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LorenzoM
16 critiques
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2,0
Publiée le 8 juillet 2012
L'idée de départ de ce film d'horreur de Russel Mulcahy (oui, oui, le même qu'Highlander...) est excellente. Un bon gros sanglier dévaste tout sur son passage dans le bush australien, le ton est donné. Il n'est pas la pour rigoler, le gros pèpère! Malheureusement, force est de constater que notre ami le suidé, malgré une ambiance poisseuse assez bien amenée, a bien du mal à faire le poids face au terrible requin de Spielberg qui s'est fait les crocs quelques années auparavant sur de joyeux baigneurs. De plus, il commence à sérieusement porter le poids des ans... Bref, l'effroi n'est malheureusement pas au rendez-vous, et c'est bien dommage. Mention particulière également à la manière ultra-caricaturale de représenter les habitants du bush australien comme des attardés du bulbe (notre ami le tueur sauvage de Wolf Creek en est un autre bel exemple beaucoup plus récent)... Et dans ce cas, cela nuit fortement à la crédibilité et à l'intérêt de ce film qui n'a de culte que l'âge et le petit budget...
Un film d'horreur ultra-stylisé à propos d'un sanglier tueur et réalisé par Russell Mulcahy qui, faute d'une histoire vraiment originale, s'attarde à soigner chacun de ses plans. "Razorback" est un symbole de la naissance du video-clip au début des années 80, un film ancré dans la mode "mad max" et de la pop-music avec les consécrations planétaires de Mickael Jackson et de Madonna. Une époque d'esbrouffe visuelle et de clichés désormais révolue mais que l'on réappréciera pour l'avènement d'une génération de réalisateurs-clippeurs tel que Adryan Lyne ou Tony Scott. Russell Mulcahy promettait de très grandes choses et son "Razorback" démontre à quel point le réalisateur pouvait maîtriser sa caméra. Une prouesse qu'il ne rééditera seulement qu'avec "Highlander", son ultime chef-d'oeuvre. Depuis, on attend toujours son retour...
Ce film dégage une poésie étrange et envoûtante, une sorte de vision crépusculaire, avec ce soleil qui se couche sur des amas de fer rouillé, comme sur les ruines d'un monde ancien, ou qui filtre, telle une improbable bénédiction sur l'enfer, à travers les rayons d'une vieille héolienne... Personellement, je l'ai ressenti comme une métaphore de l'Humanité finissante. Ce sanglier monstrueux et plein de fureur, qui charge sans qu'on puisse l'arrêter dans un monde de décombres et de désespoir (il n y a qu'à voir l'ambiance qui règne en ville et dans l'usine) pourrait symboliser tout à la fois une revanche de la nature sur l'Humanité (sur la quelle elle reprendrait du terrain) et un rejaillissement de l'inconscient humain, maléfique et sauvage, puisque finalement, on ne sait plus très bien qui est la véritable bête : le sanglier ou les deux bouchers ? On a l'impression que ces deux maux se confondent, et alors le porc aussi pourrait aussi être vu comme une incarnation de la barbarie humaine (parcequ'avec la tronche qu'il a, on pourrait supposer qu'il est issu d'une manipulation génétique, ou bien d'une pollution quelqu'onque, etc...).
En tous cas, la conclusion pourraît être que ce monde, que nous croyions avoir domestiqué et élevé à notre image, est en fait en train de revenir à lui et à la sauvagerie des premiers temps. La bête apparaît commme un mauvais présage. Bientôt, il n y aura plus qu'un désert inhumain, dans le quel vivront des bêtes sauvages et meurtrières (qui pourront avoir l'apparence d'un homme sans en avoir l'essence), errant sans autre conviction que celle du carnage et du ressentiment (nature/humanité)... ressentiment aussi pour les impossibles frangins, d'ailleurs, qui n'ont pas l'air d'apprécier la civilisation beaucoup plus que le Razorback.
Et je trouve que tout ça est très bien fait (comment arriver à faire naître beauté et angoisse avec seulement deux balles et un tas de vieux déchets ?), cru et complètement délirant !
atention films choc et insoutenable! exteme violence,cruauter,course pursuite a la mad max,claustrophobie,sanglier monstreuxet tres bon zeste de peur je me suis toujour demander comment un film peu autand efrayer jai eu plus peur devant ce film que dans braindead a voir mais ce film n'est vraiment pour les poule mouillier un film dans la ligner d'aracnophobie a VOIR .
ce n'est pas une bombe mais bon il y a qelques scenes qui valent le detour dans le genre bien craignos !! malgré le senar qui n'est pas au top niveau il y a des moments sympas un peu perchos dans le desert sauf biensur quand il y a ce ouf de sanglier qui veut tout ravager sur son passage ... bref, a voir mais sans se forcer d'aller jusqu'a la fin .
Quelque part entre le nanar et le chef d'oeuvre flotte Razorback, cet OVNI qui, malgré des limites évidentes, marque la mémoire par ses tableaux toujours originaux, et parfois même inoubliables.
On peut aimer ou détester cette ambiance crépusculaire, mi-désertique mi-mécanique, qui mêle le second degré avec des moments de véritable intensité dramatique, par exemple lorsque Carl Winters évoque la mort de sa femme sur une musique envoûtante d'Iva Davies.
Un bon petit film des années 80, qui n'a certes pas toujours bien vielli mais dont l'ambiance fantasmagorique continue de flotter jusqu'au bout. L'histoire, relativement simple, d'un sanglier géant destructeur ne sert que d'allégorie à l'épreuve du deuil que le personnage central doit faire face suite à la perte de sa femme. De ce principe émane une succession de plans assez esthétiques, parfois désuets à l'heure d'aujourd'hui, mais ià replacer dans le contexte et les techniques de 1984. L'Australie apparait de nouveau comme le pays de tous les excès et délires, et plusieurs personnages secondaires sont judicieusement imprégnés de cette atmosphère de folie qui règne sur cette pesante histoire. Les douleurs morales cèdent ensuite le pas au combat bien réel avec le monstre, certes pas très convaincant, mais l'ensemble reste un spectacle décalé, surprenant, assez unique en son genre.