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Carne
74 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Premier film de Russel Mulcahy, Razorback est un film à l'ambiance putride réussie et visuellement très travaillée et très impressionant. Malgrès un manque de moyen évident (On ne voit jamais le razorback en entier à l'écran), Razorback reste un film de série B prenant qui laissait envisager une très bonne carrière à Russel Mulcahy (Excellents Highlander et Résurrection, pitoyable La Malédiction De La Momie) et à Gregory Harrison qui n'a pas du laisser un souvenir impérissable comme l'a fait Bruce Campbell avec Evil Dead. A voir absolument même si la musique rétro peut rebuter aux premiers abords car le scénario est vraiment bon.
Musique "légèrement" dépassée, scénario effectivement comparable aux Dents de la mer (mais sur terre), pas assez de plan du rhino-sanglier, ni sur ses violences destructrices (sur les humains notamment)... Pourtant, ce film porte bien dans le domaine de l'horreur, et le climat créé est digne d'un film du genre. Mais il date, donc en plus des effets spéciaux de l'époque, l'histoire est adaptée à la mode des films des années 80. Ceci explique donc certaines choses.
Un film d'horreur au dessus de la moyenne. Les personnages ne ressemblent pas à grand chose et le scénario tient sur une page, mais il faut reconnaitre que la mise en scène de Russell Mulcahy est bluffante et quelques scènes vraiment très réussies. C'est du bon travail d'artisan, avec quelques couleurs assez étonnantes et un jeu de lumière parfois étonnant. Convaincant dans l'ensemble.
Avouons le tout de suite, "Razorback" est un nanar des années 80 qui a terriblement mal vieilli. L'histoire est une énième variante des "Dents de la mer" sans aucune originalité, la musique au synthé est devenu top ridicule avec le temps et les acteurs ne sont pas de premier ordre, tout comme les effets spéciaux d'ailleur. Pourtant malgré tous ces défaults, le film a réussit à acquérir le statue de film culte, principalement pour son originalité esthétique extravagante et tellement représentative des années 80. Il faut dire que son réalisateur n'est autre que celui qui a forgé l'image d'un des groupes les plus symbolique des années 80: Duran Duran. En pleine gloire Russell Mulcahy se voit donc proposer de réaliser son premier film qu'il accepte plus sur conseil de son agent que par choix personnel. Une décision qu'il regrettera vite au moment du tournage découvrant la nullité de son scénario et certains choix malheureux de la part de la production. Mais grace à son experience de prè de 800 clips (!) et a force d'astuces et de débrouillardise, il va réussit bon grès mal grès à développer une esthétique mélangeant le kitsch des années 80 et un style techno décadant proche de "Mad Max". Peu importe les faux raccords ou la continuité des plans, il faut que chaque plan soit beau quitte a ce qu'ils paraissent artificiels. Un petit passage à la salle de montage, spécialité du réalisateur, qui nous gratifie de quelques raccords très osé et inédit au cinéma et vous avez un sauvetage en bonne et due forme de ce qui devait être au départ un bon gros navet. Une virtuosité qui lui permettra de réalisé son chef d'oeuvre "Highlander" avant que le vent des années 80 ne tourne et qu'il ne sombre à nouveau dans le film de série B mais sans parvenir à renouveller l'exploit réalisé sur ce film.
Un film d'horreur ultra-stylisé à propos d'un sanglier tueur et réalisé par Russell Mulcahy qui, faute d'une histoire vraiment originale, s'attarde à soigner chacun de ses plans. "Razorback" est un symbole de la naissance du video-clip au début des années 80, un film ancré dans la mode "mad max" et de la pop-music avec les consécrations planétaires de Mickael Jackson et de Madonna. Une époque d'esbrouffe visuelle et de clichés désormais révolue mais que l'on réappréciera pour l'avènement d'une génération de réalisateurs-clippeurs tel que Adryan Lyne ou Tony Scott. Russell Mulcahy promettait de très grandes choses et son "Razorback" démontre à quel point le réalisateur pouvait maîtriser sa caméra. Une prouesse qu'il ne rééditera seulement qu'avec "Highlander", son ultime chef-d'oeuvre. Depuis, on attend toujours son retour...
Razorback est un film de serie B plutôt réussi du réalisateur Australien Russel Mulcahy. La photographie est belle, de superbes couchés de soleil, ainsi qu'un jeu avec la lumiere intérréssant. l'esthétique de l'image est travaillée et c'est un régal pour les yeux. L'intrigue à du mal à démarrer à cause de quelques longueurs mais une fois que c'est parti les effets spéciaux sont supers, et il y a de trés bonnes scènes d'actions digne d'un gros film americain. Attention ce n'est pas un film d'horreur gore banal, c'est du cinema. Bon ok Les acteurs ne sont pas térrible notamment le héros et sa femme. Par contre le vieux chasseur touché par la fatalité est trés bon. Le decor australien (poussiere,boue,chaleur) est ses paysan sont tres bien reconscrit par moment à la limite du western Razorback est un film au sujet special a ne pas prendre de haut. La scène dans la voiture avec la journaliste est horrible et terriblement réaliste.
"Les dents de la mer" en Australie avec un sanglier de la taille d'un rhinocéros qui tue des gens à la place d'un requin...Y'avait de quoi faire un film ridicule, et Russel Mulcathy n'avait même pas voulu lire le scénario, croyant qu'on se fichait de lui. mais le destin l'a rattrapé, et il s'est tout de même retrouvé aux commandes de ce projet...qui sera, en temps que premier long métrage, son passeport vers Hollywood. Et bien, il s'en est terriblement bien sorti, et a réussi à faire passer la pilule grace à une esthétique et à une atmosphère renversantes, pleines de poésie noire. Les acteurs sont convaincants et les deux fréres dégénérés restent effrayants. Les effets spéciaux n'ont pas pris une rides, Mulcathy préférant l'intimisme et la suggestion. Je conseille vivement ce film qui est une bonne série B, distrayante et curieuse sur le plan esthétique.
Il fut un temps où Russell Mulcahy était un prometteur réalisateur australien, preuve avec ce film angoissant, claustrophobique des géants déserts du bush australien, sur un énorme sanglier ravageant les quelques hameaux de la région. Peu de clichés, une violence plutôt crue, des personnages bien joués et une mise en scène stylisée rendent ce film attrayant et un des plus intéressants de son époque...Peut être pour Russell à court d'imagination et de bons films, le salut pourrait venir de son retour en son pays natal à l'image de Philip Noyce (avec "Le chemin de la liberté").