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    La Horse
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    Baptiste Goigoux
    Baptiste Goigoux

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2024
    L’un de mes films favoris. Jean Gabin à son apogée dans le rôle du Pacha. Quel patriarch indetronable.
    Artriste
    Artriste

    116 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Drame, coécrit et réalisé par Pierre Granier-Deferre, La Horse est un film impactant. L'histoire se déroule en Normandie et nous fait suivre Auguste Maroilleur, un propriétaire de corps de ferme vivant sur ses terres avec sa famille qu'il dirige d'une main de fer. Un jour, Bien-Phu, un employé de l'exploitation, découvre dans le cabanon du terrain de chasse de la ferme un paquet d'héroïne. Il en parle alors à son patron qui va comprendre que la marchandise est destinée à son petit-fils, mais il va la détruire. Seulement, les chefs du gang vont venir l'intimider pour récupérer la came et retrouver le petit-fils, mais le vieil homme n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et va sévèrement riposter. Ce scénario, adapté du roman du même nom de Michel Lambesc, nous plonge pendant un peu moins d'une heure et demie dans une affaire de vengeance montant crescendo vers un point de non-retour. En effet, plus les minutes défilent et plus l'intrigue gagne en intensité dans cette confrontation entre deux milieux bien différents. Ce face à face donne lieu à des scènes de représailles brutales car la victime compte bien se faire justice elle-même et se retourner contre ses agresseurs. Le reste du temps l'ambiance se veut froide et silencieuse, à l'image de cette famille ou règne l'omertà. Un clan sous l'autorité d'un patriarche austère mais protecteur, merveilleusement interprété par un Jean Gabin au visage sévère. Il est entouré par André Weber, Marc Porel, Éléonore Hirt, Christian Barbier, Danièle Ajoret, Michel Barbey et Orlane Paquin pour les proches composant cette famille soudée taiseuse. Le reste de la distribution comporte des comédiens jouant les antagonistes et les forces de l'ordre. Tous ces individus entretiennent des rapports conflictuels et tendus, soutenus par des dialogues incisifs, en particulier lorsqu'ils sortent de la bouche du maître de maison qui balance des répliques aussi dictatoriales que lapidaires et qui ne parle que lorsque nécessaire. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français s'avère de qualité. Sa mise en scène comporte de la narration visuelle et ses plans sont soigneusement cadrés. L'environnement rural coupé du reste du monde est lui bien exploité et sert le propos. Ce visuel est malheureusement accompagné par une b.o. complètement à côté de la plaque cosignée par Serge Gainsbourg et Michel Colombier. Leurs compositions légères ne sont vraiment pas en accord avec le ton et sont peu nombreuses ce qui fait qu'on entend toujours les mêmes notes désagréables en boucle. Et celles-ci deviennent vraiment de plus en plus pénibles à la longue. Ce choix est vraiment curieux et assurément mauvais. Il aurait fallu des airs beaucoup plus graves pour coller à l'action. Reste une fin correcte, venant mettre un terme à La Horse, qui, en conclusion, est un film efficace méritant d'être visionné.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Ce polar à la campagne repose en grande partie sur la personnalité à la fois charismatique et caricaturale d'un paysan patriarche au regard dur et aux idées étroites.
    Maître chez lui, Auguste Maroilleur règne en despote sur sa famille, qu'il méprise, et s'apprête à régler brutalement leur compte à des trafiquants de drogue agissant sur ses terres.
    Le film de Pierre Granier-Deferre a pour lui son cadre champêtre et ses moeurs rurales, décor plutôt insolite en matière d'histoires de gangsters. Et le cinéaste aurait pu réaliser un film brillant s'il n'avait pas laissé ses personnages à l'état de stéréotype st s'il avait contraint Jean Gabin à aller au-delà de cette figure paysanne épaisse qu'il compose. Ce type obtu et laconique, à travers lequel d'aucuns verront un homme fort, les autres un péquenot réac, manque de nuances, ce qui ne surprend pas, à considérer la seconde carrière de Gabin commencée après-guerre.
    La trame du film est certes intéressante; son atmosphère particulière et sa concision n'y sont pas étrangères; mais la mise en scène pas assez rigoureuse de Granier-Deferre prive beaucoup le sujet de sa crédibilité, notamment en n'expliquant pas de façon convaincante l'etonnante docilité dont font preuve les filles et les gendres de Maroilleur.
