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Oh que c'est vilain de tuer des méchants. Oh que c'est pas bien de faire justice soit même. Ce film est totalement immoral. Vous ne voudriez pas regarder un film immoral?... n'est-ce pas?......Moi si!...et j'aime bien la morale de ce film immoral.
Qui d'autre que Jean Gabin (impèrial) pouvait jouer ce paysan patriarche qui se fait justice lui-même en règnant sur sa famille ? L'acteur compose un personnage très proche de ce qu'il est dans la vraie vie : un homme de la terre, attachè aux valeurs familiales! Gabin ne cabotine pas à l'ècran, c'est direct et sans fioritures! Pierre Granier-Deferre compose efficacement sa mise en scène autour de lui avec une violence très forte pour l'èpoque
spoiler:
On met le feu à une grange, on massacre lâchement des vaches en voiture et on viole la petite fille du tôlier! Du coup, on riposte en lançant des grenades dèfensives ou en tirant à la chevrotine!
En bon spècialiste de la musique de film, Gainsbourg signe de son côtè une partition qui colle parfaitement au cadre et à l'ambiance familiale! En rèsulte un incontournable de Gabin, fusil à la main et refusant de cèder face aux malfaisants...
En bon spècialiste de la musique de film, Gainsbourg signe de son côtè une partition qui colle parfaitement au cadre et à l'ambiance familiale! En rèsulte un incontournable de Gabin, fusil à la main et refusant de cèder face aux malfaisants...
"La Horse"(1969)offre à Jean Gabin un rôle de patriarche loyal et autoritaire dont il s'est fait une spécialité.Pierre Granier-Deferre tourne son film à la manière d'un western rural.Pour protéger son petit-fils,poursuivi par des dealers qui veulent récupérer leur marchandise,Auguste Maroilleur,courroucé,fera ce qu'il faut pour protéger son clan,quite à se mettre hors la loi,et à user de stratagèmes expéditifs.L'ambiance est pesante dans cette ferme normande où personne n'ose s'opposer au patriarche.Gabin, impressionnant de charisme,de bestialité,dégage une aura qui fait frémir à 65 ans passés.Pourtant,son personnage de riche propriétaire terrien accumule les bévues.Mais pour lui,rien n'est plus fort que les liens du sang et la valeur du travail.Drame sobre,voire ascétique,qui condense une vengeance en 80 minutes tout compris.Le scénario est toutefois rempli de trous,et les autres membres de la famille sacrifiés.Le film a trop vieilli esthétiquement.La bande originale de Serge Gainsbourg reste une référence.Et il y a une scène assez choquante où les petites frappes écrasent des vaches.Intéressant.
Avec "La Horse" Jean Gabin retrouve le rôle de patriarche impitoyable et autoritaire dans lequel il s'était spécialisé depuis déjà plusieurs années. Granier-Deferre réalise un film aux allures de western rural. Pour protéger son petit fils devenu cible de dealers et pour protéger sa famille, le vieil Auguste va volontairement se mettre hors la loi et n'hésitera pas à avoir recours a des méthodes radicales voir expéditives. Il règne une ambiance lourde au sein de cette ferme normande dans laquelle personne ne s'oppose au personnage de Gabin dictant sa loi comme il l'entend. Un personnage pensant que seuls sont importants les liens familiaux et le travail. "La Horse" se présente comme étant un film sobre, austère narrant une histoire de vengeance durant un court laps de temps: une heure vingt cinq maximum. Même si ce film est redoutable d'efficacité et porté par un Jean Gabin plus bestial et téméraire que jamais, il n'empêche qu'esthétiquement, le coup de vieux se fait sérieusement ressentir... Et je fous mon billet que le caractère super réactionnaire de l'ensemble ne manquera pas d'heurter certains esprits.
Même si le film gravite tout entier autour du personnage incarné par Jean Gabin, magistral, il est pour moi la source d'un de premiers émois sexuels (
spoiler:
le plan sur la petite fille de Gabin après son viol
) . Il faut bien sûr remettre tout cela dans son contexte et se replacer 40 ans en arrière.
Cela demeure néanmoins une des oeuvres majeures du réalisateur qui inaugurait à mon sens sa meilleure période avec ce film, puisque suivront Le Chat, Le train et la veuve Couderc.
) . Il faut bien sûr remettre tout cela dans son contexte et se replacer 40 ans en arrière.
Cela demeure néanmoins une des oeuvres majeures du réalisateur qui inaugurait à mon sens sa meilleure période avec ce film, puisque suivront Le Chat, Le train et la veuve Couderc.
Le vieux coq fait régner l'ordre dans sa basse-cour. Un rôle qui sied à merveille à Jean Gabin. Il s'en donne à cœur joie dans son rôle de grand-père rabougri et rigide. Le scénario est assez plaisant, mais ne comporte quasiment aucun rebondissement, surtout il est mené à un rythme d'une lenteur soporifique. Le personnage incarné par Gabin casse très vite les bonbons : foutre des paires de tartes à tout va, parler aux autres comme s'ils étaient des larbins, prendre des initiatives à la con dont les conséquences s'avèrent catastrophiques, ... il y a un moment on a envie de lui dire d'arrêter les conneries. Donc un peu décevant au final.
une belle surprise que ce film, surprenant avec une dose hypocrisie !!!
Le ton et le charisme de Gabin font beaucoup voir son même est le seul intérêt de ce film. Car tout tiens sur les épaules de ce patriarche qui protègera son clan quoiqu’il en coute. Le scénario n'est pas très épais,et la réalisation date franchement. Cependant grâce à Gabin le film prend une ampleur qu'il n'aurait sans doute pas eu sans lui
Oui en quelque sorte un bon wertern paysan mais plutôt dans le style de ceux réalisés par Clint Eastwood, noirs et violents avec un coté franchouillard tout de même.
Gabin un peu seul tout de même.
Gabin un peu seul tout de même.
Une heure vingt de charisme de Jean Gabin, car ce film est bien porté par ce monstre du cinéma français. Dans une ambiance de western campagnard à la sauce franchouillarde, à l'instar de "Canicule", le propriétaire vieille méthode dirige d'une main de fer sa ferme et ses employés et protégera son petit-fils de la pègre coute que coute, même au détriment de la vie de sa famille (tel le viol de la plus jeune). Dans une atmosphère glaciale, on se laisse entraîné dans un tourbillon de violence et de mutisme chez les gens de la "terre"...
Gabin fait une fois de plus son Gabin, autoritaire, bougon, râleur, secret; le patriarche super-cliché, à la psychologie rudimentaire. Le scénario est invraisemblable; la rengaine musicale, barbante à souhait, qui accompagne le film ne fait qu' affadir la sauce. Dès le début, on devine la fin: Gabin super héros! Le réalisateur a fabriqué ce film pour Gabin, et seulement pour Gabin (entrées dans les salles garanties). Et puis quoi de plus??? Rien.
Un grand drame tenu par les épaules du grand jean Gabin notre John Wayne à nous !
AMCHI
Un Gabin plus bougon que jamais dans ce film rapidement lassant qui manque de mordant et de dynamisme.
Vieux film sur un campagnard patriarche et raleur de sa famille, qui va devoir combattre des traficans de drogue pour sauver son petit fils. Sa ressemble un petit peu à du Peckhinpah.
Histoire banale mais le film tient bon grâce aux personnages.Et Gabin..
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