Derniers Avis : Inland Empire - Page 7

Pour l'instant chez Lynch je n'ai vu que Dune et Mulholland Drive, et même si il réalise des films avec des ambiances très étranges j'avais plutôt bien aimé ces deux films, sans adorer du moins. Mais là franchement en regardant ce Inland Empire (son film le plus récent donc) j'ai eu l'impression de regarder "Mulholland Drive PLUS". C'est franchement la même recette, sauf que ce film dure plus longtemps que Mulholland Drive, sinon c'est la même musique pesante qui est utilisée, le même genre de scénario incompréhensible (humainement impossible de le comprendre au premier visionnage, ne mentez pas ceux qui sont au fond de la salle!), même genre de dialogues qui n'ont pas de sens...bref ce cher David Lynch ne va pas bien dans sa tête, mais c'est son "style" y paraît...
Mention spéciale à la doubleuse française qui a doublé une asiatique dans le film, l'accent est bien imité, mais c'est limite du foutage de gueule ce doublage envers la communauté asiatique, car ça sonne très nanar, et la façon de la doubler est franchement insultant à mes oreilles. Sinon au niveau casting pour le choix des filles: mes respects! Quel bon goût!

J'ai beau faire un effort, j'ai pas tout compris... Malgré tout, le jeu est très bon, esthétique à couper le souffle... je pense qu'il faut le voir plusieurs fois pour le cerner.

C'est du Lynch, on comprend rien mais on est content de l'avoir vu

Jamais autant qu'avec ce "film" j'en ai voulu à la critique de presse d'une telle complaisance voir de snobisme, à l'égard d' un réalisateur qui nous a infligé, pendant de très longues heures, la plus grande escroquerie de l'histoire du cinéma. On ressent le même malaise que quand on se trouve face à face d'oeuvres de collage
sois disant "géniales" qui jonchent les salles des musées d'Art Moderne.

Décidément, David Lynch est à part et incompréhensif. "Inland empire" est comme "Mulholland drive" : d'un ennui incomparable, d'une lenteur insoutenable, des films où lui seul comprend ce qu'il fait. J'ai détesté, pourtant j'ai insisté. 0/5 très ennuyeux !!!

Voici donc encore un film de David Lynch, dans la lignée de ses oeuvres précédentes, Lost Highway et Mulholland Drive. Dans cet INLAND EMPIRE, Lynch nous ressert donc à nouveau ses thèmes fétiche, à savoir les rêves, et surtout l'illusion. Cependant, si INLAND EMPIRE est quand même un bon film, je ne l'ai pas trouvé aussi génial que les autres métrages du réalisateur américain. En fait dans ce film, on suit une jeune prostituée polonaise qui regarde la télé, et qui s'imagine la vie d'une actrice d'Hollywood, ainsi que le rôle qu'elle joue. Ces illusions sont donc en quelque sorte le reflet de la vie de cette jeune femme, qui s'exprime lorsqu'elle regarde la télévision. Pour moi, ce film est surtout une réflexion sur le cinéma, et l'impact qu'il peut avoir au sein du public, qui peut avec son aide créer une illusion, et même peut être y voir des correspondances à ses propres expériences. Ceci donc pour ce qui est du scénario, quant au reste, l'ambiance est comme toujours chez Lynch très réussie. Elle est inquiétante et assez sombre. Après, il y a Laura Dern qui fait une magnifique prestation. Finalement, il y a le point négatif de ce film, qui pour moi, est le fait quel'histoire s'embrouille un peu trop tôt à mon goût. J'aime bien les films bizarres et compliqués, mais par exemple dans Lost Highway, Lynch enbrouillait le scénario vers la fin, tout comme dans Mulholland Drive. Ici c'est dès le début que tout se complique, et chez moi, cela m'a un peu fait décrocher du film. Donc bref, INLAND EMPIRE est un bon film, que je recommande donc. Pour moi ce n'est pas un chef d'oeuvre, comme les films de Lynch que j'ai mentionnés plus haut, mais cela reste quand même un film hors de la norme, intéressant à voir. Je mentionne finalement encore la scène où le visage de Laura Dern devient une sorte de démon, car cette scène m'a procuré un des plus grands sursauts que j'ai eus devant un film, ainsi que le générique de fin très original. INLAND EMPIRE, dans mon avis donc un film à regarder au moins une fois.

j'ai dû le regarder à la maison mais il faut absolument le voir sur l'écran ! c'est un film incroyable !

Difficile de donner un avis sur ce "film", et encore plus de le noter.
D'ailleurs, est-ce un film?
De scenario il n'y en a pas, juste un assemblage de scènes n'ayant qu'un vague rapport entre elles.
En y réfléchissant, tout cela tourne autours d'un thème très cher à David Lynch: le cauchemar hollywoodien.
Tout comme dans Mulholland Drive, Lynch dénonce les effets pervers qu'a l'industrie du cinéma sur les gens qui y travaillent.
On peut y voire, entre autre, un parallèle frappant entre cet univers et celui de la prostitution.
On a affaire à un travail similaire dans sa forme à la dernière demie-heure de mulholland drive et au dernier épisode de twin peaks; sauf que là, c'est du début à la fin du film, pendant 2h50.
Je vois Inland Empire non pas comme un "film", mais comme une forme d'art surréaliste destinée à faire méditer le spectateur sur certains thèmes.
Est-ce utile de le préciser: ce long-métrage n'est pas accessible à tout le monde.