    Divertissant mais pas abouti.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2024
    Pierre Granier-Deferre est un ancien élève de l’IDHEC qui a fait ses classes comme assistant auprès de Georges Lacombe, Jean-Paul Le Chanois, Georges Lampin et Denys de La Patellière. Quand il entame le tournage de « La Horse », le premier des deux films qu’il tournera avec Jean Gabin, sa carrière compte deux succès d’estime avec « La métamorphose des cloportes » (1965) et « Paris au mois d’août » (1965). Deux films avec Charles Aznavour en vedette. Mais en cette période de Nouvelle Vague triomphante, quelque peu arrogante voire dictatoriale son cinéma d’inspiration classique est immédiatement classé dans la catégorie « qualité française », qualificatif qui à l’époque est tout sauf un compliment.
    Granier-Deferre un peu à contre-courant a la chance d’avoir côtoyé Jean Gabin à cinq reprises sur les plateaux en sa qualité d’assistant évoquée plus haut quand l’acteur/producteur pense à lui pour réaliser l’adaptation de « La Horse », un roman policier rural plutôt violent de Michel Lambesc paru en 1968. Gabin interprète Auguste Maroilleur un fermier, patriarche autoritaire régnant sans partage sur un domaine agricole de 400 hectares situé dans le marais Vernier aux abords de l’estuaire de la Seine tout comme sur sa famille. Quand il découvre que son petit-fils (Marc Porel) éternel étudiant devenu barman sur un ferry faisant la liaison entre Le Havre et l’Angleterre utilise un gabion situé sur ses terres comme planque pour un trafic d’héroïne (« la horse » en argot), il entreprend de remettre celui-ci sur le droit chemin en plongeant tout simplement la livraison dans une tonne à eau. L’addition s’élevant à 200 millions de francs ne va pas tarder à être réclamée et le règlement de comptes qui s’ensuit avec.
    Le film plonge alors le spectateur dans une sorte de western normand où Gabin prendrait la place d’un John Wayne ou d’un Clint Eastwood et le tracteur celle du cheval. Un western violent et sans concession comme ceux de Sam Peckinpah ou Clint Eastwood. Le vieil Auguste tel l’empereur romain du même nom dirige d’une main de fer la fratrie demeurant sous son toit. Ses deux filles (Eléonore Hirt, Danièle Ajoret), ses deux gendres (Christian Barbier, Michel Barbey) et sa petite fille (Orlane Paquin) auxquels s’ajoute un homme de confiance, vétéran d’Indochine interprété par le toujours intrigant André Weber. Granier-Deferre épaulé par un Gabin magistral décrit de manière clinique le rythme d’une vie familiale austère s’articulant autour du travail à la ferme et du rapport d’autorité qui se réaffirme journellement via le cérémonial des repas avec le patriarche marmoréen en bout de table qui donne ses ordres pour la journée.
    C’est donc seul qu’Auguste Maroilleur spoiler: va diriger la manœuvre pour bouter hors de ses terres et loin de son petit-fils les cinq malfrats venus à plusieurs reprises y semer la terreur : sur les bâtiments puis les bêtes et enfin les femmes de la famille.
    Jean Gabin qui incarnera trois ans plus tard Gaston Dominici sous la direction de Claude Bernard-Aubert est ravi d’interpréter un paysan de souche. Ayant réussi dans le monde du spectacle à la suite de son père chansonnier, il n’a jamais pu se faire accepter par les paysans de l’Orne où à l’orée des années 1960 il avait acquis un vaste domaine qui lui avait amené un grave conflit avec les agriculteurs locaux. Le rêve de tout une vie qui prit fin dans la douleur.
    De son côté Granier-Deferre avec Pascal Jardin à l’écriture du scénario retranscrivent de manière certes brutale mais pertinente la fracture déjà à l’œuvre entre deux mondes qui sont ici symbolisés par un enracinement forcené qui tente de faire front face à une mondialisation galopante imagée ici par « la horse » voyageant à travers les continents. Dans le film, spoiler: le grand-père parviendra par son obstination et son courage parfois insensé à ramener son petit-fils dans la ligne tracée par ses aïeuls. Le pourrait-il encore un demi-siècle plus tard ?
    Un film détonnant dans le paysage cinématographique français de l’époque dirigé par un Pierre Granier-Deferre qui confirme sa capacité à tirer le meilleur des adaptations qu’il dirige et qui surtout s’avère un remarquable directeur d’acteurs qu’il convient de réhabiliter sans relâche.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2023
    Une affaire de famille ! Un solide western à la française en terre rurale, porté par un Gabin monumental en patriarche autoritaire qu’il ne faut pas emmerder, et ambiancé par un Gainsbourg morriconesque.
    Uptownblues
    Uptownblues

