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Klorayn
11 critiques
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3,0
Publiée le 18 septembre 2014
Toujours la superbe patte de Miller/Rodriguez, visuellement parlant rien à redire ! Mais où est passé le fond qui existait dans le premier film ? Où est l'intéret qui nous permet de rester concentrés et admiratifs ? Les acteurs sont bons, mais le scénario est plutot fide. Aussi le ficelage laisse à désirer : des longueurs sur certainzs histoires, et d'autres passées à la trappe. Il n'apporte pas grd chose à son prédecesseur.. Dommage ! C'est bien de le voir, mais ça ne vaut pas le premier, loin de là !
Les suites sont souvent décevantes. Celle ci est tout a fait dans la ligne du precedent , la beaute des images est superbe , pour une fois la 3d pas mal et le debut du fin est scotchant. Quelques petits moment plus faible mais l'ensemble est vraiment bien.
Visuellement toujours fascinant, une atmosphère sensuelle et crasse à la fois le duo Rodriguez-Miller signent une suite cohérente et assez élégante pour ravir les amateurs mais il faut avouer que le scénario est un peu bâclé et que, même si c'est un ravissement, Eva Green efface un peu trop les autres personnages.
Alors oui, avec le temps, ceux qui en avaient pris plein la rétine et vu Sin City comme un pionnier de ce genre sujet à débat (on adapte pas la BD, on anime la BD à l'écran) risquent d'être un poil déçu par cette suite qui s'est fait attendre.
En 2014, l'effet de surprise n'est plus là et il est plus difficile d'en avoir plein les yeux. Heureusement, la sauce prend toujours pour peu qu'on soit amateur du style à la base. Les histoires de Frank Miller sont toujours aussi prenantes et Rodriguez prends toujours son pied à mettre ça en image. Fort heureusement aussi, les acteurs se prennent au jeu et ne se laissent pas décourager par la recrudescence de fonds verts.
C'est un bonheur de retrouver Mickey Rourke, Jessica Alba et Rosario Dawson. Bruce Willis est cependant un poil effacé. Côté new casting, Joseph Gordon-Levitt et Josh Brolin sont immédiatement attachants mais c'est Eva Green qui nous éblouie par l'énergie de femme fatale qu'elle réussi à déployer, aidée par une imagerie qui semble avoir été faite uniquement pour elle et, il faut le dire, un capital érotisme conséquent^^
Pour le coup, seul l'arc de Nancy et Hartigan censé être la véritable suite est décevant alors que les préquelles et histoires auxiliaires sont bien plus attrayantes.
Globalement, on a quand même bien le Sin City qu'on venait voir mais pas une œuvre qui transcende le premier opus. J'ai le sentiment qu'on aurait pu mixer les deux films en un seul ou au contraire diviser tous les arcs indépendamment comme ça a été fait sur la version Directors Cut. (nul doute que ce sera le cas avec une prochaine sortie dvd).
