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Julien Chevillard
179 abonnés
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5,0
Publiée le 29 mars 2022
par le réalisateur d adieu ma concubine un chef d'oeuvre du cinéma chinois des costumes magnifiques comme pour les scénes d action avec une magnifique musique composée par klaus badelt compositeur du premier pirates des caraibes
Wu Ji est un conte, une légende. Un conte sur un monde imaginaire et féérique avec toute la naïveté que cela implique. De la même manière que l'on aborde "le petit prince", par exemple, ce film s'adresse à la part d'enfance qui reste en nous. C'est pour cela que je le vois avec les yeux de Chimène. Alors oui. Il y a certains effets spéciaux pas terribles, des costumes parfois surchargés mais l'histoire est belle et poétique avec des images splendides, comme, entre autres, l'apparition de la déesse au début du film. La quête de l'amour, le don de soi, la vengeance, le mensonge, la trahison, la rédemption, le sacrifice... J'ai choisi de me laisser emporter... D'accompagner cette histoire... De courir dans le vent... Plus vite que le vent... Plus vite que le temps... Et finalement j'ai passé un très bon moment à regarder ce film.
Chen Kaige avait pour ambition de réaliser le Seigneur des Anneaux chinois (certains plans sont carrément copiés du chef d'oeuvre de Peter Jackson) mais la technolgie n'est pas la hauteur (on se croirait dans un mauvais épisode d'Hercules, oui je sais pléonasme), le scénario est ridicule (alors que l'histoire se prêtait à un grand film lyrique et épique) et la reconstitution est franchement pitoyable (on est très loin du sens du détail du SDA). Comme quoi, n'est pas Peter Jackson qui veut.
Contrairement à Zhang Yimou, dont Le Secret Des Poignards Volants était une adaptation à la fois dynamique et onirique de la légende, cette débauche d'effets ultra spéciaux est vaine et ostentatoire, chez Chen Kaige, car celui-ci a omis d’accompagner son travail du visuel d’un effort d'écriture mature et subtil. La déception est totale.
Confondant la reconstitution pittoresque de la mythologie populaire chinoise avec la fantaisie numérique boursouflée, Wu Ji : La Légende des cavaliers du vent se construit en indigne reflet des blockbusters américains, et n’hésite pas pour cela à prostituer sa culture et les traditions de celle-ci. Alors on ne pourra pas soustraire à Chen Kaige ses ambitions démesurées et sa volonté d’offrir du grand spectacle qui doit convertir les secondes en déferlement d’effets visuels. Certaines scènes fonctionnent ou marquent la rétine par une image, un plan que le spectateur conservera dans sa mémoire (des canyons recouverts de soldats rouges, une princesse enfermée dans une cage d’oiseau, une attaque en pleine forêt brumeuse). Seulement, la parcimonie des effets tant spéciaux que dramatiques auraient permis au réalisateur de gagner en efficacité et en rigueur. Car il ne suffit pas d’entasser pour élaborer une épopée cinématographique : Wu Ji ressemble à cette vieille caisse traînant à la cave et renversée par inadvertance, ce qui a pour conséquence de joncher le sol de son contenu disparate. Le film a cette manière de lisser ses images, de refuser l’âpreté des combats qui le rapproche d’une cinématique – certes longue – de jeu vidéo pour adolescents. Tout va trop vite, tout court à cent à l’heure au son très hollywoodien de la composition signée Klaus Badelt, notamment à l’œuvre sur la partition de Pirates des Caraïbes. Ce qui renseigne sur le dessein véritable de Wu Ji : donner à la Chine sa superproduction (à trente millions de dollars) capable de rivaliser avec le despotique blockbuster américain. Ce faisant, il dénature sa civilisation et la transforme en fantaisie de synthèse, multipliable à l’infini. Une production assez écœurante.
Très beau film asiatique, comme d'habitude. Histoire magnifique ainsi que les acteurs, décors..... Histoire très touchante dans la lignee de "Hero". Les acteurs sont top et il jouent très bien.
Premier véritable blockbuster chinois,"Wu Ji,la légende des cavaliers du vent"(2005) a eu les yeux plus gros que le vent. A la fois,fable orientale moyenâgeuse et film de sabre contemporain,teinté de philosophie de l'absurde,le film laisse plus que sceptique. Chen Kaige ne lésine pas sur le kitsch et les chemins de traverse sans queue ni tête. C'est tellement déconcertant qu'on se surprend à se moquer ouvertement des acteurs,de leurs quêtes respectives cousues d'avançe et des décors plus surchargés que dans une sitcom pastel.
Le scénario est brouillon. Les dialogues d'une naïveté infligeante. Les costumes kitschs. Les effets spéciaux grossiers. Une demi étoile pour la photographie de certaines scènes. Je m'arrête là. Tout comme j'ai arrêté le film avant de passer la première heure...
