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Un visiteur
0,5
Publiée le 9 février 2007
Je me suis profondément ennuyée, j'ai d'ailleurs somnolé à deux ou trois reprises. J'étais prête à partir mais je suis restée assise, espérant trouver un bout de logique à la fin du film. Les images -froides et cérébrales- se succèdent sans provoquer la moindre émotion, même intellectuelle. Certaines sont grotesques, d'autres sont censées être terrifiantes mais aucune ne semble avoir vraiment de signification. Certaines images renvoient toutefois les unes aux autres (personnages doubles, notamment) ou alors une séquence pourrait être la suite d'une séquence aperçue une demi-heure avant, mais tout est volontairement confus. On comprend bien que Laura Dern, l'actrice principale, est totalement démente mais on s'en fout complètement : A un moment, son double débouche sur le plateau d'un fameux film en préparation. Elle aperçoit alors les membres de l'équipe, et elle même, actrice, en plein travail, dérangés par un bruit mystérieux qui vient peut être du double de Laura Dern qui les observe. Quel est l'intérêt de cette séquence enculage de mouches? Quand le mari de Laura Dern renverse du ketchup sur son tee-shirt blanc lors d'une barbecue-party et que le cinéaste zoome longuement sur cette tache rouge comme si elle devenait le symbole de l'étrangeté du film/de la réalité/de l'esprit dérangé de Laura Dern/dela mégalomanie de David Lynch, on se dit que le ridicule ne tue pas. Les idées, vieilles comme le monde, qui gouvernent le film : En gros, qu'est-ce qui sépare le réel du rêve ? ont été bien mieux mise en scène par un cinéaste comme Alejandro Amenabar qui ne s'embarrasse pas de prétentions, contrairement à Lynch, et qui utilise un vrai scénario. Certaines séquences ne sont pas dénuées d'intérêt et on peut y lire le talent du réalisateur. Malheureusement, David Lynch est entrain de tourner en rond avec ce style de cinéma fourre-tout. Il ne suffit pas de glisser tous ses fantasmes pêle-mêle dans un film pour en faire quelque chose d'intéressant.
Avec David Lynch, on ne comprend pas toujours tout mais on se laisse bercer par une athmosphère, des images fascinantes... Avec Inland Empire, j'ai tout de suite été frappé par la laideur du format DV qui vous glace dés le début du film. Des visages pixélisés, des peaux un peu vertes, un peu magentas, sombres, flous...des gros plans difformes filmés au grand angle. J'ai eu l'impression de boire un café froid ou une bière chaude, je ne sais pas... mais ce film m'a tout de suite dégoûté. Un long voyage de presque trois heures, comme un Paris-Nice en métro à l'heure de pointe.
J'ai décroché durant la majorité du film même si je dois avouer qu'il y a quelques moments qui ont capté mon attention. Mais j'ai l'impression que Lynch a voulu nous perdre totalement. Contrairement à ses autres films, il n'y a pas grand chose à quoi se raccrocher. Peut-être a-t-il voulu voir jusqu'où les spectateurs aimaient s'enliser. J'aime pouvoir interpréter un film, comme Mulholland drive qui pour moi est un chef d'oeuvre, mais là...c'est trop laid pour avoir envie de s'y intéresser.
C'est un film à regarder en dvd, dans son lit, pour pouvoir s'endormir quand on en a envie et se laisser réveiller de temps en temps par les cris stridents pour en voir quand même quelques passages.
Si vous ne voulez pas perdre 3h de votre temps, n'allez pas voir ce film. Soporifique, ennuyeux, à tirer par les cheveux... Plein de personnes ont quitté la salle pendant la séance. Moi-même j'ai hésité à partir après 1/2h de film, mais j'espérais qu'un fil conducteur me permettrait de comprendre l'essence de ce film. J'ai eu tort, ce film n'a pas d'histoire. C'est du grand n'importe quoi.