Ici Robert Rodriguez réussi le tour de force de faire une suite presque meilleur que le premier volet des aventures de la Sin City. Ce nouvel opus reprend les codes qu'il a instauré en 2005, mais j'ai le sentiment que cette fois chaque scènes, chaque images ont était autant de raison pour créé des tableaux splendides et effrayants à la fois. Le cachet qu'ajoute le noir et blanc aux images, les jeux de lumières et le cadrage parfaitement maîtrisé, on ne peut alors plus nier que Rodriguez élève le cinéma au rang d'art. La ville n'aura jamais paru aussi belle et dangereuse. Ce nouveau Sin City est placé sous le signe de la vengeance et cette fois les différents protagonistes de l'histoire vont se rencontrer ! On en apprend alors plus sur leurs passés ce qui permet de revoir le premier épisode d'un nouvel œil en comprenant alors mieux les relations qu'entretiennent les personnages. Justement, les personnages, fidèles à eux même, toujours aussi trash qu'attachant. Marv est toujours "un gladiateur tombé dans la mauvaise époque", Nancy est sans doute celle qui à le plus évolué, comme rongé par la noirceur de la ville elle passe de fille ingénue et un peut naïve à femme fatal en quête de vengeance. Et on fait la rencontre de Dwight avant son opération de chirurgie (voir "Sin City"). Maintenant on passe aux nouveaux, et quels nouveaux ! Joseph Gordon-Levitt, que j'adore ! Joue un personnage fraîchement débarqué à Sin City qui, au départ, semble incompréhensible, mais en réalité fini par être une très bonne incarnation de la ville. Et cocorico mes amis ! C'est sans doute Eva Green qui tiens le rôle le plus intéressant des deux derniers films ! Elle fait l'objet des plan les plus travaillé et le peu de couleur dont elle bénéficie (le vert de ses yeux, référence au "Green" de son nom ?), la fond vraiment sortir du lot. Un film réussi de bout en bout avec cette ville, intemporel, sorte de paradis déchu où les anges sont des prostituées qui ont troqué leurs ailes contre des armes automatiques. Une espèce de Gotham City (Frank Miller à écris des Batman, "Year One", "The dark knight returns" avant d'écrire "Sin City") où Bruce Wayne se serait fait abattre en même temps que ses parents ce soir là dans Crime Alley. J'adore l'univers, les personnages, les histoires...Un nouveau film fait son entrée dans mon panthéon cinématographique !
En dépit d'un visuel toujours aussi travaillé, le film pâtit d'un scénario faible sur le plan des situations, creux sur les personnages, et tenant de la logorrhée sur les dialogues. Tous les comédiens ne s'en sortent pas très bien d'ailleurs. Les actions ne décollent jamais vraiment et le film ne prend jamais le pas sur la vignette de BD.
Sans Quentin Tarantino pour les épauler dans cette suite à la claque qu’était Sin City en 2005, Robert Rodriguez et Frank Miller peinent à adapter le roman graphique de ce dernier et signent un long-métrage qui ne donne au final moins l'impression d'être une suite que d'être simple fan-film du premier. Retrouver l’univers visuel très sombre, réalisé grâce à des tournages sur fonds verts, n’étant plus une surprise et pouvant même être jugé un peu dépassé, le défi pour rendre ce second opus aussi enthousiasmant que le précédent se devait de passer par la joie de retrouver ses personnages dans de nouvelles aventures et par un usage ingénieux de la 3D. Le comble vient justement que, même en 3D, les images ont moins de profondeur de champ que celles du premier film en 2D. De plus, les deux coréalisateurs semblent incapables, d’une part, de rendre leurs héros attachants, et d’autre part, à donner une quelconque cohérence à leur scénario. Allant jusqu'à mélanger de façon confuse des éléments antérieurs et postérieurs aux événements du premier film, ils n'arrivent pas à chapitrer clairement leur récit mais créent au contraire un méli-mélo narratif dans le seul point d'ancrage semble être le personnage d'Eva Green et son pouvoir d'attraction sur les hommes qui l'entourent. Mais, sans jamais donner d’enjeux plus intéressants que cette obsession sexuelle ni de profondeur aux ambitions de ses protagonistes, l’absurdité avec laquelle Miller imagine cette ville aux antipodes de ses propres idéaux ultra-conservateurs devient d’autant plus pesant que, comme à son habitude, Rodriguez semble s’en amuser pour nous servir un nouveau cartoon aussi creux que faussement subversif.