    19 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2023
    L'ancêtre du revenge movie plutôt moyen entre plans magnifiques (la grange en feu), scènes nanardesques (le strike dans le troupeau de vaches) et incohérences.
    Gabin en figure patriarcale bourrue et mutique finit par dégager de l'agacement d'autant qu'il devient la cause de ce tout qu'il veut éviter - dont certaines atrocités - par son comportement de vieux c*n.
    La bande son est dans en grande partie affligeante et il s'en dégage une impression que ça a été réalisé par un fragile. Il accuse certainement juste le coup.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2023
    1970, le cinéaste Pierre Granier-Deferre dirige le grand Jean Gabin dans un role taillé sur mesure pour lui et proche de ses attaches agricoles dont le comédien a ses racines. "La horse" est un long métrage sur fond drame avec une bonne intrigue avec une famille de paysans dont le grand père découvre que son petit-fils fréquentant des trafiquants de drogue et que ces derniers , qui sont dangereux, sont à sa recherche. La famille reçoit des pressions des délinquants qui leur font des misères mais n'appelle pas la gendarmerie pour protéger le petit rejeton enfermé dans une cave par Sécurité. Un long métrage que j'ai bien aimé avec une belle mise en scène de Pierre Granier-Deferre qui est aussi co-auteur du scénario avec du suspense. La musique de Serge Gainsbourg est bien et entrainante bien avant qu'il devient "Gainsbarre". Le casting est excellent avec en tète Jean Gabin qui livre une interprétation très sobre et droite en chef de famille. A découvrir.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2023
    Absolument détesté par la presse de l'époque à sa sortie, mais un succès commercial plutôt correct pour ce film qui sera même remaké dans les années 2000, via un téléfilm de TF1 avec Pierre Mondy. Pas mal pour un film considéré par certains comme un des pires de Gabin, non ? C'est un de mes préférés. Ce film très court (moins de 80 minutes) raconte l'histoire d'un agriculteur et patriarche intransigeant qui découvre un jour de la came sur son exploitation et se rend compte que son petit-fils trempe dans une sordide histoire de trafic de came. Il va dès lors protéger son petit-fiston et affronter, seul, les trafiquants, plutôt que de prévenir la police...
    Musique signée Gainsbourg, interprétation de qualité, réalisation fonctionnelle, scénario en partie signé Pascal Jardin (et aussi du réalisateur) d'après un roman de la Série Noire, "La Horse" (argot pour "héroïne") est un polar agricole de qualité, qui mérite amplement mieux que sa réputation.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2021
    LE TROU NORMAND. Maintenant je sais qu'il ne faut pas emmerder le vieux. C'est le crazy horse à la ferme du patriarche. Président Camembert défend bec et ongles sa crème et son calva. Ca sent le Maroilleur à la ronde, la vache!!!!
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2021
    Voilà un western agricole brut de décoffrage qui n’a rien à envier aux films de John Wayne et qui vaut tous les « Un justicier dans la ville » avec Charles Bronson. Il n’y a aucun déchet dans le film. Jean Gabin n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue le patriarche autoritaire, inflexible, droit dans ses bottes. Certaines scènes violentes peuvent choquer (le viol de la petite-fille du héros, le massacre des vaches…). S’il est interdit de se faire justice soi-même, il est difficile ici de ne pas prendre fait et cause pour notre paysan normand. C’est un film jouissif car il flatte l’instinct de vengeance qui, qu’on le veuille ou non, anime tout être humain confronté à des actes criminels.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2021
    « Eh m'sieur Gabin ! M'sieur Gabin !
    - Mais arrête de m'appeler Gabin ! Je m'appelle Maroilleur dans ce film !
    - Ah désolé mais vu que vous jouez tout le temps le même rôle dans tous vos films, j'ai du mal à faire l'effort...
    - Bon. Pas grave... Qui y a-t-il Bien Phu mon fidèle serf ?
    - J'ai trouvé de la poudre sur vos terres m'sieur Gabin !
    - Quoi de la poudre ?
    - Bah de la came. De la horse. De la sniffe v'voyez...
    - Ah de la poudre quoi...
    -Voilà.
    - Bon bah dans ce cas allons la chercher... Poumpoupoupoum... »

