"Treize à la douzaine 2" (Cheaper by the Dozen 2), réalisé par Adam Shankman en 2005, poursuit l'aventure familiale des Baker, un clan exubérant de douze. Avec un casting impressionnant mené par Steve Martin, Bonnie Hunt, et une pléiade de jeunes acteurs prometteurs, le film promettait d'offrir une suite divertissante au succès de 2003.
Le film, se déroulant deux ans après les événements du premier, traite du sentiment de perte ressenti par le patriarche, Tom Baker (Steve Martin), face à l'inévitable éloignement de ses enfants. La décision de partir en vacances au lac Winnetka semble être l'ultime effort pour recapturer l'unité familiale.
Ce cadre, typique des comédies familiales, offre un terrain fertile pour les mésaventures et les conflits intergénérationnels.
Le scénario revisite le thème classique de la rivalité, incarnée ici par la famille Murtaugh, dirigée par le compétitif Jimmy (Eugene Levy). Cette dynamique offre des moments comiques, bien que parfois prévisibles. Le film brille dans ses tentatives de représenter les défis de la parentalité et le passage à l'âge adulte, bien que ces thèmes soient traités de manière superficielle.
La performance de Steve Martin, fidèle à son style, est à la fois chaleureuse et humoristique. Bonnie Hunt, en tant que matriarche, apporte une touche d'équilibre et de sagesse. Parmi les jeunes acteurs, Alyson Stoner et Hilary Duff se distinguent, apportant une énergie fraîche et authentique à leurs rôles. Cependant, le film souffre d'un manque d'originalité et d'une tendance à s'appuyer sur des clichés éculés.
Visuellement, le film ne surprend pas, mais il fournit une toile de fond agréable pour les péripéties de la famille. La bande-son, mélangeant des classiques et des morceaux contemporains, accompagne efficacement les différentes scènes, bien que sans apporter une valeur ajoutée notable.
En conclusion, "Treize à la douzaine 2" est une suite qui tente de capturer l'essence de son prédécesseur, mais qui peine à se renouveler. C'est un film familial divertissant, mais qui manque de la profondeur et de l'originalité nécessaires pour le rendre mémorable. Un effort louable, mais qui ne parvient pas à se hisser au-delà de la moyenne dans un genre riche en offres plus innovantes.