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Cinéphiles 44
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2,0
Publiée le 20 octobre 2016
Une suite tant attendue près de dix années après le premier volet. Mais il faut parfois savoir laisser les fantasmes en tête. En effet, Sin City : j’ai tué pour elle est un échec. Ce qui a fait le succès du premier, c’était la révolution numérique ultra retravaillée. Cette fois, l’image semble inachevée, une trame en attente de post-production. Ensuite, l’effort dans les dialogues est déplorable. Les personnages parlent peu et le font mal, ils n’ont rien à dire. Le monologue d’introduction énerve presque. Les personnages masculins sont sans vie et très fades. Même la superbe Eva Green semble se retenir de ses performances. Heureusement, Jessica Alba, qui se fait très rare à l’écran dévoile une prestance qui va au-delà de sa plastique. Celle-ci donne la mélancolie que chaque spectateur attendra de son personnage. Sin City : j’ai tué pour elle laisse un goût amer qui nous fait regretter de s’être ruer à voir cette suite. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un vrai choc visuel : des images en noir et blanc, très contrastées, un graphisme de bandes dessinées [quelques objets sont en couleurs comme la robe d’Eva Green ou le sang (rouge ou blanc selon les scènes)]. Les combats sont filmés et chorégraphiés comme ceux des films d’arts martiaux. Sans oublier une brochette d’acteurs : Mickey Rourke (méconnaissable), Jessica Alba, Joseph Gordon-Lewitt, Ray Liotta et Bruce Willis. Sans oublier Eva Green (la femme pour qui on tue), au corps souvent nu, magnifié par l’éclairage qui en rehausse l’érotisme. L’histoire à Sin City (anciennement Basin City), la ville du pêché, sert de prétexte à ce feu d’artifices visuel.
pour n'avoir ni vu le premier film ni lu les comics, je me suis juste régalé en regardant ce second opus en 3D, dont la beauté formelle est juste une référence visuelle, rivalisant de profondeur, de subtilité dans les touches de couleurs. La forme en référence aux polars des années 50 dans la narration, le montage nerveux et la noirceur des personnages sont assumés et fascinent le spectateur jusqu' à la dernière image.
Sin City : J'ai tué pour elle est un film correct mais clairement moins bon que le premier. Le graphisme est toujours aussi intéressant (avec cette constante noir et blanc parsemée de quelques couleurs) même s'il n'y a plus la surprise du premier volet. Le casting pourtant est plutôt bon. Eva Green est très bien en femme fatale manipulatrice. Josh Brolin remplace plutôt bien Clive Owen. Bruce Willis est très bon. Jessica Alba se débrouille bien. Mickey Rourke est toujours aussi charismatique. Quant à Joseph Gordon-Levitt et Rosario Dawson, ils se défendent bien. Les seconds rôles sont bien interprétés. Les quelques scènes d'action sont pas mal et le graphisme du film les met bien en valeur en donnant une vrai impression de lecture de comics. Après l'histoire est nettement moins intéressante, et manque un peu de rebondissements et surtout de liens entre les histoires. Un film plutôt divertissant.
Il aura fallu attendre 9 ans pour enfin avoir une suite à Sin City sorti en 2005. Et c'est donc Sin City J'ai Tué Pour Elle qui disons le tout de suite, fait très bien le job. Alors certes j'ai trouvé que l'histoire était le défaut majeur de ce film mais elle reste plaisante à suivre. Et si elle est plaisante c'est grâce à l'esthétisme qui est absolument formidable! Visuellement c'est parfait avec ce style si particulier qui nous en met plein les rétines. Oh que c'est beau! Je me suis dit ça à chaque scène. C'est un régal à voir et la réalisation de Franck Miller et Robert Rodriguez est époustouflante! Et que dire des répliques qui sont la deuxième grande force du film. Elles sont cinglantes, violentes et drôle et surtout nombreuses pour notre plus grand plaisir. Certaines resterons clairement dans les anales. Par contre j'ai été un peu déçu par les personnages qui sont moins classes que dans le premier même si certains sortent du lot. Mais le casting reste bon avec une Jessica Alba magnifique, Josh Brolin, Eva Green ou encore Joseph Gordon-Levitt qui campe un bon rôle même si spoiler: sa mort est trop simpliste . D'ailleurs j'ai trouvé qu'à partir de ce moment la, l'histoire perd un peu en intérêt. Mais la fin quant à elle est plutôt bonne. Malheureusement on ne peut pas en dire autant de la b.o. qui est assez moyenne. Au final Sin City J'ai Tué Pour Elle est à voir car visuellement je le redit mais c'est vraiment une dinguerie!
