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gunbuster
388 abonnés
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0,5
Publiée le 16 décembre 2007
Lorsqu'un film se termine, si le spectateur ne peux pas répondre à la question "Pourquoi faire ce film?", c'est qu'il est raté. C'est ici le cas. J'ai beau avoir apprécié la bande-annonce, bien aimer le travail d'acteur de Samuel L. Jackson et de Christina Ricci, je me suis fait ch*** comme pas deux. En dépit d'aborder des thèmes difficiles (le divorce, le triste constat d'une vie gâchée, nymphomanie) mais intéressants, le réalisateur s'avère incapable d'y apporter quoi que se soit pour le spectateur égaré-là. La bande-annonce est plus que mensongère, puisque les meilleures scènes sont dedans, qu'elle donne l'impression d'un film rythmé, où il y a une réelle dynamique entre les deux rôles-titres, le tout bercé par du blues communicatif. Ce qui est tout le contraire. 2 heures d'ennui, avis aux amateurs...
voilà un film très médiocre qui pourtant bénéficier d'un scénario plutôt intéressant avec 2 acteurs qui sont pourtant bien dans leurs rôles respectifs mais c'est sûrement dû à un real sans talent et qui a maltraité son sujet(trés réac,avec malgré tout un happy end sur fond de rédemption)Un film sans émotions,seul chose positive la BO(avec du bon blues)
Une fable sur la rédemption autant improbable qu'attachante, brillamment interprétée par un un Samuel L Jackson habité et une Christina Ricci géniale et sexy, sous fond de musique blues hypnotisante. Une œuvre atypique.
Ce film est tellement bien foutu à tous les niveaux. C'est la deuxième fois que je le vois et je suis toujours captivée par cette ambiance moite, teintée de blues à la fois langoureux et mélancolique. Un décor redneck, le sud des US, deux personnages principaux écorchés vifs plus vrais que nature ; Samuel L Jackson et Christina Ricci sont excellents. Black Snake Moan est un film tant agréable pour les yeux que pour les oreilles.
Christina Ricci a bien grandi. C'est devenu une jeune femme plutôt délurée. En réalité, non. Sous ses airs de blondinette nymphomane prompte à faire tomber le short, c'est un oisillon tombé du nid. Ce qu'elle a vécu dans sa famille est atroce. Le rejet de la mère est tout aussi terrible. Ce qu'a vécu ce vieux paysan n'est guère mieux. Deux drames familiaux irréconciliables. La rencontre entre ces deux générations est explosive. Elle se fait en musique avec beaucoup de sensualité, d'étrangeté, de brutalité, de douceur. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec tous ceux-là. Un bon coup de poing dans la figure ou un câlin. Ça peut déraper très vite dans un sens comme dans un autre. Et s'arranger aussi. La paix, le bonheur, l'épanouissement, ils ne l'auront pas dans leur familles. Ils la trouveront à travers les rencontres. Si Black Snake Moan est sombre dans la description de ces familles déchirées, il sait aussi se montrer réconfortant. Rien n'est figé. Le destin peut réserver bien des surprises. Tout est une question de main tendue qu'il faut savoir accepter même s'il faut une chaîne autour du cou pour s'en rendre compte.
Conflit de caractères dans le deep south américain. Le film sent bon la sueur et le whisky et fait appel aux codes de la musique blues. Les deux personnages s'affrontent et se guérissent à leur insu dans un climat poisseux que ne renierait pas William Friedkin. Le duo d'acteurs Jackson-Ricci fonctionne à merveille, lui rêche et moralisateur; elle déjantée et inspiratrice. Ils s'investissent corps et âmes dans leurs personnages, certainement un de leur plus beau rôle à tous les deux. D'abord guidée par la morale, leur relation devient ambigüe puis sincère. Un très beau parcours parfaitement scénarisé et mis en scène par Craig Brewer, maître de son sujet.
Mais que c'est nul... scénario rikiki, ça peut passer, mais là réalisation...Au secours ! Nombres de scènes flirtent sévère avec le ridicule. Bref, c'est mauvais, obséquieux, seul point positif la bande son du film, qui est vraiment excellente, tout le reste c'est de la daube.
Très provoc sur la forme mais finalement assez « Christine Boutin » sur le fond, Black Snake Moan vaut surtout pour l’interprétation de C.Ricci et une bande son recherchée venant de l’Amérique profonde. Justin Timberlake confirme de bons débuts au cinéma, avec un petit rôle réussi.