Si l'image numérique, sa modelabilité et son réalisme froid donne une densité visuelle nouvelle à l'oeuvre de Lynch, séduisante dans la première moitié du film, le méli-mélo scénaristique, l'absence de rythme, d'identification et d'authentiques émotions en font un exercice de style incroyablement creux. Au final, on s'ennuie comme jamais devant un film de Lynch.
Voici tant attendu le nouvel opus de Lynch et force est de reconnaître que le cinéaste ne propose pas grand chose de nouveau...Il reprend des thématiques (le couple, la mise en abyme de Hollywood...) et des obsessions déjà parcourues brillamment dans Lost Highway et Mulholland Drive en une narration éclatée et elliptique. Si effectivement, Lynch s'attaque au thème de l'adultère et à l'angoisse qu'elle génère (nouveau sujet pour lui), il s'agit toujours de rentrer dans le monde "subjectif" d'un personnage et d'offrir une perception multiple et kaleidoscopique des différentes réalités et des "mondes" (réels, oniriques, fantasmés...etc). En clair, Lynch aime exprimer le tumulte intérieur, le trouble et la confusion d'un personnage en proie à ses angoisses. Seulement voilà, à l'inverse d'un Kitano avec "Takeshi's" qui reprenait ses thèmes en les parodiant et en les poussant à l'extrème pour en indiquer la limite et leur impact, Lynch lui tombe dans l'autocitation pompeuse. Là où Kitano se moquait de lui-même et jouait avec son ego et ses codes cinématographiques, Lynch lui nous livre un film sérieux qui se veut "expérimental" et synthèse de son cinéma. Ainsi, on retrouve entre autre les codes et signes visuels qui le caractérisent (lampe, portes, couloirs sombres,...), un soin particulier dans le traitement du son à base de graves caverneux...etc. Bref, nous sommes en terrain connu...Alors, où réside la nouveauté ? car nous venons de voir que le contenu n'offre rien de neuf. Lynch utilise la Dv et effectivement, le rendu est sale, heurté, granuleux et donc très différent de ses précedents films. Ce choix, s'il permet à un plasticien tel que Lynch, de focaliser sur les matières et présente une utilisation plus maniable (dixit Lynch lui-même) se révèle finalement injustifié et gratuit. Pour conclure, Lynch avec ce film s'est surement fait plaisir et tant mieux pour lui. Malheureusement, il trahit chez son auteur une sérieuse tendance à tourner en rond. Et c'est triste...
Un film dément qui ne répond à aucune logique. Tout est trouble, on ne sait plus si Nikki Grace est dans sa vie réelle, dans son film, ou dans un délire schizophréne. Laura Dern trove pour son troisième film avec Lynch son rôle le plus abouti, se balladant dans une galerie de personnages secondaires tous plus inquiétants les uns que les autres. En dépit de sa durée, 'Inland Empire' reste un film assez envoûtant. Alors bien sûr, le style Lynch a des défauts qui peuvent faire hurler ses détracteurs à l'escroquerie (entre l'escroquerie et l'art, la frontièe est parfois mince...). La séquence des lapins par exemple intervient à chaque fois comme un cheveu dans la soupe. A vouloir trop en faire, Lynch semble presque s'autoparodier et 'Inland Empire', malgré ses qualités, ne me laisse pas un souvenir aussi marquant que 'Mulholland Drive', peut-être parce qu'il est trop peu accessible, ce qui ne permet pas de savoir si l'on a affaire à un génie ou à un escroc.
étant un fan inconditionnel de DAVID LYNCH , je n'ai pu rester que bouche bé au bout des 2h50 que compose le film devant tant de beauté et de poésie. Meme si je pense qu'il reste moins abouti que mulhloand drive (reference) à tout point de vue ,LYNCH et sa dv de chez darty nous a pondu un bijoux cinematographique qui vous plongera dans cette univers à la fois sombre , emouvant , efrayant et meme drole!!Prevoyez quelque chose pour eviter de vous endormir car comme dans toute ses oeuvres le dialogue n'est pas sa priorité.Ne vous attendez pas à comprendre quelques chose , LYNCH en personne à répondu que le film etais composé de fragment d'idée et que chacun pouvant se faire sa propre opinion.