Tout ce qu'il ne fallait pas faire : se reposer sur ces lauriers et proposer un film qui tourne à vide. Robert Rodriguez et Frank Miller ont pensé qu'en resservant le même concept mais avec 3 segments au lieu de 5 ou 6, le contrat était rempli, hélas non !! Il y a, en gros, deux axes narratifs dans Sin City 2 (deux histoires de vengeance...) et ça se complait dans une violence redondante, ça reprend des personnages (ceux de Mickey Rourke, Bruce Willis Jessica Alba..) dont on se fout pas mal et ça tourne en rond et ça n'en finit pas... Pour autant, le film a des qualités esthétiques indéniables; le graphisme est toujours très travaillé, les transitions entre les scènes sont plus inventives et, il y a un peu plus de couleurs, aussi. Quant à Eva Green, elle trouve ici LE rôle de femme fatale de sa carrière !! Sa présence érotique est aussi vénéneuse que dangereuse et vaut le détour. Mais c'est bien maigre. Une déception.
Critique de "Sin City 2". Je n'ai pas vu le premier film ni les comics. C'est par pur hasard que je suis tombé sur ce film, et j'ai plutôt apprécié. Le décor cartoonesque donne une ambiance sublime au film. L'effet blanc noir donne un bel air années 50. Le film a un univers propre à lui parfaitement assumé. Le casting est riche en grands acteurs et actrices. L'histoire est intéressante et captivante. Un film d'une violence sombre qui nous rappelle Tarantino. 3/5
Il ne suffit pas d'avoir un bel esthetique pour faire un bon film. C'est le problème de "Sin City j'ai tué pour elle" qui mise tout sur l'image ( en plus certaines images de sinthèses sont complétements loupées ) et qui laisse de coté le scénario. Du coup on se retrouve devant un film plat devant lequel on ne resent aucun enjeux dramatiques puisque ses personnages sont tous aussi ininteressants les uns que les autres. À voir seulement pour le plaisir des yeux.
Neuf ans après la claque de "Sin City" qui proposait une esthétique bluffante, une nouvelle aventure voit le jour, et parvient à conserver le même esprit. Triomphant là on l'on aurait pu craindre une éventuelle catastrophe à but lucrative, "J'ai tué pour elle" permet de re-découvrir cette ville si particulière au charme envoûtant. Une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales où le crime, le péché et le vice sont rois. L'intrigue bien qu'un léger un ton en dessous de son aîné, suit les mêmes chemins en proposant les aventures croisées de trois personnages. La construction est habile, sans incohérence, bien quelle soit beaucoup moins recherchée et audacieuse que dans le premier volet. La narration est encore un vrai régal, l'utilisation d'une voix-off fait également l'originalité de l'oeuvre et permet de rythmer les séquences. A la réalisation, Frank Miller et Robert Rodriguez livrent une oeuvre visuellement époustouflante grâce à un graphisme unique et techniquement maîtrisé. L'image reste somptueuse grâce à de magnifique plans en noir et blanc revisités qui mettent en relief le torrent de violence qui se déchaîne au fil des histoires. L'ambiance poisseuse qui règne est délectable, dans cet univers sanglant où les meurtres pullulent. Le métrage réunit une multitude de grande gueule du cinéma américain, allant de Mickey Rourke à Bruce Willis (dont le rôle tient davantage du caméo) en passant par Josh Brolin, Ray Liotta et Joseph Gordon-Levitt. Les deux touches féminines apportées par Jessica Alba et Eva Green, toutes les deux excellentes, contribuent à ce casting impressionnant. Ainsi, "Sin City : j'ai tué pour elle" constitue une très bonne suite qui grâce à son côté sombre envoûtant et à son esthétique unique parvient à offrir un divertissement de grande qualité.
