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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 février 2007
INLAND EMPIRE est un film génial, mais son problème c'est qu'il est moche et chiant. Bien sûr, je n'oublie pas les nombreux éclairs de génie dont Lynch a l'habitude de jalonner ses films. Mais j'ai trouvé celui-ci plutôt longuet et certains plans sont relativement laids (je pense à la fin notamment, que j'ai trouvé ratée). En dehors de ça, l'intrigue est une des meilleures jamais crées. Une espèce de mise en abime de la trame de base de Muholland Drive, avec deux ou trois niveaux d'interprétation supplémentaire. La dernière heure est tout simplement passionnante, avec plongeon sur plongeon dans l'inconscient de l'héroïne, jusqu'à la réconciliation finale. Une des rares happy ends de Lynch, cela dit. L'ensemble du film est magnifiquement porté par la rayonnante Laura Dern. De son côté, la bande son est assez surprenante, mais toujours pertinante et décalée, partipant à la touche d'humour bsurde dont Lynch saupoudre habituellement ses films. Au final, INLAND EMPIRE est un objet étrange. Trop fout pour être supporté par un média clssique, il faudrait inventer un nouveau support d'expression pour saisir tout le génie de David Lynch. Ne passez pas à côté de ce film.
C'est la premiere fois que je vois autant de monde sortir avant la fin d'un film !! Et moi si ne ne l'ai pas fait c'est parce que j'étais au bout de la rangée. J'adore Lynch, mais vraiment là....A.U.S.E.C.O.U.R.S !
"Tu vois David Lynch, il prend une histoire, il en tire toutes les ficelles, il les met là où il veut et il finit par faire un tableau cubiste". ça, c'est l'explication de mon pote Manu en sortant du film, autant dire que son explication est aussi claire que le film. Pour ma part, cubiste ou pas, ce film est certes démonstratif du talent de Lynch, magnifique visuellement et réalisé avec une totale virtuosité, mais totalement incompréhensif. Ok jentends déjà ceux qui pensent que ce nest pas grave, que Lynch nous livre une matière à partir de laquelle le spectateur y verra lhistoire quil a envie. ET BIEN SI, là cest grave parce quil ne nous livre rien, aucune piste et cela durant 3 heures. Cest exténuant mais malheureusement pas dans le bon sens du terme. Bref 2 étoiles pour lartiste, mais noublie pas David que tu tadresses à des humains, pas à des extra terrestres.
David Lynch à létat pur. La peur, la schizophrénie, Hollywood tous les éléments que lon trouve habituellement chez David Lynch sont présents. Le film est assez dense (durée : 2h50) Lynch sen donne donc à coeur joie ; peut-être trop à mon goût ce film aurait mérité dêtre un peu plus court, je ne peux menlever de lesprit qu'il y a un acharnement à brouiller le spectateur ? Alors, cest bien dommage car le message se perd. A noter le choix de la réalisation : uniquement tourné en mini DV. Choix qui, au départ, me bloquait tant cela est visuellement inesthétique; mais qui, avec le recul, est essentiel, tellement il permet au spectateur de « vivre » chaque scène. Un film complexe, pas du tout accessible (nombreux sont ceux qui ont quitté la salle, sans compter ceux qui, à la sortie, se demandent à quoi ils ont assisté). Allez-y si vous pensez que le cinéma nest pas quun moment de détente pour décompresser du stress de la semaine, mais quil permet aussi une réflexion sur soi ; dans le cas contraire, éviter ce film.
Ce film pour le moins expérimental, et donc, dont la plupart des spectateurs novices exprimeront un certain "hermetisme", est encore un chef d'oeuvre de la part du "maitre". La prestation de Laura Dern est somptueuse et ce labyrinthe psychologique mérite une multitude de visionnages supplémentaires...et n'est-ce pas la définition d'un bon film: un film dont on peut apprendre à chaque fois qu'on le regarde.
On m'a parlé de ce film comme étant le chef d'oeuvre de Lynch! Je suis allée le voir, mais, j'ai rien compris!! Ou alors je n'y connais rien. Je l'ai trouvé long et ennuyeux du début à la fin, d'ailleurs je n'ai même pas vu la fin puisque je suis partie avant!!!