J'abonde dans le sens de neeko, pour moi, simple mortel,j'ai failli périr,je me suis extirpé du ciné après 2h de branlette cérébrale,n'en pouvant plus,je ne suis peut-être pas un esthète du genre mais je crois que pour de tel film il faudrait un avertissement de la production:réservé à ceux qui aiment ne rien comprendre où tout comprendre à la fois.Je me régale de tous ces critiques qui tombent en pamoison devant ce chef d'oeuvre du 7ème art à voir et revoir voir re-revoir,moi je ne l'ai qu'au 2/3 vu et j'ai frôlé la rupture d'anévrisme. Nous n'avons pas les mêmes valeurs!!!
David, pourquoi nous accabler de tant de souffrances avec ce film A nous les fans qui te suivons depuis la première heure dans tes obsessions universelles et magiques, dans les émotions délirantes de ton inconscient, dans ta délicate joute du sens et de la forme. Oui, mais aujourdhui, tu dérapes et nous envoies dans le décor dun « déjà vu » indigeste. Au lieu du chef duvre annoncé, tu nous proposes un vulgaire REMIX de ton uvre : un plateau hollywoodien, un pénible labyrinthe de portes et de rideaux, un fastidieux jeu de miroirs, des acteurs qui épient leurs personnages (ou linverse), des êtres hybrides ou monstrueux, une pythie, des filles de joie hystériques, un cirque itinérant, un mariage improbable de gore, de comédie de murs et de fantastique. Secouez-moi tout cela et vous obtenez INLAND EMPIRE. Cela aurait pu fonctionner, mais la fascination offerte par limage nest plus de mise ici. Largentique a fait place à une DV crade et écurante sur la durée (3 heures ). La forme ne vient plus guider la quête illusoire du sens, et nous voilà pris en otage dun film boursouflé où à linstar de Laura Dern, tout perd pied et se dérobe dans un contrepoint d'images raté. David, tu disais récemment avoir refusé de faire une psychanalyse qui pourrait entraver ta créativité. Malheureusement pour nous, cest le cinéma français qui ten a payé une avec ce film, à coup de millions deuros investis. Certains appellent cela de lArt. En réalité, on n'est pas loin du traquen-ard.
Que l'on aime ou non, il y a toujours un avant et un après le visionnage d'un film de D.Lynch. En ce qui concerne "IE" des interrogations pouvaient se poser.Le numérique est-il approprié à Lynch(et au cinéma en général)?Pourra t-il se maintenir dans les hautes sphères du passé("Blue Velvet","Lost Highway")?Dans quel état psychique serons nous après trois heures non-stop de David Lynch? Toutes ces questions sont balayées d'un geste ample par le cinéaste.Nous avons affaire ici à une oeuvre déflagrante qui s'impose sur tous les terrains.Le numérique crée un effet de proximité saisissant grâce à des plans intelligents et, en mélangeant les images crades et superbes, Lynch prouve(s'il en était encore besoin) son génie visuel quel que soit l'outil utilisé.De plus l'ambiance sonore est, comme très souvent dans ses films,absolument parfaite.Laura Dern révèle des ressources insoupçonnées pour nous offrir sa meilleure prestation et nous embarquer dans la psyché de son(ses) personnage(s).Une expérience magistrale, parfois effrayante, souvent complexe mais toujours captivante.Une leçon de cinéma différent.