Finalement, après 9ans, le tant attendu deuxième volet de la saga est disponible sur vos écrans ! Je suis généralement déçue d’un film que j’attends, surtout depuis autant de temps (notons qu’entre temps Frank Miller à réalisé The Spirit qui est un navet sans nom), mais laissez-moi vous dire que ça faisait longtemps que je n’étais pas sortie d’un cinéma aussi ravie (depuis Frozen en fait). Cela se ressent dans l’intention même du film : la volonté de reprendre les mêmes éléments qui ont fait du premier un bon film. On retrouve en effet tout cet univers de comics en noir et blanc teinté de couleurs vives par endroits caractéristique de Sin City. Esthétiquement parlant c’est juste magnifique, même s’il réutilise la bonne recette du premier : incroyables jeux de lumières et d’ombres (magnifique scène où spoiler: Ava et Dwight couchent ensemble et qu’ils sont littéralement striés par les persiennes des fenêtres), de formes découpées, de silhouettes animées (notamment pour les scènes de combat). La violence est également au rendez-vous, fortement atténuée par le noir et blanc de l’image mais qui provoque tout de même certains vertiges. Et violence il y a car c’est encore le thème de la vengeance qui rythme l’histoire (décidément c’est mon genre de film) puisqu’il s’agit spoiler: dans un premier temps de se venger d’Ava (intrigue nouvelle de ce volet), puis de Roark (filiation du premier film). J’ai d’ailleurs tout particulièrement apprécié que cela se fasse dans cet ordre : on regarde la moitié de film en se disant qu’on a de nouvelles histoires, en entr’apperçevant les anciens personnages et avec quelques rapports tout au plus, et… surprise ! La deuxième partie du film c’est la suite du premier ! Comment jouer la surprise et les attentes des fans, Frank Miller je vous dit bravo. Ainsi les acteurs principaux (Mickey Rourke, Jessica Alba, Bruce Willis, et Jamie Chung, trop badass dans son rôle) sont-ils rejoints par des petit nouveaux qui ne sont pas moins que des têtes d’affiches (il y a même Lady Gaga : physiquement elle incarne bien le style de Miller, même si son rôle est plus que tertiaire). J’avais quelques doutes sur la présence d’Eva Green et les premières minutes du film où elle apparaît m’ont fait peur, mais par la suite, elle incarne parfaitement le rôle de la salope (qui lui sied parfaitement), son jeu est juste incroyable et m’a donné envie de personnellement aller lui placer une balle entre les deux yeux. Quant à Joseph Gordon-Levitt, je ne vais pas blâmer sa présence car c’est un plaisir pour les yeux que de le voir et son jeu est très bon dans ce film, mais rétrospectivement, on se demande à quoi sert son histoire car au final (en dehors du fait spoiler: de montrer que Roark avait un autre fils et qu’il s’en fout royalement? ), elle aurait très bien pu ne pas être racontée que le film n’en aurait pas souffert. Est-ce l’histoire de SinCity qui est raconté au travers du personnage, cette ville « pourrie » qui détruit tout et ne laisse que la mort derrière elle ? D’ailleurs j’ai été ravie de retrouver les mêmes décors que dans le premier tome, la colline qui surplombe la ville, le bar où Nancy danse, la « vielle ville »… On aperçoit même les quais d’où Marv sauve Nancy à la fin. En effet beaucoup d’éléments sont des renvois au premier film (Roark qui ordonne à Nancy de crier) mais on remarques même certaines connivences au sein même du film : spoiler: dès la première rencontre entre Marv et Manute on sait que s’en suivra plus tard un combat épique . Ce qui fait le charme du film c’est qu’il s’affirme pleinement dans son identité comics (en des temps où les films comics ont tendance à confondre bancalement les genres) : Mickey Rourke qui conduit à 200km/h sans regarder la route, les caractères même des personnages qui sont de vrais clichés (Ava,spoiler: la salope qui tue son mari riche par un stratagème pervers , Nancyspoiler: la petite fille sauvée qui va chercher à se venger en ayant des apparitions de son sauveur dont elle est tombée amoureuse… ) et de tout façon, le style même du film est imprégné de l’univers comics dans son esthétique. C’est d’ailleurs un miracle que pour une fois j’apprécie la 3D dans un film : pour une fois la 3D est utile et rend service à l’esthétique du film au lieu de rendre tous les décors dégueulasse, et c’est sûrement dû à l’effet noir et blanc du film appuyé par un fort contraste.
L'originalité ne faisant plus la surprise, il n'en reste que cette ambiance des années 50, avec son esthétisme de BD en noir et blanc, magnifiée de quelques couleurs intenses, est superbe!! C'est un régal pour les yeux et met en valeur cette ville torturée avec le charisme de ces personnages sombres et violents que l'on suit de l’intérieur avec leurs voix off. Plusieurs histoires qui se suivent (ou pas...) et qui s’entrelacent comme ses protagonistes, se passant tantôt avant tantôt après le premier film, tout n'est pas forcément très clair mais cela s’arrête bien trop tôt.. De plus la 3D marche ici très bien et accentue l'atmosphère "BD", c'est assez rare pour le faire remarquer.
