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Un visiteur
3,5
Publiée le 1 octobre 2014
S'il n'atteint pas la perfection graphique et narrative du 1er opus, Sin City 2 reste un vrai moment de plaisir visuel dont vos yeux se délecteront. C'en est même frustrant qu'il ne dure qu'1h30 car à la fin vos yeux resteront sur leur faim, ils aimeraient tellement faire durer ce plaisir... Quant-au jeu des acteurs, les prestations diaboliquement cyniques d'Eva Green et surtout Powers Boothe sont excellentes. Ce dernier incarne le parfait vilain de l'histoire, celui qui souvent vole la vedette au gentil. Du grand art estampillé 6ème art ! Car après Albert Brooks dans Drive, Niels Arestrup dans Un Prophête et Alan Ford dans Snatch (le fameux Tête de brique), le théatre offre une nouvelle fois au cinéma un méchant qui crêve l'écran ! Pour finir un seul regret : le génie de Mickey Rourke aurait mérité plus d'espace d'expression. Espérons que d'autres réalisateurs et producteurs culottés sauront frotter sa lampe...
Vu hier en 2 D. Personnellement, j'ai retrouvé dans ce deuxième opus les recettes du 1er volet: graphisme visuel original, violence, sexe, femmes supposées fatales et males pas trop futés et surtout un univers très BD "évitant d'attraper mal à la tête". Je pense donc que les fans du 1er volet devraient apprécier le second....Si tel n'est pas le cas, la bonne explication est que 9 années ont passé entre les 2 films et que le spectateur a peut être tout simplement vieilli.
Dans la même veine que le premier opus sorti 9 ans plus tôt, "Sin city j'ai tué pour elle" exploite toujours avec talent le graphisme qui lui est propre. On prend plaisir à retrouver quelques personnages du premier volet et on se régale de découvrir les histoires des nouveaux intervenants. Si vous avez aimé le premier, il y a fort à parier que vous serez embarqué dans cette histoire de Frank Miller!
Frank Miller a créé une mythologie pour une ville hors du temps, il a le sens du scénario et des ambiances... même si le film est moins réussi que le premier, il se regarde avec plaisir
Certes pas aussi bon que le 1er, mais comment le pourrait il ? Reste cependant une claque cinematographiquement parlant avec un style comme on en voit pas ou peu. Manque un scenario digne de ce nom. Une pensée pour britanny murphy qui aurait eu sa place dans ce nouvel opus.
J’avais beau ne pas considérer A Dame to Kill For comme étant le messie, je nourrissais quelques espoirs concernant ce second opus dédié au chaos régissant la peu fréquentable Sin City, du fait d’un précédent film totalement ahurissant : le trio Rodriguez / Miller / Tarantino (moins présent) s’était en effet illustré de la plus belle des manière tant sur le plan technique que scénaristique, celui-ci nous ayant proposé un enchevêtrement d’intrigues jouissives dotées d’un style graphique inimitable. Dès lors, bien que le dernier cité n’ait pas repris part à l’aventure, A Dame to Kill For méritait mon attention toute entière, tout en redoutant que le film ne soit moins efficace du fait d’un certain nombre de changements d’interprètes : et c’est sur ce point que ce Sin City deuxième du nom déçoit en premier lieu, aucun des remplaçants (Josh Brolin, Dennis Haysbert ou encore Jamie Chung) ne parvenant à égaler les performances de Clive Owen et Michael Clarke Duncan principalement. On n’ira pas jusqu’à jeter la pierre à Jeremy Piven et consort, mais les faits sont là : le casting se veut dans l’ensemble grandement moins classe, percutant ou que sais-je, bien que Brolin se fende d’une prestation honorable et que les habitués de Sin City assurent le show sans retenue (Mickey Rourke). Le terme de show n’est d’ailleurs pas anodin, dans la mesure où A Dame To Kill For s’affiche comme étant un divertissement décomplexé au possible, et ce en allant encore plus loin que son prédécesseur en terme de violence gratuite, sexe et immoralité... bref, c’est outrancier au possible ! L’humour noir n’est pas en reste, assurément porté en grande partie par un Marv savoureux et... omniprésent ; en ce sens, si l’on excepte son impact significatif notamment au gré d’une mise en bouche annonçant la couleur (sanguine, ça pour sûr), ce gladiateur des bas-quartier apparaît en effet comme étant la figure incontournable de ce Sin City, celui-ci prenant part de façon plus ou moins marquée à chacune des intrigues proposées, intrigues qui pour le coup se révèlent être bien moins prenantes qu’espéré. Prises au cas par cas, les trames de A Dame to Kill For déçoivent d’une manière ou d’une autre, sans jamais atteindre le plein potentiel dont recèle Sin City ; la plus efficace du lot reste indéniablement l’arc Dwight / Ava Lord, le premier s’affranchissant de son mieux de l’ombre Clive Owen en explorant son obscure personnalité, tandis que la seconde s’apparente au personnage le plus attrayant de ce nouvel opus (Eva Green est décidément parfaite en femme fatale peu avenante) ; pour le reste, la partie s’attelant au charismatique Johnny (Joseph Gordon-Levitt) nous fait l’effet d’un pétard mouillé (dénouement proche du ridicule qui gâche de bonnes idées, telle que l’apparition d’un Christopher Lloyd génial), tandis que la vengeance de Nancy ne doit son salut qu’à un énième concours salutaire de Marv... En résumé, A Dame to Kill For n’est guère mirobolant sur le fond, seuls subsistent quelques éclairs de génie imputables à des personnages toujours aussi plaisants, doublés d’interprétations en totale adéquation ; rien à redire côté technique toutefois, le long-métrage faisant aussi bien que Sin City sur le plan visuel, si ce n’est mieux, et l’on peut émettre un ultime regret concernant une BO quant à elle bien moins grisante. Sans aller jusqu’à le qualifier d’échec en tous points, A Dame to Kill For constitue donc un divertissement sympathique en soi, mais clairement pas à la hauteur de son ainé ; la claque escomptée n’a donc pas eu lieu, seul un géant à la face buriné (l’affrontement avec Manute s’avère hilarant), et dans une moindre mesure cette diablesse d’Ava Lord, parvenant à véritablement sauver les meubles.