David Lynch en a trop fait cette fois-ci. Trop de décors poussiéreux, trop de couloirs sombres et de gros plans plus serrés qu'un expresso parisien. On sent la patte Lynch, mais on regrette le fait qu'il faisait la même chose en mieux dans ses précédents films. La faute à la caméra DV ? C'est sûr que ca n'a pas vraiment aidé. Les images sont souvent floues et on est loin du flou artistique. Les couleurs arrachent les yeux et il manque un message avertissant aux épileptiques qu'ils risquent une crise lors de gros plans sur des ampoules électriques. Loin de moi l'idée de comprendre le dessein du réalisateur mais j'en viens à me demander s'il n'a pas fait INLAND EMPIRE uniquement pour se parodier et voir si le public allait le remarquer ou pas. Les critiques professionnels n'ont rien vu en tout cas !
3H d'un spectable ébouriffant. Des images impeccables. Des scènes magistrales. Laure Dern incroyable.
Bien sûr, on se perd souvent dans ce labyrinthe entre le virtuel et le réel, l'inconscient et les rêves. Entre le présent et le passé. Entre Pologne et Hollywood. Oui, tout le monde n'y voit pas la même chose...
Déja, j'adore Lynch. Depuis Blue velvet la montée crescendo de l'art Flash/lueur/son/sourd/mots/regards/frissons/larmes...angoisse ne s'arrête pas. Ici, il nous offre 3heures de concentré; attaqué desuite. Deplus son amour des femmes est sans relache et Laura dern est tout bonnement splendide..Tout ses regards font la cadence du film, qui est émotionnellement trés fort. Bien entendu je n'ai pas tout compris, mais c'est encore le cas des precédants et c'est ce qui fait qu'on ne se lasse pas de les revoirs pour capturer à chaque fois quelques nouveaux fragments de logique ou de ressentiments. Allez le voir sans attendre. Quand cela commence, enfoncé dans son siège on n''aurait envie que cela ne cesse jamais. Bon film
C'est avec enthousiasme que je m'en allais cet apres midi au ciné, moi qui ai tjs aimé les oeuvres de Lynch et l'art surréaliste et subversif en général, mais ce soir c'est proche de l'effroi que je rédige cette critique.
En effet, si je n'avais pas lu un tel enthousiasme de la presse je ne prendrai pas la peine de revenir sur cette horreur en son et lumière qu'on peut qualifier de terrorisme cinématographique.
Ce film, suite de séquences irritantes et trash à quoi se melent des cris qu'on croirait sortis de l'Exorciste, se veut en + avoir un sens. En effet, elles sont entrecoupées de scènes "normales" qui se veulent a la base d'un scénario (celles que l'on voit dans la bande annonce,trompeuse). Malheureusement ce pseudo scénario est bien pâle et plombé par ces cauchemars visuels.
Tout cet amoncellement déstabilise, irrite, donne la nausée, sans que cela ne soit en rien justifié.
Jusqu'a présent j'appréciais le "nonsense Lynchéen" au meme titre qu'on aime la violence chez Tarantino, mais tout comme la violence gratuite est sans interet, le nonsense gratuit l'est aussi.
Lors de la séance on se sent juste le cobaye d'une expérience cinématographique horrifiante et vide de sens et on se demande à quel titre on se doit subir tout ça. Surement pas au nom de l'"Art". En effet c'est un peu facile, et meme completement consensuel de qualifier d'Art tout ce qui peut sortir d'un esprit présumé génial et qui a plutot gout de Néant.
A l'opposé d'un Cashback dénoncé par la critique et pourtant aimé des spectateurs je ne vois pas comment ce dernier Lynch, encensé par la critique, va trouver sa place aupres du public ??
En toute bonne foi on ne saurait apprécier une telle torture visuelle et sonore sans que cela ne débouche sur rien. Oui, c'est un peu l'Enfer (si j'en crois l'expression "dantesque" que j'ai lu dans les critiques presse).
Je pense que vous l'aurez compris, à moins d'etre d'humeur masochiste, vous pouvez rester chez vous!