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aberdeen76
45 abonnés
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3,0
Publiée le 28 décembre 2010
Un film réussit sur la vie d'Elisabeth Bathory. July Delpy actrice est très inspirée dans son rôle d'aristocrate vieillissante et sombrant peu à peu dans la folie suite à une déception sentimentale. Le reste du casting est lui aussi réussi. Par contre la July Delpy réalisatrice est trop académique pour rendre le film palpitant. Peut être par manque de moyens. Un film à voir néanmoins car doté de qualités certaines.
Bouzi Bouzouf n'aime pas « La Comtesse » de Julie Delpy, film qui confirme tout le mal que l'on peut penser de sa réalisatrice, cette petite bourge tête à claques qui a cru être une comédienne suffisamment talentueuse pour passer un beau jour à la mise en scène, infligeant ainsi au cinéma l'une de ses pires humiliations en 115 ans d'existence. Bien qu'elle se soit naturalisée américaine en 2001 (pfff), Bouzi Bouzouf range cette Barbie fadasse dans la catégorie des « connasses insupportables du cinéma français », où elle est en bonne compagnie puisqu'elle y côtoie d'autres quiches interchangeables donnant des envies de meurtre telles que Sophie Marceau, Marion Cotillard, Virginie Ledoyen, Ludivine Sagnier, Sara Forestier, Clotilde Courau ; Bouzi va s'arrêter là – bien que la liste soit encore longue – car il craint qu'une telle accumulation de betteraves ne se termine par un rejet gastrique. Retour à « La Connasse », euh à « La Comtesse ». Bouzi Bouzouf pourrait jeter l'anathème sur ce film parce que sa mise en scène est plate et poussiéreuse, mais cela ne serait pas très pertinent car l'absence de talent de Delpy réalisatrice est aussi évidente à constater que, par exemple, la vulgarité d'un Nicolas Sarkozy. De même, alors que Julie-la-star se la joue « regardez comme je me mets en danger », cela en exhibant de temps en temps deux rides sur son visage, Bouzi pourrait démontrer au contraire que le long métrage est un caprice d'enfant gâtée complètement auto-promotionnel où le narcissisme de la cruche explose comme jamais. Mais Bouzi Bouzouf dira en fait que s'il a les nerfs contre ce film, c'est parce que son actrice/réalisatrice/scénariste/compositrice/productrice (rien que ça) massacre littéralement la comtesse Elisabeth Báthory en faisant de son histoire une bluette pour lectrices de « Closer ». En gros, dans sa version, si la noble hongroise s'est abandonnée à la cruauté, c'est parce que, un jour, son bel amant lui a posé un lapin. Qu'on emmure Delpy à vie !
Le livre de Valentine Penrose était une coupe de volupté noire ; Delpy préfère en faire un film sur la place des femmes dans les cercles de pouvoir de la Hongrie de la fin du 15 Siecle début 16, ainsi que la perte de l'etre aimé et de la jeunesse. Le problème c'est que si l'histoire en devient beaucoup plus fade et académique, la mise en scène elle aussi manque d'audace. C'est dommage car Delpy a ce visage qui inspire un sentiment de beauté et d'inquiétude, elle aurait pu etre une merveilleuse Bathory avec un réalisateur comme Herzog.
Ahhhhhh J'ai beaucoup aimé !!! Moi qui m'étais interessée à son histoire il y a peu ! Que cela sorte en film j'étais " enchantée" . L'actrice interprète magnifiquement bien le personnage. On ne s'ennuie pas une seconde ! Et dire que c'est une histoire vraie ... ça fait peur.
Un film bien mené et une actrice principale parfaite. Mais je trouve dommage qu'on veuille nous faire croire qu'Elizabeth Báthory agissait ainsi à cause de son jeune amant. En réalité elle torturait gratuitement sans raison particulière.
(...) avec cette nouvelle réalisation, Julie Delpy nous prouve un peu plus encore que la petite frenchy ne s’est pas faite une place au soleil par hasard. Talentueuse aussi bien devant que derrière la caméra, elle nous offre cette fois un récit fluide et passionnant au classicisme envoûtant. L’un des meilleurs films en costumes de ces dernières années. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/11/30/critique-la-comtesse/
Le film de la maturité pour Julie delpy tant sur le plan de la mise en scène que de l'interprétation. Récit beaucoup plus maitrisé, un sens de l'ellipse efficace pour ce conte historique cruelle; son jeu est également d'une grande subtilité, incarnant une femme à la fois attirante par son intelligence et sa grace mais aussi inquiétante par sa dureté et sa froideur.
