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Un visiteur
0,5
Publiée le 24 septembre 2014
Si vous avez vu et aimé le premier, ne vous attendez pas à retrouver le même plaisir devant le 2e. L'absence de Quentin Tarantino à la réalisation se fait cruellement ressentir et le scénario est beaucoup moins riche que dans le 1er volet.
Le film n'a juste aucun interêt en soit. Déjà en stand alone, et qui plus est en suite. Il est tellement en dessous en tout points du premier film qu'on ne comprend pas la sortie ciné. Il aurait dû être en direct to DvD pour faire plaisir aux fans de l'univers et du premier film (dont je fais partie). Mais la tolérance du fan a des limites, là... C'est franchement mauvais : Rythme, scenario, ambiance, etc. Tout est en dessous... Au final, la seule histoire sympathique est celle du nouveau personnage (joué par Joseph Gordon Lewitt), mais même celle ci n'aurait pas mérité d'être integrée à un film cinema. En toute sincèrité, il aurait du essayer de garder l'ambiance film noir, qui logiquement aurait du être parfait avec le personnage d'Ava Lord (mais là c'est raté) et integré que des nouveaux personnages. Le clin d'oeil aux anciens personnages sont TOUS de trop dans ce film, à en salir la bonne approche que l'on avait d'eux sur le 1er épisode. Film, fait à la va-vite et ca se voit.
Le réalisateur a pris des risques en proposant une photographie artistique qui sort de l'ordinaire et qui donne une dimension visuelle intéressante au film. Le casting est également très réussi, avec des acteurs qui interprètent avec brio les personnages torturés et ambiguës. L'ambiance sombre et théâtrale est une véritable réussite. Dans l'ensemble, le film est plutôt bien réalisé et offre une experience cinématographique différente de celles auxquelles nous sommes habitués
Cependant, malgré ces qualités indéniables, certoirs aspects du film peuvent laisser à désirer. Les personnages manquent parfois de profonceur et les intrigues peuvent sembler confuses et décousues.
Malgré tout, je recommande Sin City à ceux qui cherchent un film qui sort de l'ordinaire et qui offre une ambiance unique. Son propre style visuel narratif ne laissera pas indifférent
Le principal attrait du film d'origine était son esthétisme révolutionnaire. Dans «j'ai tué pour elle», on retrouve cette spécificité avec beaucoup de plaisir. J’ai trouvé qu'elle était parfaitement exploitée, de manière très intelligente, en servant magistralement le film. La deuxième singularité de l'univers « Sin City » est le haut degré de violence qui est montré tel quel. Là aussi, ce second volet est sur la même longueur d’onde. On a le droit à quelques séquences bien crues qui ne laissent pas indifférent le spectateur. Au niveau de la mise en scène, il y a énormément d'effets visuels que j'ai adoré. Beaucoup de scènes tirent au maximum partie de cet univers déjanté donnant des séquences très surprenantes et originales et renforçant la classe, le caractère et notre attachement à certains personnages. De plus, ces effets sont accentués par la 3D, qui s'intègre parfaitement au format et à l’univers. De ce point de vue là, je trouve que le film va plus loin que son prédécesseur et c’est appréciable. Malheureusement, cette petite amélioration ne suffit pas à compenser la grande faiblesse du film : son scénario. En effet, je n’ai pas trouvé les différentes histoires qui sont développées intéressantes et passionnantes. J’ai eu l’impression que le scénario avait été bâclé en se contentant de faire évoluer les personnages dans le seul but de les placer dans des situations permettant l'utilisation d'effets visuels époustouflants. Ce défaut est accentué par la faiblesse des interactions entre les différents récits. On les enchaîne de manière quasi linéaire sans qu’aucun ne fasse écho aux autres. Terminons par le casting qui est un gros atout du film. Il y a un nombre impressionnant de stars qui se croisent pendant toute la séance, avec des temps d’apparition très variables. On prend énormément de plaisir à tous les voir se donner la réplique, surtout qu’ils sont tous convaincants dans leurs rôles.
Les histoires sont moins intéressantes,perso seule l'histoire de Nancy m’intéressait vraiment.C'est plus court et plus lent (oui pour 1h40 c'est lent),il n'y a pas de scènes mémorables comme dans le 1er,c'est plus vulgaire(Eva Green qui est à poile dans 3/4 de ses scènes ) c'est aussi moins fun,plus confus(on passe d'une époque à une autre en 1s ) et assez prévisible !
Ouais et l'histoire de Joseph Gordon-Levitt sert absolument à rien,moi j'appelle ca du remplissage.
Heureusement que l'ambiance de sin city est toujours là et les décors sont jolis grâce aux novelles technologies, la 3D notamment.Et les acteurs sont tous très bons,même si je préfère le casting du premier(Clive Owen,Benicio Del Toro,Michael Madsen,Elijah Wood ...
Bref un film vraiment moyen qui vaut le coup juste pour l'ambiance le casting et les décors,et qui est très loin du premier qui est un film monstrueux.