Mais qu'est-il arrivé à Chen Kaige? Tout comme son compatriote Zhang Yimou, il est passé en une dizaine d'années du sommet du cinéma chinois à sa caricature la plus désolante. Ceci dit il était sur la pente descendante depuis un moment : si «Adieu Ma Concubine» pouvait être considéré comme un grand film digne de ce nom, «L'Empereur et l'Assassin» était un long métrage très moyen. «Wu Ji» quant à lui est un navet pur et dur, comparable par exemple à «Hero», un semblant de "poésie" (ou de naïveté) en plus. Comme toujours, si l'on excepte les invraisemblances qui font le lot de ce genre de longs métrages (et qui promettent une fois de plus de grands moments de rire), difficile de trouver un quelconque intérêt à «Wu Ji». C'est peut-être un conte, il n'empêche que cela ne justifie aucunement l'emploi d'un scénario aussi mauvais, ridicule et cliché au possible. Idem pour l'interprétation, grotesque et surtout incapable de faire passer le moindre sentiment. Il faut dire que l'esthétique tape à l'oeil ne s'y prête guère : on a le droit à des mouvements de caméra improbables, des armures et des armes en plastique, et, cerise sur le gâteau, des effets spéciaux génialement ringards et ratés (la course des taureaux, grand moment de cinéma!!). « Objectivement », «Wu Ji» est absolument indéfendable, ce n'est ni un beau film, encore moins un film intelligent, pas même un long métrage divertissant (quel sérieux pour débiter de telles âneries!). Bref, un échec pathétique à oublier au plus vite, ou à éviter pour les chanceux qui n'auraient pas encore eu l'occasion de le voir. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
[Scénario : 4/5] Une légende asiatique présentée à la façon d'un conte de fée avec poésie et légèreté.
[Mise en scène : 3/5] Une mise en scène dynamique, mais avec des effets visuels inutiles qui contrastent avec la beauté du récit.
[Jeu d'acteurs : 4/5] La particularité du film est d'avoir de nombreux premiers rôles. Chaque personnage est complet et indépendant, des rôles très bien portés par les acteurs de tête.
[Photographie : 5/5] Une photographie à couper le souffle recréant, au travers des costumes et des paysages (non pas sans nous rappeller un certain Tarsem mais avec la profondeur en plus), un univers fantastique.
[Bande originale : 4/5] Une bande originale très agréable qui nous envoûte par sa douceur et donne de l'écho au récit.
[Total : 4/5] Wu Ji est une épopée fantastique qui nous envoûte par sa beauté et sa poésie. Du grand Chen Kaige !
Au début on se pose la question de comment ce film puisse être en sélection officielle du Festival de Berlin. Le réalisateur Chen Kaige nous donne une légende qui commence très mal il faut le dire et le voir pour s'en rendre compte, trente deux minutes de catastrophe visuel. Une scène avec un qui type qui à le don de courir à la vitesse du vent puis pourchasser par des bisons, c'est à prendre peur tellement c'est laid à l'écran. Mais pas de panique, comme quoi il est parfois essentiel de regarder un film jusqu'au bout. La suite est tout autre et commence à prendre forme, tout devient poétique et même si l'on voit que les effets numériques sont assez voyant et bien le tout est mieux construit. Baston dans une boule de fer, une femme dans une cage d'or, un ennemi qui n'est autre que Nicholas Tse qui donne l'ordre de tuer des villageois, ce passage est magnifique. Le casting se dote aussi de Cecilia Cheung, Hiroyuki Sanada (Le Dernier samouraï). Au final il y à du bon comme pas mal de faiblesses, sans être un chef-d'œuvre comme dit sur l'affiche, Wu ji à du charme, avec une musique qui rentre dans les oreilles pour atteindre le coeur. Je termine en posant encore une note sur Nicholas Tse qui décidément est vraiment un acteur saisissant.
Wu-ji est un très bon film asiatique qui nous charme beaucoup grâce à cette belle histoire et de ses belles images.
Ce que je retiens le plus dans ce film est l’esthétique des images et du décor. Ce beau mélange de couleurs donne beaucoup de charmes et donne la sensation que le film est un rêve. Certains plans m’on fait penser au secret des poignards volants de Zhang Youmi. L’histoire est très belle et se montre parfois assez émouvante. Elle possède un mélange de romance et d’actions très réussi. Par ailleurs, les scènes d’actions sont bien appliquées. Le film est accompagné d’une bande son agréable et très asiatique, et d’un casting de qualité.
Ce qui gâche un tout petit peu l’esthétique du film, ce sont certaines apparitions d’effets spéciaux qui sont un peu bizarres et donne une impression d’avance rapide (à certaines moments lorsque les chevaux galopent par exemple). Cela donne au film un côté délire, ce qui est dommage car l’histoire est vraiment sérieuse.
Wu-Ji est donc un très bon film asiatique qui est très agréable à voir grâce à ses belles images.
Ce film est une catastrophe. Un cauchemar psychédélique, aux couleurs affreuses, aux défauts innombrables, qui donne envie de fermer les yeux pour nous épargner un tel supplice. 0/5
Une débauche d'effets spéciaux pas toujours utiles et dont certains sont franchement laids. Les plus beaux plans sont après tout les moins numérisés ! Ce conte mythologique aurait gagné à être un peu plus simple. La réalisation est très soignée (mis à part les quelques scènes où les effets spéciaux pêchent par leur faiblesse) et prouve le grand talent de Chen Kaige. Après "Adieu ma concubine", Kaige se renouvelle en adoptant une réalisation autrement plus rapide, brutale et nerveuse. C'est ce qui sauve le film : aucun temps mort ! On sort du film décoiffé mais pas sûr qu'on en garde un souvenir impérissable ! A l'inverse d'"Adieu ma concubine"...