Je salue le talent de Julie DELPY dans ce film assez atypique dans le sens ou la vérité historique est romancée sur le thème de la séduction au travers de années, de la folie amoureuse. Bravo pour ce film sensible et trouble à la fois.
Un film glaciale!!! on entre directement dans cet univers de faux semblant, placé au creux d'une histoire d'amour quasi incestueuse on suit cette femme dans sa descente aux enfers, dans sa quête de la jeunesse. Comment le sang (solution précieuse qui fait que l'on vit) ne pourrait il pas être notre remède contre la vieillesse? La mort d'autrui devient alors le seul antidote à notre propre vie. Les acteurs sont on ne peut plus crédibles et on se laisse entrainer indirectement dans cette chute aux enfers qui sera fatale.
Malgré très peu e moyens, Julie Delpy s'en sort encore une fois très bien. Elle relate l'histoire de cette comtesse assoiffée de sang de vierges afin de garder une éternelle jeunesse et retrouver ainsi son amour déchu... Même si le film fonctionne extrêmement bien avec cette femme en proie constant au doute puis à la folie meurtrière, on regrettera Daniel Brühl, plutôt médiocre dans son accent anglais, ainsi que ce manque de moyens financiers qui, au final, jouent énormément sur les décors d'époque.
Difficile d'éprouver de la sympathie pour cette Comtesse glaciale, inquiétante et paranoïaque. Beaucoup de gens ont eu à gagner de sa condamnation, à commencer par le Roi, accablé de dette et qui fait là une belle "affaire". Au vu du récit que nous donne la réalisatrice, sa condamnation semble juste, mais qu'en est-elle de l'histoire réelle ? Le récit semble un peu trop romancé (l'attachement pour son jeune amant semble être le commencement de sa folie, explication un peu fade), mais Julie Delpy a su rester loin des scènes gores et sanguinolentes pour se concentrer essentiellement sur son personnage, c'est un bon point pour elle. Le film est tout de même intéressant par rapport à la montée de sa paranoïa et la façon dont son entourage en a joué.
La Comtesse nous plonge dans un l'univers bien sombre des femmes qui ne peuvent se voir flétrir chaque jour, car c'est bien des apparences et de l'importance qu'on leur donne qu'il s'agit. Julie Delpy incarne à merveille cette Dracula tourmentée et paranoïaque pour qui ont éprouve tour à tour de la peur et de la pitié.
Après le registre comique avec « 2 Days in Paris », changement radical pour Julie Delpy qui s'attaque à l'histoire de la Comtesse Bathory, mondialement connue pour ses « exploits » sanglants vis-à-vis des jeunes vierges dqu'elles vidaient de leur sang afin de s'y baigner et espérant ainsi y trouver la jeunesse éternelle. De cette sombre histoire naît une oeuvre tout aussi sombre à tout point de vue (comportements humains bien sur, mais également dans les décors, les costumes et la très belle photographie) et risquant de ne pas plaire à tout le monde, l'ensemble restant qui plus est à l'image de son héroïne : glaciale. Pourtant, il serait bien dommage d'ignorer ce film à l'étrange beauté et surtout particulièrement saisissant dans les différents rapports que l'on peut voir s'y nouer, que ce soit la passion, la haine ou l'obsession. De ce point de vue Delpy frappe fort, et prouve ainsi qu'elle est aussi bien capable de capter les sentiments humains dans une comédie que dans un drame pur et dur. Dommage toutefois que le film se développe sur un rythme assez lent (sans être ennuyeux) ne nous permettant pas forcément de nous immerger comme nous l'aurions souhaité dans cette histoire aussi dérangeante que fascinante... Reste que « La Comtesse » demeure une oeuvre suffisamment forte et audacieuse (à l'image de l'étonnante prestation de Delpy elle-même dans le rôle-titre) pour imposer le respect et, même, y trouver une réelle satisfaction. Etonnant.