Fan du 1er, je n'ai pas retrouvé dans cette suite tout le style du premier opus. Les effets visuels sont dans celui-ci bien plus travaillé et fun mais c'est tout. Le film commence fort mais l'histoire des personnages prend beaucoup trop de place, surtout quand on en arrive à Eva Green qui joue comme un flan et qui a été castée, tout comme dans 300, uniquement pour afficher sa silhouette et surtout ses loches. J'étais blasé des scènes d'action et des méchants toujours aussi con. Bref, le coté brut du 1 m'a manqué.
Nous y voilà, 9 ans après le premier volet, et beaucoup moins longtemps pour moi. J'avais vraiment beaucoup aimé Sin City, si l'on enlevait le fait que les liens entre les personnages étaient plutôt flous.
Là on a toujours un film choral, on retrouve des personnages du premier opus, on en insère d'autre, on remplace Clive Owen par Josh Brolin, et on recommence.
Déjà, la 3D est pas top, on en a vu des pires, mais avec un film comme Sin City, qui est une révolution esthétique tout de même, y'avait moyen de faire mieux.
Voilà c'est tout. Sinon, c'est juste génial.
Evidemment, la beauté du long-métrage est toujours là à nous hypnotiser, c'est même encore mieux. Sexe, violence, couleurs outrancières, sang à gogo, l'essence est toujours là et un peu plus poussé donc pas d'inquiétude, Roberto ne s'est pas fait un trip philosophique, il est resté dans son objectif : faire une adaptation de l'oeuvre de Frank Miller et pas faire une oeuvre de Rodriguez.
Ici, les séquences sont beaucoup plus rapprochées et le lien entre les différents protagonistes est beaucoup plus clair, et quel plaisir ils ont dû prendre à faire ce film.
Les acteurs sont juste épiques, avec une mention spéciale à Eva Green (et pas parce qu'elle est à poil), totalement déjantée, à Joseph Gordon-Levitt, prétentieux mais toujours charismatique et à Mickey Rourke, euh..., fidèle à lui-même. Les caméos sont eux-aussi exceptionnels, et même si Lady Gaga nous montre qu'elle sait faire autre chose que choquer avec des robes en barbaque, la présence de Christopher Lloyd m'as fait bondir de joie.
On a ici un long-métrage un peu plus sombre selon moi (toujours en noir et blanc, mais sombre) qui est très marqué par la vengeance. Le scénario est ce qu'il est, c'est une adaptation et Robert Rodriguez l'as laissé comme ça et ça ne se juge pas. La bande-son est géniale, très rythmée et chaque plan est superbement travaillé,spoiler: je pense notamment à ces scènes où Jessica Alba ressasse son passé en pensant à Hartigan.
On pourra reprocher au film son aspect grossier, de par les capacités de certains personnages, de par sa violence à outrance etc. Mais tout est tellement beau, soigné et on prend tellement son pied que je classerai simplement ce film au haut-rang de "plaisir coupable".
Sin City J’ai tué pour elle...Le pitch ? Plusieurs histoires font l’Histoire. Rien de nouveau côté scénar, on lorgne du côté du polar noir hollywoodien des années 30-50, on pense à Carver, à Chandler, à Hammet. On a filmé ce genre d’histoires deux cent mille fois et nous sommes en terrain plus que connu. La réalisation est hystérique, mélangeant dessins et vraies fausses images (sachez que tout est faux...tout est filmé devant un fond vert), elle permet ainsi des plans de caméra impossibles à réaliser...certains trouvent ça fun, d’autres détestent, moi je trouve que l’ensemble est cohérent. Le casting est impressionnant, Mickey Rourke (même si on ne le reconnait pas), Bruce Willis (une apparition ?), Eva Green (avec laquelle je n’aimerais pas me retrouver coincé dans un ascenseur!, Josh Brolin, enfin pas mal de beau monde. Il faut aimer la bande dessinée, le noir et blanc saturé, la violence, les armes, les personnages ultra stylisés pour ne pas dire ultra caricaturisés, et il faut surtout se laisser aller, lâcher prise et entrer dans l’univers de Frank Miller, et jouir de ce cinéma, certes pop-corn, mais de qualité.