Construit sur le modèle d'un album de blues, un surprenant petit film au synopsis tout simple mais qui se révèle être profond et touchant. Abordant des thèmes comme l'amour, la religion mais aussi l'inceste, un long-métrage à l'écriture bien peu académique mais la mise en scène demeure assez classique. De belles prestations de Samuel L. Jackson loin de son jeu extravagant habituel et Christina Ricci, plus érotisée que jamais. Peut-être pas le film de l'année mais un ensemble plaisant à voir, sans prétentions.
Un très bon film vraiment original qui beigne dans une ambiance surprenante. Un film sur la rédemption plus qu'original avec en tête d'affiche Samuel L. Jackson et Christina Ricci impeccable qui forment un couple parfait. Un beau film qui n'est pas exempt de défaut mais qui ce laisse voir avec beaucoup de plaisir sans être non plus le grand film que beaucoup parle. Vraiment réussi et c'est déjà une très bonne chose.
Intéressant de par le sujet, le traitement, les comédiens (tous justes et viscéraux), ce film indépendant surprend par son fond, l'idée de départ (mais quel producteur de nos jours à oser (à juste titre) signer sur un tel script)... Un grand bravo pour ce genre de film qui nouvelle certains axes du cinéma, le faisant sortir bien au dessus des nombreux moules Hollywoodiens du moment... A déguster pour une demi-heure de pure-joie-blues portée par Samuel L Jackson. Ricci signe encore un rôle à sa (dé)mesure...
Voir Christina Ricci, très court vêtue, enchaînée à Samuel L. Jackson en marcel pouvait laisser craindre un traitement racoleur de l’histoire de Rae et Lazarus. Surtout quand on voit que ladite jeune femme est une nymphomane que recueille le vieux bluesman divorcé. Sauf que ce dernier, pétri de valeurs chrétiennes, va confronter ses blessures aux siennes, et entreprendre de la guérir de cette maladie, quelle que soit la radicalité de la méthode. Soulagement, donc : “Black Snake Moan” est, à l’instar du précédent film de Craig Brewer, “Hustle & Flow” (2004), le récit d’une rédemption qui passe en partie par la musique. Et pas n’importe laquelle : le blues, typique du sud des États-Unis où l’action du long métrage prend place, et qui imprègne de bout en bout une bande originale entraînante, avec des titres comme “La Complainte du serpent noir” (“Black Snake Moan” en VO), issue de la meilleure scène du film, en noir et blanc et ponctuée par les riffs de guitare et la lueur des éclairs venus de l’extérieur. Cette séquence d’une beauté stupéfiante illustre parfaitement de “Black Snake Moan” qui, tour à tour mélancolique et enfiévré comme un air de blues, est davantage convaincant sur la forme que sur le fond (les histoires de rédemption ne datent pas d’hier), offre à Samuel L. Jackson et Christina Ricci l’un des plus beaux rôles de leur carrière.
Une affiche qui fait immédiatement penser au comics américains et qui une fois le film vu, en dit long. Samuel L. Jackson, sur de lui, imposant, froid mais avec un léger sourire qui lui donne un petit air sympa. A ces pieds, une chaîne autour de la taille, Christina Ricci, à la fois grave et sensuelle. Les deux acteurs sont réunis ici pour nous offrir ce qu'ils ont de meilleurs. Samuel "Lazarus" Jackson est inquiétant et irascible dès les premières minutes tout en montrant sa droiture "biblique". Christina "Rae"cci est amoureuse d'un Justin Timberlake qui semble se défendre au cinéma et elle ne peut résister à un besoin qui la nourrit lorsque celui ci part à la guerre. Les présentations est habile, rapide et brute comme la rencontre de ces deux personnages, très bien amenée, touchante et dérangeante, qui permettra à nos deux âmes brisés de reprendre goût à la vie. Et c'est sur une Amérique dégoulinante de blues, poisseuse, religieuse, sensuelle et exubérante, violente et injuste que l'on suit ces rédemptions, pas toujours avec attention à cause d'un certain surplace mais nos oreilles sont comblées par une bande originale excellente. Une très bonne surprise malgré tout que ce Black Snake Moan peu commun qui pèche encore un peu sur la fin à cause d'un excès de bons sentiments concentrés contrastant avec l'ensemble. Mais il est déjà bien trop tard pour s'enlever de la tête l'idée que Craig Brewer dont c'est le premier film que je vois, s'en sort sans quasi aucunes fausses notes. Surtout que lorsque le rideau tombe et que les lumières se rallument, on ne peut que rester assis pour écouter une dernière fois cette musique viscérale née des chants de travail afro-américains.