    Cinq minutes de mises en images stériles plus tard...
    « Dis-donc les enfants, j'ai retrouvé de la poudre sur mes terres. Du coup je vous préviens : j'l'ai cramée...
    - Ah non m'sieur Gabin ! C'était la mienne ! Je l'avais planqué pour des copains.
    PAF !
    - D'abord tu m'appelles papy ! Et puis ensuite je fais ce que je veux ! Je suis chez moi sur mes terres ! Je suis le pater !
    - Mais les copains ils vont venir et ils vont être vilains !
    - J'en ferai mon affaire. Le pater j'ai dis...
    - On ne ferait mieux d'appeler les gendarmes papounet ?
    - Maman a raison m'sieur Gabin.
    PAF !
    - J'ai dit que je gèrerai ça en pater ! Alors je vais gérer ça en pater ! Vous allez voir la famille ne s'en portera que mieux ! ...Bon allez, c'est pas tout ça mais à la bouffe... Poumpoupoupoum... »

    Dix minutes de réalisation fade et sans intérêt plus tard...
    « Eh vous là-bas ! C'est vous monsieur Gabin, m'sieur Gabin ?
    - Non moi je m'appelle Maroilleur.
    - On vient chercher notre poudre.
    - Je l'ai cramée.
    - Ah bah c'est pas gentil ça. Il va falloir nous rembourser.
    - Non.
    - Ah bah si. Sinon on va être très méchants.
    - Genre quoi ?
    - Eh bah genre la première fois on va venir et on va souffler très fort sur votre grange et elle brûlera.
    - Même pas peur.
    - La deuxième fois on soufflera très fort sur votre fille et elle pleurera.
    PAF !
    - Essaye un peu pour voir...
    - Oh bah si vous le prenez comme ça après on soufflera sur vos vaches et elles mourront ! Au revoir m'sieur Gabin !
    - Maroilleur ! Banane !... Poumpoupoupoum... »

    Quinze minutes de dialogues affligeants et une grange brûlée plus tard.
    « Papounet ils ont quand même brûlé la grange.
    - Ouais mais moi j'en ai dessoudé un.
    - On va peut-être appeler les gendarmes non ?
    - Boarf non. Certainement pas.
    - Euh c'est que moi j'ai pas envie de finir violée dans l'histoire m'sieur Gabin...
    PAF !
    - Toi fais comme ton frère ! Tais-toi ! Les gendarmes ça sait pas protéger la famille ! Moi je sais ! Moi je suis le pater vous allez voir ! Poumpoupoupoum... »

    Vingt minutes affligeantes de platitude plus tard.
    « Pourquoi tu pleures toi ? J'en ai eu un autre !
    - Bah c'est qu'on m'a un peu violé au passage là quand même...
    PAF !
    - Et alors qu'est-ce que ça change ?! Pour le moment on a lâché ou on n'a pas lâché ?! Elle est protégée la famille là ou pas ?!
    - Bah c'est qu'on n'a plus de grange et soeurette n'a plus de c...
    PAF !
    - C'est moi le pater ! C'est moi qui gère ! Bon allez tout le monde au lit ! Il faut que je refasse des cartouches pour le fusil ! Poumpoupoupoum... »

    Une longue demi-heure de plan-plan statique et ennuyeux plus tard...
    « Bon... Nom et prénom, m'sieur Gabin.
    - Maroilleur... Eum... Maroilleur Jeangabin i'm semble.
    - Bon m'sieur Gabin. Les collègues et moi on a constaté que votre grange avait cramé ces derniers temps, que vos vaches avaient été tuées et que votre petite-fille marchait avec deux cannes. Rien d'anormal à signaler ?
    - Nom m'sieur le gendarme. Tout va bien.
    - Et on a retrouvé aussi cinq corps sur vos terres. C'est quand même un peu louche tout ça, non ?
    - Alors les corps d'abord ils étaient pas sur mes terres mais sur la route qui traversait mes terres. Nuance.
    - Roh mais quelle bagout ! Quelle assurance ! On voit bien qu'on vous coincera pas.
    - Eh non... Allez ciao. Poumpoupoupoum... »

