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    Marketa Lazarová
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    3,2
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    8 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 534 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 août 2016
    Filme culte (enfin, pour certains). Une vision du Moyen-Âge très personnelle. De superbes images, c'est incontestable, mais au service de quoi ? D'une histoire hermétique, qui doit bien avoir un sens, à condition de posséder les clés. A périr d'ennui devant cette vaine agitation et cette violence récurrente. Parfois, on pense à Tarkovski et, parfois pas. Le plus souvent, on pense à quelque chose d'autre. Sur 2h38, cela laisse le temps de laisser son esprit vagabonder.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2011
    Un OVNI venu d’une Atlantide cinématographique : la production tchèque du début des années 60. « Marketa » est une évocation lyrique d’un Moyen-Age tchèque disputé entre un vieux paganisme au plus près de la nature et la christianisation, entre le chaos féodal et la montée du pouvoir monarchique. Les personnages (surtout les hobereaux plus ou moins brigands) gardent un attachement presque totémique au monde animal. La mise en scène a quelque chose d’enchantée dans sa manière de montrer une forme de magie animique comme la ferveur mystique. C’est magnifique, comparable seulement à certains films polonais (la critique cite en général « Mère Jeanne des Anges » de Kawalerowicz). Gros écueil cependant : le style évite aussi bien la narration traditionnelle que les effets spectaculaires, ce qui rend la compréhension de l’intrigue très difficile au premier visionnage lorsqu’on ne connaît pas le thème du roman dont le film est une adaptation.
    Plume231
    Plume231

    3 859 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2012
    Une fresque historique tchécoslovaque à la photographie en noir et blanc somptueuse qui reconstitue avec perfection la violence primaire de l'époque médiévale. Impossible de ne pas penser au "Andreï Roublev" de Tarkovski quasiment tourné à la même période. Sauf que "Marketa Lazarová" réussit l'exploit d'être une oeuvre encore plus complexe que ce dernier. Peut-être un peu trop complexe d'ailleurs parce que le véritable bordel chronologique qu'est ce film empêche vraiment qu'on soit vraiment intéressé par l'ensemble et que les personnages soient bien approfondis, voir même parfois il est tout simplement difficile de saisir qui est qui. Conséquence : si elles sont parfois dignes d'intérêt, les 2 heures et 45 minutes du film paraissent longues.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    102 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2012
    Marketa Lazarová est certainement le plus impressionnant des films tchécoslovaques.
    La manière de filmer très particulière de František Vláčil se rapproche à la fois d'un Sergueï Paradjanov (notamment Les Chevaux de feu) et de Miclos Jancso.
    Il fait bien évidemment penser aussi à Andreï Roublev de Tarkovski par son cadre et son sujet communs.
    Le récit de Marketa Lazarova est à la fois simple et confus : simple car il peut se résumer en deux mots, et confus car la narration de Vláčil est difficile, elle se fait au moyen de mouvements de caméra tantôt objectifs, tantôt subjectifs, et qui captent des dialogues à droite et à gauche, mais parfois avec le sentiment que l'on ne fait qu'attraper les pensées des personnages. Le réalisateur s'attarde avec intelligence sur la fougue et la peur des personnages, qui semblent tous écrasés par des forces supérieures, et menacés plus par des châtiments divins que par leurs ennemis.
    Vláčil tourne dans les décors naturels de forêts enneigées, où dans le silence on perçoit des chants de louange et d'adoration : empreint d'une profondeur mystique déstabilisante, Marketa Lazarová contient une multitude de scènes inoubliables : les religieuses en procession sur la colline, avec une lumière divine sur leurs têtes, le retour de Marketa au couvent, son enlèvement, son viol par Mikoláš (élément central du film) etc.
    Bien au-delà d'une simple fresque historique, Marketa Lazarová est un magnifique poème qui rappelle les grands films de Carl Theodor Dreyer.
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    Ambiance de fou furieux et esthétique somptueuse. Scénario fascinant. Chef d'oeuvre d'une maîtrise éclatante.
    zinjero
    zinjero

    19 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2011
    Film assez envoutant à l'esthétique soignée. Il y a pas mal de personnages et l'on s'y perd un peu la première fois. A revoir pour confirmer si toutes ces belles images ont un sens. Possible chef d'œuvre.
    Iloonoyeil
    Iloonoyeil

    25 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2024
    Bonjour tout monde,

    Voici une œuvre cinématographique mystique, onirique, métaphorique,
    mystérieuse, épique, tragique, poétique et qui se déroule au moyen âge...............

    Grâce à un travail artistique très fouillé sur le son , le récit visuel est enrichi par des voix " off" , voire des voix mentales et des voix de rêve ou des visions qui tissent une dentelle métaphysique autour des dialogues des différents protagonistes............