Inland Empire est la plus belle expérience de cinéma que j'ai eu récemment. Me demandant au début où le réalisateur allait nous guider, j'ai vite été séduit, à tel point que je suis allé revoir le film plusieurs fois, cela fait du bien de voir des films qui innovent! L'imagination du spectateur est mise à contribution pour notre plus grand plaisir, on s'étonne à penser à telle ou telle chose, comme si en fait on ne se connaissait nous-même pas aussi bien que ce que l'on croit. Le film évoque à la fois le cinéma hollywoodien, des sorts maléfiques venant tout droit de Pologne, la prostitution, l'amour et ses conséquences (mariage, adultère, etc...). Et tout cela se tient, non pas dans une histoire au déroulement linéaire là n'est pas le but, mais dans un parcours onirique doublé d'une ambiance surréaliste (on s'étonne à retrouver des sensations proches de celles qu'on éprouve la nuit lors de nos étranges rêves) avec son lot de personnages intrigants, mystérieux. A la fin, on porte sur notre vie, sur ce qui nous entoure un nouveau regard, ce qui nous paraissait banal avant devient magique, fantastique; et l'on se rend compte que même la rationnalité à quelque chose de merveilleux!
Attention, INLAND EMPIRE n'est pas destiné à n'importe quel public. Si vous aimez les films moraux, simplictes, celui-là n'est pas pour vous. Par contre, si vous aimez l'univers incompréhensible, psychédélique, glauque et terriblement efficace, Le dernier Lynch est un pur chef d'oeuvre du genre. Des images sublimes et une ahurissante mise en scène a la fois entrainante et flippante qui font de INLAND EMPIRE, LA révélation de ce début d'année 2007.
Il y a eu Lost Highway, Mulholland Drive et maintenant Inland empire qui vient logiquement (pas vraiment aproprié quand il s'agit de Lynch) boucler une sorte de trilogie introspective du cinéaste sur son cinéma. Reprenant les mêmes ingrédients poussés au paroxysme de l'intelligibilité, Inland Empire vous immerge dans un "strange new world" de prime abord aussi fascinant que redhibitoire. Et c'est bien ici que l'on retrouve tout l'art de Lynch car sa composition tisse machiavéliquement des fils de non-sens pour subvertir le spectateur à l'état de marionnette, marionnette qui dès lors prendra vie avec l'ebullition de son cerveau tant l'incompréhension appelle la compréhension, tant la question appelle la réponse. En outre, un gros coup de coeur pour Laura Dern qui est parfaite.
Cher David, regarde mon pseudo, jette un coup d'oeil à ma liste de films préférés et tu comprendras que j'ai failli pleurer en sortant du cinéma. C'est horrible! J'ai même dormi!!! J'ai culpabilisé pendant 48 heures et ensuite me suis résolu : j'ai détesté ton film. 1) l'image en DV. Tu dis que tu retrouves le grain des premiers films du 7ème art. Ah bon? Je pensais que c'était juste moche. Et sinon, pourquoi ne pas avoir fait ta bande-son avec un dictaphone? Tu verras, tu retrouveras le son du Hollywood de 1920. 2) tu as fait le montage toi-même. Tu viens seulement de démontrer qu'un monteur est indispensable pour sélectionner, organiser les images d'un réalisateur et éviter que celui-ci fasse mumuse sur son ordinateur au risque de créer de monstrueuses fautes de goûts (genre les ralentis stroboscopiques). Cela évite également les longueurs, tu vois. Ton film aurait pu durer 1h30 et alors il aurait peut-être pu être un chef d'oeuvre. 3) dans tous tes films, je retrouve tes obsessions, des thèmes comuns, c'est ce qui me plaît. Ici, tu ne fais que plagier des scènes que tu as déjà tournées : la montre qu'on attache à son poignet renvoie à la bague de Twin Peaks: Fire Walk With Me; l'effet Vache Qui Rit de Laura Dern qui, dans une salle de cinéma, se voit sur l'écran en train de se voir se regarder sur l'écran, c'est pas la même chose dans Twin Peaks quand Laura Palmer se découvre dans un tableau?; les deux femmes qui s'embrassent à la fin, c'est une blague ou un hommage à Mulholland Drive?; le plan panoramique d'entrée dans la chambre à coucher, tu l'avais pas tourné dans Lost Highway?; etc, etc. Bilan : la création artistique a besoin de contraintes. Le 35mm en est sans doute une. Et en plus elle belle. Je te propose un deal : tu continues des petits films expérimentaux avec ta petite caméras et tous les 5 ans, tu tournes un vrai film. Un film de cinéma, tu te souviens? Je t'embrasse chaleureusement.