A la fois le "film-synthèse" et le film le moins original de David Lynch. C'est sans doute ici que le cinéaste va le plus loin dans l'exploration des peurs et des tourments les plus intimes : pas une seule scène ne fait exception à ce sentiment oppressant et effrayant, et la structure narrative est terriblement déroutante. Rêve, illusion, réalité, fiction, cauchemar à l'état pur ... Encore une fois, toutes ses notions se mélangent et forment une oeuvre riche et complexe. Mais il faut bien l'avouer, il n'y a pas grand chose de nouveau là-dedans. Les thèmes et leur traitement sont repris et poussés à leur paroxysme ... mais restent les même que d'habitude. Du coup, "INLAND EMPIRE" a tendance à laisser disparaître petit à petit l'envoûtement qu'il procure : il lasse. Et ce malgré son grand nombre de niveaux de lecture ... mais encore une fois, comme d'habitude chez Lynch.

Même les fans de David Lynch seront déroutés tandis que les autres crieront au foutage de gueule. J'adore Lynch mais je me rangerai plutôt dans la deuxième catégorie. Parce que si le mystère fait le charme de "Mulholland Drive", il ne fait pas celui de ce film lourd où Lynch semble en pleine auto-satisfaction se contentant de filmer plein de trucs trop bizarres (une famille de lapins assez marrante ok mais aussi plein d'autres trucs inutiles et soporifiques). Une fois que l'on quitte la réalité du tournage délaissant alors Jeremy Irons et Harry Dean Stanton, on se retrouve embarqué dans tous les malheurs de Laura Dern qui morfle pas mal durant le film. Sauf que l'on ne comprend rien, que la mise en scène est lourde et qu'on a l'impression que Lynch est en pleine branlette cinématographique.

Lynch transforme l'énigme policière en labyrinthe mental. "Inland Empire" prolonge "Mulholland Drive" avec plus de cohérence et en plus abouti, presque sans bizarrerie superfétatoire. On est dans l'anamnèse et la fantasmagorie, le dédoublement de personnalité, les jeux de réel et de représentation (d‘autant plus réussis que les comédiens jouent à la perfection), les collisions d'espaces et de temps... La paranoïa est omniprésente et on pense par moment assister tout simplement au spectacle d'une conscience sombrant dans la folie. C'est envoûtant et terriblement angoissant, mais peut-être un peu trop long.

David Lynch épouse une fois de plus son sujet type : le lyrisme.
Tout comme Mulholland Drive, on exploite ici le cauchemard Hollywoodien. Laura Dern exprime très bien l'ambiance du film, ces multiples personnages nous perdent, peut-être un peu trop. Les première scènes s'avèrent extremement interessant: le dialogue avec la nouvelle voisine, l'expression sur le remake et surtout celle avec les trois lapins. Les plans surprenant tel que le halo de lumière bleu qui nous montre le songe (comme dans la plupart de ses films). Les pleurs de la femme brune regardant la télé et j'en passe. Un film qui nous tiens en peur tout du long grace a une ambiance unique à Lynch. La présence des acteurs principaux de Mulholland drive donne un certain lien avec celui-ci, lequel? A repenser.
Bien plus mélangé que Mullholand drive mais tout de même plus compréhensible, Inland empire est un chef d'oeuvre surprenant qui le devient bien plus par l'absence de scénario. Pas étonnant du Dieu d'Hollywood

Film dont la consctuction est basée sur la théorie de l'émergence.
Des séquences aux propriétés qui leur sont propres s'associent à d'autres, des relations entre elles s'établissent, le système devient de plus en plus COMPLEXE. Complexe jusqu'à un certain point où le regard du spectateur ne peut qu'être passif.

Je n'ai pas aimé ce film, je me suis profondément ennuyé ! Ce courant contemporain me laisse souvent perplexe.

Mais il est évident que David Lynch a atteint sa cible, et avec virtuosité sans aucun doute, et ça c'est admirable.

Chahuté, cet empire de l'intérieur. Une oeuvre sans concession, qui se dédouble, se rédédouble telle une division cellulaire. Mr Lynch nous entraine dans une expérience dédalique complètement inédite. Ici est repoussée l'idée même de cinéma, où une superposition de situations forment un tout. On en sort dérangé, et hypnotisé. La performance à bras le corps de Laura Dern n'y est pas étrangère: on sent l'ambiguité de l'histoire muse/réalisateur entre Lynch et Dern. L'actrice est mise dans des situations où elle doit puiser au plus profond pour trouver, comprendre. Elle explique que pour elle, le cinéma de Lynch doit être observée comme une oeuvre d'art, une peinture. Il en ressort que le tableau de Lynch est intriguant, et pousse à la fascination. Pour autant, en tant que spectateur, il est fortement désagréable de se perdre au cours du film et personnellement, je me suis perdu. Inland Empire est un trip fascinant mais complètement irrationnel. Perturbant dans le bon et le mauvais sens.

Difficile à avaler, cette réflexion sur le couple et sur l'adultère, sur nos actes et leurs conséquences. A chercher trop de cohérence entre le scènes, on se fait des nœuds au cerveau.
Bien que peu accessible, Inland Empire contient une essence épaisse, qu'on peut extraire après plusieurs visionnages. Ça, c'est l'empreinte de Lynch.