On a tout de même attendu longtemps avant d'avoir une suite à Sin City mais cette suite est bonne certes en-dessous du premier. Il faut quelques petites minutes pour entrer dans cet univers visuel particuliers mais une fois dedans on prend beaucoup de plaisir à regarder Sin City : j'ai tué pour elle...et Eva Green. Sin City : j'ai tué pour elle nous replonge dans la ville du péché avec sans doute un côté moins surprenant mais esthétiquement sans être la claque qu'avait procuré le 1er Sin City on est encore bluffé par l'atmosphère mélangeant polar noir, ultra violence et sensualité (les actrices très sexy avec une Eva Green charnellement vicieuse et effaçant presque les autres dolls) avec différentes histoires s'imbriquant pour former un tout avec une préférence pour celle mettant en scène Eva et Dwight ; l'interprétation est de qualité (bien que l'on puisse regretter Clive Owen Josh Brolin se débrouille très bien) avec un casting varié comportant beaucoup de noms connus. Alors si cette suite arrive un peu trop tard et que certainement elle nous étonne moins que le 1er, Sin City : j'ai tué pour elle reste un très bon film se distinguant vraiment du reste de la production cinématographique actuelle.
Sin City: J’ai tué pour elle est le dernier comic movie de l’année. Et malheureusement, il est loin d’en être son représentant le plus flamboyant. D’un chef d’œuvre, on est passé à un film bof, bof. Rude chute. En fait, Robert Rodriguez, c’est un peu comme Luc Besson, il était vachement bon quand il n’avait pas beaucoup de moyens et il est devenu paresseux depuis qu’il a accès à plus d’argent. Quant à Frank Miller, il n’a jamais eu de talent pour la réalisation comme en témoigne son The Spirit.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
C'est ridicule du debut à la fin. On a l'impression qu'ils cherchent a rendre "cooool" et "inteeennse" chaque secondes que ça en devient agaçant. Et ya des ces choses si ridicules... nul nul nul
Un second volet un peu moins intense que le 1er, mais à l’ambiance toujours aussi crasseuse, violente et visuellement hyper trippante, avec en prime la présence envoutante d'Eva Green.
Presque 10 ans après (9 pour être précis), peu de changement dans ce deuxième « chapitre » de Sin City. Les mêmes auteurs aux commandes, le même jeu en défilé pictural. L’équation à partir de ce moment là s’avère assez simple, on apprécie ou non ce film purement graphique. Le montage n’est pas le point fort du film, d’une séquence à une autre, comme le découpage à l’intérieur même d’une scène. Ceci dit, reste un casting de gueules, une Eva Green qui trouve sa place et un ensemble très fidèle au roman graphique original. C’est sur ce point que la frontière se dessine entre ceux qui peuvent apprécier ou non ce genre de proposition. Typiquement cadrée comme les vignettes originales de l’œuvre de Frank Miller « Sin city 2 : J’ai tué pour elle ». Alors oui, en dix années tout semble plus somptueux, un noir et blanc magnifique, des incrustations sur fond vert invisible dans le moindre décor et certaines idées de cadrage prennent encore plus de relief et de folie ; certains relèveront à l’inverse, l’aspect foutraque dont Robert Rodriguez est parfois passé maître. Le film s’avère donc être plus une gourmandise visuelle qui tutoie parfois l’overdose, où l’ambiance noire et rugueuse reste avant tout le principal attrait d’une adaptation fidèle et destinée aux puristes, ou aux fans du premier chapitre. Ne pas chercher d’allégories ou d’images cachées, ici tout est livré de manière animal, version polar, une voix off comme fil conducteur de brut où tout se règle dans une violence noire mais jamais aveugle. D’un bijou d’une belle finition dans un écrin fragile aux balles argentées d’un barillet de revolver, la frontière est parfois mince. D’un côté de la frontière à l’autre Sin City impose sa marque radicale mais reconnaissable.
Bien que je l'ai trouvé légèrement en-dessous du premier d'un point de vue scénaristique, je reste sous le charme de l'ambiance, de l'esthétique et de la qualité de jeu des acteurs.
On est dans la continuité du premier "Sin city", et si on l'a apprécié je ne vois pas trop pourquoi on détesterait cette suite. Sauf qu'elle n'apporte rien de plus à un film qui a été très novateur en son temps (et il vaut mieux l'avoir vu pour comprendre l'histoire de "Sin City : j'ai tué pour elle") et qui se suffisait largement à lui même. Le plaisir de découvrir quelque chose de surprenant ne fonctionne plus, c'est sans doute pour ça que je n'ai pas particulièrement apprécié cette suite.
8 ans après, j'ai espoir que ma critique n'apporte rien de nouveau aux différents avis déjà postés. En fait, je pense qu'elle apportera autant que ce Sin City : J'ai tué pour elle apporte à son illustre prédécesseur.
Car on est finalement dans le Ctrl+C / Ctrl+V, mais le mauvais Ctrl+C / Ctrl+V, celui où on se rend compte qu'en voulant gagner du temps, trop de temps, on a oublié de faire les quelques ajustements nécessaires au fait qu'on ne s'adresse plus à Clive mais à Josh. Trop tard ! Et on a plus qu'à espérer en vain que Josh ne s'aperçoive pas de ce "Bonjour Clive".
Voilà, c'est un peu ça ce Sin City. Une pâle copie bichrome surfant sur le même plaisir visuel, un casting 4 étoiles qui redonne vie à l'univers de Franck Miller, des pensées permanentes épaulant des moments de violences débridées, tout ça, au service de, ben de pas grand chose en fait car l'histoire, suite directe du premier opus, est largement dispensable.
Comme disait ma maîtresse avec ce mélange de dédain et de suffisance :