sont pour qui que soit impitoyables.
Les Marx restent fidèles à leur style inimitable. Burlesque, fantaisiste et absurde. C'est souvent très drôle même quand c'est parfois des blagues de potache. Ici par contre, je trouve la fin dans l'avion ratée. Ce n'est pas leur style le film d'action franchement. On aurait pu s'en passer.
Comédie sur la trame de “Casablanca�, de Michael Curtiz, avec les gags incessants des Marx Brothers. Le rythme est bien soutenu après avoir été long à atteindre sa vitesse de croisière. Par ailleurs les numéros commencent un peu à sentir le réchauffé, même si les prestations musicales de Chico puis de Harpo sont toujours aussi fantastiques ; d’elles, on ne se lasse pas. Mais l’ensemble a tout de même bien vieilli et de fait plus vraiment rire. À l’exception du sketch des bagages qui reste un monument du cinéma comique de situation.
Sympathique comédie mais pas la meilleure des frères. Un scénario qui se veut une sorte de parodie du fameux Casablanca de Curtiz. Énormément de gags comme d'habitude, mais comme dans tout les films des Marx Brothers faut attendre les 20 dernières minutes pour voir leurs talents avec un enchaînement de folie, il termine leur film en roue libre.
Les Marx Brothers, toujours aussi dechainés, livrent une comédie inspirée du classique Casablanca. Sans atteindre le niveau de leurs meilleurs films, les frères offrent quelques scènes imparables de drôlerie qui font le plaisir du spectateur.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 mai 2021
Tous les films des frères Marx sont minés par le désir compréhensible des producteurs de relier leur style social surréaliste à une sorte de réalité. Cela signifiait des intrigues anémiques concernant deux gamins sympas qui ont juste besoin d'une chance jetées dans un film cyniquement populiste. Les films ne résolvent jamais l'étrange déconnexion entre les frères et tous ceux qui les entourent et dont ils se moquent et vice-versa. Chaque scène reste neutre afin d'être prête pour le prochain assaut ou coup de poing. Le problème classique de leurs films est celui des autres est quel genre de monde vivent les personnages secondaires qui s'agitent avec autant d'impuissance et n'ont pas de réplique à l'insulte après l'insulte. Il y a toujours un détachement et un artifice dans leurs interactions avec tout le monde sauf eux-mêmes. Dans les derniers films et les moins bons c'est là que résident la plupart de leurs problèmes. Dans les premiers on peut le pardonner car les blagues sont si fréquentes et mémorables mais pas dans Une nuit à Casablanca...
Sur un scénario assez faible et avec un montage à revoir, les pitreries des frères Marx, avec des numéros clownesques d’anthologie (le duel, le morceau de Brahms à la harpe par le faux-muet Harpo, le doigté particulier de Chico au piano…). Un film tourné après guerre pour la United Artists après une interruption de cinq ans.
Groucho et Harpo sont les deux piliers des "Marx brothers", la verve intarrissable et acide de Groucha et les gags visuels de Harpo. Excellente prestation de Zeppo au piano, celle de Harpo à la harpe vaut aussi son pesant d'or. Au final, un film drôle et divertissant qu'on délaisse un peu trop de nos jours.
Ce film nous fait sourire du début à la fin. Les Marx Brothers courent partout durant tout le film ce qui rend le film extrèmement marrant. La présence de Harpo est tout à fait remarquable car il ammène un plus au film, un peu de scilence à tout le brouhaha de l'hotel. Durant le film, les trois frêre mênent une enquète qui est entrecoupé de moment de sérénité avec la musique quils interprètent. Seul regret, tout va trop vite...