Mais que se passe t-il ?? Pourquoi ces derniers temps, les grands réalisateurs se mettent ils à produire des caricatures de leur propre oeuvre?? Bon alors, évidemment on ne comprend rien au premier abord, ce qui est une caractéristique propre à l'oeuvre de lynch vous me direz. Mais la, je doute franchement qu'il est un sens "profond" à saisir, aucun élément cohérent, sans pour autant aucune surprise. Ca m'en ferait douter sur la soi disant pénétration de la dimension de l'inconscient de ses films précédentsn. Ne me serais je pas laisser berner par un mec qui avec des assemblages et des methapores troubles laisse aller mon imagination vers des constructions complètement superflues? Instrumental tu parles!Il nous ressort ses vieilles ficelles à gros traits: les tronches déformées avec les gros plans, des putes à tout va, une bande originale enivrante (qu'est ce qu'on nous ferait pas avaler avec ça), cette sorte de violence, et puis tt le disocurs sur la schyzophrénie...blabla...encore les dérives mentales d'une actrice ratée plus prostituée qu'autres chose en proie à ses angoisses existencielles. J'irai pas chercher à comprendre plus loin. Il manque vraiment quelquechose d'original à ce film, plus raccoleur tu meurs. Point positif: oui alors efectivment on ne peut pas dire que l'on s'ennuie pendant 3h . Ben ouai pendant ce temps, on s'évertue à chercher les liens, les assemblages possibles, je vous raconte pas la frustration à la fin alors qu'on s'attendait au moins à une petite clef délivrée. Oui et puis donc de manière géénrale c'est long, c'est sombre , et la musique dans cet univers devient forcément envoutante (So come on, come on, do the loco-motion with me!!), plutot pas mal donc pour se faire des bisous entre amoureux ....mais sinon à eviter définitivement.
Inland Empire, ou l'histoire rêvée d'une femme belle et riche qui sombre soudain dans l'enfer cauchemardesque de la prostitution et du meurtre après avoir cédé à la tentation en trompant son mari...tout simplement très moralisateur? Lorsque l'on met à plat cette histoire initialement en 3D (ce qui compliquait tant les choses), c'est à dire que l'on fusionne la vie de l'actrice et son rôle (ce vers quoi tendait le film), on se retrouve avec une histoire de femme, un genre de drame contemporain quoi...Non?
Il parait qu'il est difficile d'émettre une critique convaincante de se film. Toutes me semblent innécessaires car elles trouvent pas son appuit. Y a-t'il quelque chose de solide dans l'esprit créatif de Lynch? Quelle est la raison qui régit son mode de travail? Bon sang... Qu'est-ce qui l'obsède?! Personne peut en être sure car David Lynch n'explique pas ses histoires... Que veut-il nous dire par là? Qu'il en a pas envie? ceci est-il contraire à ses principes? A sa privacité individuelle?...c' est un mystère.. En tout cas se silence fait son avantage. Car ne pas parler signifi ne pas noyer son oeuvre dans l'ambiguité des mots... ou devrais-je dire l'acuité? Voilà un autre mystère... En tout cas, personne ne sait reconnaître l'intrigue de ses films mais tout le monde soutient qu'il y en a une. Que y a t'il de plus intrigant que le propre Lynch? Ce silence, cette massive apologie que les médias en font, ses soirées Lynch constament opérées dans les festivaux cinématographiques... L'intrigue me semble plus de l'ordre du phénoménologique que du cinématographique... sinon.. comment expliquer ce vide de 3h qu'on nous fait soufrir? Quelque chose de réligieux peut-être...