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isa
1 abonné
69 critiques
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2,5
Publiée le 18 juillet 2024
Franchement je ne sais pas quoi vous dire sur ce film. La grosse première moitié est pas mal même si le rythme.. n'est pas trépidant. On se laisse prendre dans l'histoire et on suit le film avec intérêt. Ça nous raconte l'Allemagne pendant la guerre vu par une femme de militaire non nazi.
Par contre la deuxième partie poste guerre c'est très très bof, et après la scène du dentiste c'est carrément hallucinant.
Et même si je l'ai vu en VOST.... C'est hyper mal joué.
J'ai eu du mal à mettre la main sur ce film, et je pense que ça ne valait pas le coup. L'histoire n'est pas super intéressante, et elle est beaucoup trop tiré en longueur. On notera tout de même une narration intéressante avec par exemple, la répétition d'un moment précédant leurs rapports sexuels, avec l'évolution de leur sentiment respectif. C'est une excellente façon de voir l'évolution du couple. Les acteurs sont pas incroyables, et les enfants sont même très mauvais (je sais que c'est pas facile, mais de nombreux films ont montré que c'est faisable). Un film qui ne m'a donc pas franchement plu.
Film coup de poing notamment quand on voit sa date de sortie ! Vraiment très dur avec une fin à la limite du supportable ! La maladie qui frappe l'héroine m'a traumatisé et la violence psychologique du film est réellement insoutenable ! Pour moi ce film a té un vrai choc et je suis ravi de l'avoir vu ! Une autre facette de la guerre...glaçant !
Considéré comme un film phare du cinéma allemand, qui était alors à cette époque dans sa période la plus glorieuse après celle de l'Expressionnisme, j'arrive à comprendre ce statut mais tout en ressentant un peu de déception... Il y a du bon, du très très bon même dans cette oeuvre très autobiographique : la lecture du poème juste et prophétique de Bertolt Brecht, dont un des vers donne son titre au film, au début par la fille de l'auteur, la scène assez culottée où la mère fictive pose des questions à un véritable garçon d'images d'archives à la recherche de sa famille dans les ruines, le mari qui voit des sosies de son épouse partout, ou encore le fait que la réalisatrice parvient à nous faire comprendre qu'après la guerre il y a les survivants qui vivent en (parfois trop !!!) bonne conscience et ceux qui ont certes survécu mais qui sont en fait déjà morts... Mais autrement Sanders-Brahms ne parvient pas à donner beaucoup de tripes aux séquences de violence, étant un peu plates dans leur mise en scène, tout comme celles d'intérieur qui font quelques fois téléfilmesques... Reste que ce qui est dit voir suggéré, encore plus que ce qui est montré sauf pour les exemples cités ci-dessus, laisse sur une forte impression.
le typique film qui vous fait presque passer pour un extraterrestre auprès de votre entourage. parce que non seulement vous avez vu ce film mais parce qu'en plus vous l'avez aimé. un film d'une violence psychologique incroyable : l'histoire d'une famille traversant les tourments de l'allemagne nazie pendant la 2ième GM. on sent dès le début que ce couple ne va pas sortir indemne des évenements qu'il traverse. on prend facilement le parti de Lena contre Hans de manière involontaire puisque personne ne nous demande de prendre parti.on redoute le pire jusqu'à la scène finale d'une violence psychologique tellement inhabituel que l'on tarde à s'en remettre.
Le nazisme vu au travers d'une famille allemande. Alors que la mère-patrie allemande se désintègre, Lena et Hans, parents d'une petite Anna, voient leur foyer se désagréger au fil de la guerre. Le père parti sur le front, la mère et sa fille subiront les pires des violences psychologiques et physiques. Folie de la guerre, folie des hommes, "Allemagne, mère blafarde" (le titre est tiré de vers de Bertolt Brecht) est une oeuvre difficile à supporter tant les épreuves de cette famille sont insoutenables. Malgré quelques longueurs, la froide réalisation est impeccable, rythmée au son d'un piano grave, mêlant images d'archives d'un Berlin dévasté et fiction décrite de façon très clinique. Un témoignage très fort (puisque c'est l'histoire de la famille de la réalisatrice Helma Sanders-Brahms) du nazisme, des désillusions, de la boucherie guerrière.
Présentée en avant-première à la semaine du cinéma allemand de Valbonne, cette réédition est un classique du cinéma rétrospectif allemand des années 70/80. La cinéaste puise dans un registre autobiographique (la vie de sa mère) pour proposer une réflexion sur l'Allemagne des années 40. Proche de la sècheresse du cinéma d'un Fassbinder, mais davantage marquée par la distanciation brechtienne, Helma Sanders-Brahms signe une oeuvre féministe d'une tonalité sombre.