Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 8 décembre 2007
Il est parfois difficile à comprendre comment on peut donner 3 étoiles de moyenne à une oeuvre aussi bavarde et hystérique, constituant un parfait résumé de ce que les Américains peuvent faire de pire. Pour son dernier film, Altman devait être bien fatigué, la direction des acteurs est déficiente, les répliques fusent de partout. Fatigant, mais fatiguant...
Film paresseux comme une ballade nostalgique au fil des souvenirs d'une époque révolue (celle de notre jeunesse à nous tous, quel que soit notre âge), "The Last Show" aura été le dernier film de Robert Altman, l'un de nos réalisateurs préférés des libres années 70 : et ici, c'est bien une liberté touchante - car disparue du cinéma mainstream actuel, voire aussi de toute notre époque - que l'on respire, enivrés, au long de ces plans séquences gracieux plus que virtuoses, de ses dialogues superposés qui ont été la marque de fabrique d'Altman. Quand la Mort se promène comme un cliché sous la forme d'une belle blonde en gabardine, on peut trouver cela un peu léger, mais quand Meryl Streep chante - formidablement bien - des standards country, la force de ce cinéma, mi-documentaire, mi-fiction, mais toujours léger et joueur, est étonnante. Et puis, admettons-le, raconter des blagues bêtes et méchantes avec ses amis et tirer un coup une dernière fois avant de mourir, c'est quand même une belle fin.
Trop long, scénario trop vague mais de la gaieté, de l'amitié et où le spectacle doit continuer malgré tout. Robert Altman nous offre un film nostalgique, mélancolique et sympathique.
Film plat, ennuyeux et au bout de 30mn toujours rien... Les acteurs sont peut être bons mais l'histoire n'a aucun intérêt et les dialogues ne mènent a rien. bref, je n'ai pas aimé!
The last show but not least... Un beau témoignage en forme de quasi-documentaire sur la dernière émission (qui existe réellment) d'un show radiophonique américain. On voudrait que le film dure et dure encore tellement la légèreté avec laquelle Altman emploie sa caméra nous semble délicate et euphorisante. Le charme discret mais prononcé de Meryl Streep fonctionne à merveille. Du bon cinéma.
Ce film eest ennuyeux et soporifique il ne se passe rien pendant plus d'une heure trente, il y a de quoi s'endormir c'est d'ailleur ce qui m'est arrivé j'en baille encore rien que d'y penser.
On voudrait ce cela ne s'arrête jamais. C'est sans doute la musique qui transcende le film. Bien sûr les acteurs (LES ACTRICES) sont superbes. Que d'amour et quel beau testament de la part de Robert Altman. A par les frères Coen, on se demande qui peux jouer dans sa catégorie de nos jours. Américain sans aucun doute. Et si c'était cela les VRAIS films américains?
La dernière séance de Robert Altman, l'éternel anticonformiste... Après Stanley Kubrick et son "Eyes wide shut", un autre géant du cinéma américain nous quitte avec une oeuvre testamentaire, dans laquelle il nous expose sa vision de l'art. Ce qui frappe d'abord chez l'indépendant Altman, c'est aussi une des marques de fabrique de Woody Allen, c'est l'envie des acteurs et des actrices ( dont les stars) de figurer au générique d'un de ses films. Pour son dernier, Meryl Streep, Kevin Kline, Tommy Lee Jones ou encore Woody Harrelson ont saisi au vol la dernière occasion qui leur était présentée de tourner avec le maître. Altman tire à boulets rouges sur le liquidateur ( joué par Tommy Lee Jones) du théâtre "Fitzgerald" de Saint Paul ( en hommage à l'écrivain de "Gatsby le magnifique", originaire de cette ville du Minnesota), lors de la dernière représentation du spectacle radiophonique "A prairie home companion". Dans une scène d'anthologie, on le voit inculte face au buste du grand écrivain américain. Il se préoccupe plus d'histoires d'argent ( le lieu sacré va céder sa place à des parkings) que de l'importance primordiale de l'art dans notre culture. Le spectateur est pris par la main pour aller scruter ce qui se passe de l'autre côté du rideau, où tous les comédiens jouent leur plus grand rôle, celui de leur propre vie. Son last show must go on car toute son oeuvre ( "M.A.S.H.", "The Player", "Short cuts") pourra continuer à perdurer dans le temps.