    Au bout d'une heure et vingt minutes, le film est déjà à bout de souffle et conclut autour d'un bon banquet familial.
    « Alors elle était pas mieux ma solution au final ?
    - Euh... Et en quoi elle serait mieux m'si... Enfin j'veux dire papa ?
    - Eh bah au final j'ai su protéger la famille tout seul ! Hein ? C'est pas ces flicaillons à deux balles qui me l'auraient protégée comme moi j'te l'ai protégée la famille hein ?!
    - Euh papounet... La ferme est partie en cendres, on n'a plus de troupeau et j'ai dû encore empêcher ma gosse violée de se tailler les veines hier.
    - Roh mais de quoi tu me parles ?! C'qui compte les filles c'est que le petit il soit pas allé en taule et que maintenant il file droit ! Hein ?! C'est pas une belle morale ça ?! Une ode au pater réac et borné ! Ça valait le coup hein ?! »

    Ah ça c'est sûr que c'était du sacré cinéma...
    De la tisane rance comme ça, j'en redemande vraiment ma dose tous les soirs...
    Carmelo F.
    Carmelo F.

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2021
    Vu sur Arte par hasard Jean Gabin au summum malgré un âge très avancée.
    une bande originale de Gainsbourg très funky qui donne un rythme aux scènes d'actions qui s'enchainent.
    Daniel C.
    Daniel C.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Pierre Granier-Deferre n'est certes pas un génie de la mise en scène et ses réalisations sont souvent considérées comme académiques mais il faut lui reconnaître une indéniable efficacité dans ses adaptations de romans. Il fait par ailleurs ailleurs partie de ces réalisateurs qui savent diriger leurs acteurs. C'est le cas ici avec Gabin, dans l'un de ses rôles qu'il affectionne et dans lequel il donne toute sa mesure. Le reste de la distribution reste, à quelque exceptions près, assez terne mais assez paradoxalement cela ne nuit pas à l'ensemble puisqu'on a affaire à une galerie de gens plus ou moins veules qui s'effacent devant la stature du patriarche : Gabin incarne en effet un chef de famille, propriétaire terrien d'un assez gros domaine normand, devant lequel tout le monde s'écrase.
    La réalisation fleure bon les polars à la française des années 1970 mais il faut reconnaître que le film fonctionne bien et on se laisse entraîner par une intrigue suffisamment captivante pour nous inciter à voir jusqu'où le grand-père est prêt à aller dans la confrontation avec les trafiquants de drogue (c'est l'intrigue du film, certes assez mince mais là n'est pas l'essentiel). Les dialogues sont bien ciselés et font mouche la plupart du temps. On y trouvera aussi pas mal de violence, qui peut surprendre dans les films français de cette période. Je n'avais jamais vu ce film qui de mon point de vue mérite d'être redécouvert.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Thriller paysan, tel pourrait être la classification de ce film.
    La Horse, qui fait référence à l'héroïne, est un film policier avec J. Gabin en patriarche, qui ne laisse rien passer, où une mouche même ne pourrait voler sans son approbation.
    Les petits-enfants mangent à côté de lui tandis que ces gendres, avec qui il travaille les terres de son domaine sont plus loin.
    Après que son petit-fils s'est impliqué dans une affaire de drogue, il va régler ce problème à sa façon.
    Rattraper par la justice il va néanmoins continuer sur sa lancée pour finalement réussir son plan initial.
    Le film a vieilli mais il reste agréable à regarder.
    La musique de Gainsbourg ainsi que de Vannier y est aussi pour quelque chose.
    Comme souligné plusieurs fois, la scène chez le juge entre Gabin et Porel, son petit-fils est très marrante par le jeu des expressions faciales de Gabin.
    Rorechar
    Rorechar

    7 abonnés 815 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2021
    La Horse est un bon polar français, solide , violent et efficace. Auguste Maroilleur est un propriétaire terrien, un agriculteur. Il vit en véritable patriarche avec ses deux filles, ses deux gendres et leurs enfants. Un jour il découvre de la drogue, de l'héroïne dit "la horse" planquée dans une de ses cabanes par son petit fils Henri. Auguste décide de détruire la horse. Seulement les représailles des truands vont être terrible.
    Le film nous montre cette vieille France des années 60, avec le patriarche qui règne en maître, lui répond aux policiers, lui fait la loi sous son toit. Jean Gabin est impérial et c'est un rôle qui est taillé sur mesure pour lui, le rôle du grand père bourru. Pour protéger son petit fils, il règle ses comptes lui même. On voit aussi à quel point la culture de la terre et le nom qu'il porte sont importants.
    Le film est bien fait dans son ensemble et on ne le voit pas passer, une vendetta contre des trafiquants de drogue. Un bon polar.
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