    La magie du noir de blanc nous plonge dans un état hypnotique que renforce une musique et des chants oniriques et psalmodiques, plus ou moins grégoriens, voire irréels et qui nous transportent de manière singulière vers des émotions rationnelles ou des rationalités ésotériques si je puis écrire ceci comme cela . Le mystère visuel et sonore, ainsi filmé , s' honore avec respect et contemplation. "Marketa Lazarová " ne saurait être un film d ' action , à grand spectacle, mais plutôt un spectacle intimiste et spirituel où les grands espaces sont mentaux et paysagers à l' unisson de la vie ainsi dépeinte par un réalisateur inspiré, précis et quelque peu magicien..........

    Notons que les présentations des scènes de cet ouvrage visuel et sonore imitent les cartons informatifs ,à la manière du cinéma muet , découpent avec pertinence les 165 minutes de ce film méditatif et fulgurant suivant le climax du récit.

    La pureté des plans séquences sur le visage angélique de Marketa( et tout près de ses yeux ) attise notre émotionnel subjugué.

    Tout est symbolique ici , ainsi les gros plans sur des " animaux totémiques " annoncent les volontés des humains et de Dieu.

    Je vous propose une citation maintenant.

    "Je n' ai jamais été certain que la morale de l'histoire d'Icare doive être, comme cela est généralement accepté, "N'essaie pas de voler trop haut", et je me suis demandé si on ne pouvait pas l'interpréter autrement : "Oublie la cire et les plumes, et construis des ailes plus solides."( Extrait de la petite vidéo de Stanley Kubrick lors de son remerciement comme réalisateur génial quant il reçut le grand prix D.W Griffith au vingtième siècle).

    Construit en deux parties, ce film, intense et inclassable, vous enrichit lors d ' une seconde vision féconde et magique..........

    Deux pépites visuelles à contempler presque religieusement :

    Nous ne pouvons qu' admirer et louer les plans séquences, les travellings , les plans en plongée et en contre plongée qui distillent savamment une impression de " sur - réalité " transcendante.

    Visuellement cette œuvre cinématographique se tient là, face à nous , irréductible et puissante.

    Quelles sont les dimensions cachées de ce film ? Je viens d ' essayer d' écrire quelques mots et maintenant à vous de bâtir votre point de vue !

    Cordialement.

    Gérard Michel
    Pseudofile
    Pseudofile

    8 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    Ah, le cinéma tchèque! On n'aura cesse de se demander si c'est un concept en soi, tant il se singularise par sa réalisation, son découpage des scènes comme des histoires, ses dialogues et il faut le dire aussi ses scénarii. Il est souvent plus proche de la peinture et de l'écriture poétique que du cinéma de masse. Cela pour le meilleur comme pour le pire.
    Ici, on ne peut que souligner la qualité esthétique de l'ensemble filmé en noir et blanc dans de superbe paysages hivernaux notamment. Et le film de commencer par cette phrase "Cette histoire mérite-t'elle d'être contée?" C'est bien ce que je me serai demandé pendant toute la longue, longue, trop longue durée de ce film,, tant le sujet est exploité d'une telle manière qu'on a l'impression que rien ne se passe.
    le personnage titre existe enfin un peu dans le dernier quart d'heure. L'histoire semble se résumer entre une rivalité entre un clan (noble ou pas?) et une bande armée, à l'époque médiévale, touillée dans le bouillon christianiste sévissant depuis lors. A priori suite à la décision du capitaine des soldats de prendre pour épouse la fille du seigneur local qui était destinée à se faire religieuse.
    De fait je n'ai pas compris grand chose aux enjeux, aux relations entre les personnages, à leur rôle dans cette société. L'histoire possède cette ambivalence d'être à la fois classique et hermétique et on a grand peine à la suivre. D'autant plus que si l'image est léchée, le son est pour sa part comment dire... épouvantable. Tout semble enregistré en post-synchro avec excès de réverbération. Les sons d'ambiance sont dramatiquement absents. En plus de ça il y a une voix off qui conte le déroulement en se fondant aux voix des protagonistes dont trop souvent les propos ne collent pas aux mouvements labiaux, qui plus est parlent en fond alors qu'il ne se passe rien à l'écran. Et pour couronner ce massacre auditif, les dialogues sont incompréhensible tant le mélange des mots est abscons. Comme une espèce de signification métaphorique dans la plus simple phrase. Laborieux à écouter et pire encore à interpréter.
    Et j'allais oublier les lamentations spectrales - d'autres diront 'incantations chorales' - qui inondent le film et sont excessivement pénibles à la longue.Tout cela ne laissant au spectateur qu'une seule pensée obsédante:" Mais quand cela va t'il enfin finir?" Un film éprouvant donc.
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