Ultime oeuvre de Robert Altman qui, étrangement, parle beaucoup de mort et de nostalgie. Sur un scénario un peu trop léger, Altman réalise un nouveau portrait de groupe avec une aisance dont il avait le secret. Son casting est surprenant mais parfait comme toujours et est l'atout majeur de ce film mineur dans la filmographie du cinéaste.
Ce film est du style Music Hall. durant tout le film, on a l'impression que l'histoire se déroule dans les années d'apres guerre, mais en fait, non, c'est bien notre époque.
La fin d'un show radio en direct.
On est ici bien loin de tous ces films américains remplis d'effet spéciaux avec des cascades dans tous les sens. Ici les acteurs respirent le naturel. On a l'impression qu'ils ne se forcent pas pour interpreter leur personnage.
Une magnifique tete d'affiche vient compléter ce scenario tout a fait original.
Meryl Streep (le diable s'habille en prada) est émouvante, bien qu'un peu 'ailleurs', Lindsay Lohan (Freaky Friday) y incarne sa fille, elle pousse également la chansonnette. N'oublions pas Virginia Madsen (Firewall) dans un role un peu ambigüe, Tommy Lee Jones (Trois enterrements)......
Bref, j'ai passé un bon moment en compagnie de cette troupe, qui ressemble plus a une troupe de théâtre que de radio.
1 étoile car cela me faisait mal au coeur de n'en mettre qu'une à ce dernier film d'Atman..
Mais franchement, quel intérêt? On s'ennuie du début à la fin..Une vague histoire de fantôme...des adieux à une radio...enfin bon, pas mal pour s'endromir...
Passez votre chemin, il n'y a rien de bien à voir dans ce film! Si ce n'est Lindsay Lohan dans un autre rôle que celui d'une "pouffe"
Un film chaleureux : des acteurs excellents (surtout Merul Streep), une ambiance conviviale mêlée de nostalgie, des chansons entraînantes ou cocasses. On partage avec grand plaisir les souvenirs et les anecdotes de cette bande de chanteurs généreux et drôles. Quel bonheur que ce "Last show"!
Une ambiance particulière est dans ce film, on se dirait dans les années 50 mais c'est sympathique et les personnages hauts en couleur. Un peu longuet tout de même.
Tous les grands réalisateurs n?'ont pas eu la chance de faire des adieux aussi réussis que ceux de Robert Altman avec ce "Prairie Home Companion". Pendant tout le film, on est tout à la fois soufflés par la virtuosité du maestro, réjouis par sa verve et son humour et émus par la sérénité de son regard sur la mort. La caméra, d?'une incroyable liberté, propose des plans d'?une richesse incomparable. A chaque seconde, l??'oeil est attiré, non pas par un, mais deux, trois, quatre éléments différents. Mais cette maîtrise technique n'?est jamais une fin en soi, toujours une façon d?'enrichir le propos, de nous rendre plus vivant l'?univers de ce théâtre de province où un show radiophonique tout droit sorti de l'?âge d?or vit ses derniers instants. L?'émotion est là, palpable. L?'espoir aussi. Et tous les comédiens, qui se révèlent aussi pour beaucoup excellents chanteurs,? se donnent à fond. Meryl Streep, géniale comme d'?habitude. Woody Harrelson, excellent en cow boy lourdingue chanteur de country. Garrison Keillor, à l'?inoubliable voix grave et à la placidité inimitable. Kevin Kline, Lindsay Lohan, Lily Tomlin. Virginia Madsen, qui plane comme un ange au dessus de tout ce petit monde. Seul Tommy Lee Jones reste en retrait, marginalisé par un rôle pas vraiment flatteur. Robert Altman était un grand monsieur. Il nous manque déjà.
Ce n'est pas seulement un film intimiste : c'est aussi un film sur l'intime, celui des souvenirs, des angoisses, des sentiments perdus, et tous les détails d'un univers qui s'effondre... Les comédiens, avec une authenticité déconcertante, livrent leur âme à cette douce rêverie sur les variations de l'intime. Et on laisse entrer en soi, à son tour, cette intimité que l'on fait peu à peu sienne, et on la savoure, car on sait, avec un pincement au coeur, que c'est également "the last show" de Robert Altman.