Plutôt 3,2/5. Ayant revu le premier juste avant (je l'avais noté 5/5), la comparaison fait mal, même très mal surtout au niveau des intrigues des différents segments. Même si certains sortent du lot, pas un seul de ce deuxième film n'arrive à rivaliser avec ceux du premier. Passé une introduction anecdotique mais amusante où l'on retrouve avec plaisir, tout comme son interprète Mickey Rourke visiblement qui semble bien s'éclater, le personnage de Marv (dommage que, par la suite, il ne soit plus réduit qu'à une sorte de sidekick comique, sa dimension tragique que le premier film avait fort bien utilisé est quasiment absente), on naviguera entre le meilleur segment du lot avec paradoxalement le seul personnage principal qui n'existe pas dans la BD joué par un excellent Joseph Gordon-Levitt (la classe de ce type m'énerve !) opposé au sénateur Roark, et le plus important qui donne son titre au film, "J'ai tué pour elle", mais aussi sans doute le plus faible qui démarre pourtant avec une scène très sympathique entre Ray Liotta et Juno Temple mais qui se contente ensuite d'empiler au possible tous les clichés des films noirs (ok Sin City n'a jamais fait dans la demi-mesure de ce côté-là mais là on croirait presque une parodie). Une histoire néanmoins sauvée par une épatante Eva Green qui vampirise l'écran à chacune de ses apparitions (les dialogues avec Christopher Meloni sont un régal) et les clins d'œil et autres apparitions qui font références au premier film ("mortelle petite Miho"). Par contre, aussi bon qu'il soit et même si le changement d'acteur est justifié, de mon point de vue Josh Brolin ne parvient pas à faire oublier Clive Owen. La dernier segment, quant à lui, ressemble à un très très (trop ?) long épilogue de la fin du premier film. C'est réellement avec un vrai plaisir que l'on retrouve cet univers, son ambiance, ses personnages et ses dialogues et tout ça arrive à faire souvent illusion car visuellement toujours bluffant. Et d'accord le film de 2005 avait placé la barre très haute, oui mais voilà, après neuf ans de cruelle attente, ce deuxième opus ressemble un peu à une coquille vide. Mais bon sang, une coquille sacrément chouette quand même !
Un pot pourri : voilà le premier mot qui ne passe par la tête en sortant de la salle. Effectivement, je n'ai pas tout compris. Visuellement, le film est magnifique. Du Sin City pur et dur, avec du sang, de la violence et du noir et blanc à souhait. Les acteurs sont beaux (oui, même avec leurs gueules cassées, ils ont un charisme de malade) et ont un bon jeu. Dans le déroulement, j'ai eu plus de mal. Tout ne se raccorde pas forcément (ce que j'ai assilimé à des "chapitres" dans ma tête), mais passe encore. Cependant, j'ai des soucis au niveau de la chronologie. Des événements qui me semblent être du premier Sin City se retrouvent antérieurs au seconde. En somme, j'ai eu l'impression que A Dame To Kill For était parfois le premier volet de la série. Pourtant, des événements prouvent clairement le contraire, notamment avec Nancy, Marv et Dwight (et non, je ne parle du changement d'acteur, notamment celui de Dwight qui a été changé pour les besoins du scénario). Dans ma tête, c'est un joyeux bordel qui me rend un peu chèvre. Je sais que, dans les comics, la chronologie n'est pas le point fort de Franck Miller. Cependant, malgré une déception certaine, je reste satisfaite. On reste dans l'ambiance "nasty"; de la violence, du sexe, du sale, de l'alcool et du sang qui coule. Pour ce qui est de la 3D (que je maudis, mais pas le choix à Lyon), je ne l'ai aps trouvé trop dérangeante. Je dirais qu'elle apporte de la profondeur aux images (du moins, c'est ce que j'ai remarqué quand j'ai fait le test d'enlever les lunettes).