Autant le 1er opus m'avait impressionné par son graphisme, autant celui-ci me déçoit. Aucune nouveauté, que du déjà vu. Les 3 histoires ne sont rien par rapport à l'intrigue du 1er film. Heureusement qu'Eva Green et J. Gordon-Lewitt rehaussent un peu le niveau. On ressent l'absence de Tarantino à la réalisation...Rodriguez nous l'a fait à la Machete!
Près de dix ans que les fans de « Sin City » attendaient cette suite, dix années qui ont peut-être finalement nui à la pertinence du projet. En effet, les deux pièges auxquels Robert Rodriguez se prédestinait avec une séquelle de son film culte, il ne les évite pas. Le premier est quasiment inévitable, c’est l’absence d’effet de surprise. On ne lui en veut pas, seules quelques rares suites peuvent s’en prévaloir. En revanche, il aurait pu éviter la redite et il y plonge les deux pieds en avant. Quelles différences entre le premier et le second « Sin City » ? Aucune presque, hormis des ajouts ou changements de casting. Et ici, ces histoires s’emboîtent de manière beaucoup moins fluide que dans le premier opus donnant un avantage net à celle mettant en scène Eva Green, encore une fois parfaite en garce vénale et dangereuse. Fort heureusement ce segment constitue la partie centrale et donc le morceau le plus important du film. En dépit de ces faiblesses plus ou moins attendues, on louera toutefois la magistrale beauté des images. Encore plus travaillées grâce au progrès fait dans ce domaine depuis dix ans, elles sont le principal intérêt du film et semblent à jamais intemporelles et inscrites dans le patrimoine du septième art comme propriété du réalisateur et de son auteur Franck Miller. A jamais insurpassables et inégalées. D’ailleurs, certaines séquences imprègnent encore une fois durablement la rétine de par leur maestria technique et esthétique. Au final, si celui-ci était le premier « Sin City » on l’aurait porté aux nues mais il arrive en second, beaucoup trop tard et avec trop de déséquilibre narratif pour pleinement convaincre !
Visuellement c'est parfait , mise en scène meme meilleur que celui du 1. Ce que je reproche a ce film c'est d'etre un peu trop badasse il n'y a plus du tout de scénario , par rapport au 1 qui nous donnais un petit coté policier , avec des enquetes et des courses poursuites , la on va directement a l'action est c'est cela qui est dommage . Aussi on exploite trop l'histoire de Dwight la moitié du film et pas assez les autres surtout Johnny et Marv entre 10-30 minute , le jeu de Joseph Gordon-Levitt et Eva Green est super. Sa reste quand meme un bon divertissement mais j'aurais préferé qu'il en reste au premier qui est déja culte. 3,5/5
Je n'avais pas lu les BD ni vu le premier film. Du coup j'ai commencer à l'envers. Au final je peux dire que le film est très convainquant. Les rôles choisis sont vraiment fidèles à la la BD et sont vraiment différents les uns des autres. J'étais aller voir le film avec Bcp d'appriories(film américain/violences etc..) et bien je vraiment bleufée par le film proposé. On ne s'ennuie pas une seconde, c'est vivant et très drôle parfait. Je recommande vraiment pour une soirée entre copain !
Sin City : j'ai tué pour elle est, tout d'abord, une claque visuelle époustouflante !!! Tourné entièrement sur fond vert, les décors du film sont en effet encore plus esthétiques, sombres et captivants que ceux de Sin City. Les personnages, pour la plupart issus du premier opus (malgré les changements d'acteurs), ne sont pas moins charismatiques à l'image d'Ava (Eva Green, en parfaite garce), de la très sexy Nancy ou encore de Marv en brute épaisse de service. On notera cependant un scénario basique et prévisible, bien moins échafaudé que le premier film et ponctué de quelques incohérences, dommage... Le film reste tout de même très efficace !! Enfin, on aurait pût également se passer de l'histoire de Johnny, spécialement écrite pour Joseph Gordon-Levitt, car celle-ci est bien trop courte, devenant presque ridicule et inutile...
On est dans le pastiche, dans l'hommage à la BD. Dans ce genre délicat, l'exercice doit nous mener un peu plus loin que le simple rabâchage de clichés usés jusqu'à la ficelle du string de la danseuse de service. Les dialogues et le texte en voix off sont creux et banals et les personnages ont une psychologie à peine esquissées donc largement sans intérêt. On ressent bien les limites des effets de manche de Robert Rodriguez dont l'univers habituel a été annihilé par la patte de Frank Miller. L’emballage esthétisant de l'objet et la palette d'acteurs alléchante ne suffisent pas à sortir le spectateur de l'ennui profond. Ne reste qu'à s'accrocher à la plastique de Jessica Alba ou d'Eva Green. Mieux vaut dans ce cas acheter un calendrier.