Les retrouvailles avec cette bonne vieille ville pervertis de sin city sont à la hauteur pas du tout décevant on est complètement dans l esprit du premier volet même si il fait l avouer un ton en-dessous
Visuellement le film est le même toujours au top dans son idée l esthétisme général donne toujours la particularité de là bd à ce film et on se régale la ville fascine !. On peut juste reprocher une approche un peu différente de Franck Miller qui a pris les rennes sur ce volet.
Le scénario est déjà bien moins étoffe , les histoires sont presque banales surtout celle de Johnny qui n apporte pas grand chose... Franck mille à la fâcheuse tendance à miser plus sur le côté physique majeur dénude que sur l enrichissement de son histoire et des spritagonisted ....Eva Green se démène et s en sort bien mais à quel prix ! Tous sur le physique nue tout le temps, Marv perd de sa splendeur il est quand même le personnage mythique de sin city il est là une sorte de second rôle qui apparaît dans chaque récit... De plus il manque du liant à ses histoires c est confus... Il manque ce rythme effrénée du premier volet dans sa mise en scéne on est pas pris dans la folie dont nous avouons le malin plaisir à avoir !! Ici il y a même des longueurs ! On est moins excité les dialogues ne sont plus si fascinant, la bande sonore que j adorais ne me fait aucun effet ici...alors oui on fait défiler une multitude de belle gonzesses presque tout le temps nues... Jessica Alba est transparente, Bruce Willis inutile , seul Josh Brolin se fond avec brio dans l'univers....
Il y a heureusement ce plaisir et cette fascination pour cette ville et ses habitants qui nous font le regarder avec un étrange plaisir en se demandant à chaque tournant d une rue ce que nous allons y trouver !!
En 2005, "Sin City" avait fait forte impression, avec sa violence stylisée, ses graphismes façon comic book, et son ambiance de film noir. Presque 10 ans plus tard, Rodriguez nous propose une suite, qui reprend la plupart des acteurs (Clive Owen a cependant été remplacé par Josh Brolin), ainsi que des nouveaux venus (Joseph Gordon-Levitt, Eva Gren, ou Christopher Lloyd dans une courte apparition !). L'effet de surprise étant passé, "Sin City: A Dame to Kill For" n'offre pas grand chose de neuf, et se voit même par moment trop numérisé, et donc artificiel visuellement. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir. Les visuels sombres sont soignés et fluides (jeux entre couleurs et noir et blanc, décors sinistres...), la galerie de "gueules" est toujours aussi charismatique, et l'intrigue usant de femmes fatales est agréablement vénéneuse. L'ensemble donne lieu à un polar divertissant qui ne fait pas honte à son prédécesseur.
Le premier m'avait moyennement plu mais celui-ci ne m'a pas plus du tout. Le scénario ne ressemble à rien, c'est mal filmé et on ne rentre jamais dans le film. Impossible en outre de s'attacher aux personnages.
Un film qui déçoit, sûrement a cause de l'absence de Quentin Tarantino a la réalisation, un film donc bien moins bon que le précédent, mais qui reste bon quand même. Le style graphique reste le même que pour le premier opus. Les même personnages que dans Sin City premier du nom sa fait toujours plaisir. A voir avant le premier évidemment.
Gardant et sublimant le modèle graphique de son aîné, Sin City 2 n'est pourtant pas à la hauteur niveau scénario. Peut-être maquait-il cette fois la patte de Tarantino pour le mettre au niveau. Toujours est-il qu'on se lasse porter dans les méandres sanglants et crasseux de Sin City avec une délicieuse culpabilité.