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    Inland Empire
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    3,0
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    436 critiques spectateurs

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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2012
    Je ne peux pas classer INLAND EMPIRE parmi les chefs d'oeuvre de David Lynch. On aurait pu retirer une trentaine de minutes (les scènes tournées en Pologne) mais le film reste admirable. C'est un pur film cérébral où nous nous projettons dans l'imagerie mentale d'une Laura Dern éblouissante, voir la scène de meutre sur Hollywood Boulevard, avec la belle idée de la flamme de vie. Un cinéma de délire hypnotique fascinant, la scène avec les lapins est angoissante. Cette dernière rappelant en quelque sorte Erasehead. L'image est moins jolie, utilisation de la vidéo, mais l'altérité peut être utile en art. C'est du cinéma sensitif dont il ne faut absolument pas chercher à découdre les méandres d'une intrigue plus que complexe. Dans Mulholand drive, Naomi Watts vivait intensément son délire (confusion fantasme/réalité), ici c'est la confusion vie réelle/vie du rôle du film qui est en jeu. Lynch nous livre aussi une vision acerbe du cinéma hollywoodien avec une nouvelle fois une façon sans égale de "jouer" avec l'érotisme dans des scènes jamais grivoises (voir les scènes avec les filles polonaises). La peur sourde vient aussi de l'intérieur telle une douleur térébrante (scène lors du tournage du film où celle où une voisine avertit l'actrice d'un futur grand danger). Harry Dean Stenton, un fidèle dans un rôle assez bref, est aussi éblouissant de mystère. A noter aussi une utilisation optimale de la musique ; Badalamenti est un des plus grands compositeurs actuels. Enfin, la scène finale, conjointe avec le générique, permet au spectateur de relâcher un peu de sa tension et de finir sur une noter optimiste et de revoir Laura Herring. Le film s'achève en fait comme Mulholand drive commencait, par une scène de danse, jouissive et filmée avec maestria.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2007
    C'est simple, j'ai perdu 3h de ma vie.
    Autant il y'avait un semblant d'histoire dans Muholland Drive avec une sorte de fin révélatrice nous permettant de comprendre plus ou moins l'histoire. Autant ce film est un fourre tout de scène n'ayant eu aucune logique en soit.
    Peut etre trop complexe. Néanmoins, c'est pas un film sur lequel je me questionnerai plus longtemps. Extrêmement mauvais. J'aurai du gaspiller mon argent pour voir Taxi4 ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2007
    Un film sans fond, sans forme, ennuyeux à souhait... 3h de film pour ne rien dire.
    Pour les images... Wé, une bonne utilisation de rush à la rien à voir.
    Y avait-il vraiment un "but" (comme par exemple [parmis tant d'autres] raconter une histoire...) à ce film à part le fait de voir si les gens allaient se déplacer en nombre pour un film aussi ennyeux grâce à la popularité de Lynch ? Oui, ça doit être ça...
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2007
    Certes, je reconnais l'intérêt des 25 premières minutes (la lumière, le cadrage DV, les métaphores émergentes, la vieille folle flippante et ses prémonitions, drôle - plus quelques autres têtes bien choisies!), mais au-delà? Eh bien c'est la bérézina intersidérale! D. Lynch fait le choix - faute d'un scénario assez puissant en lui-même?- d'une mise en abîme, en intégrant le tournage d'un film bateau dans son propre film. Laura Dern joue l'actrice (Nikki Grace) qui joue l'actrice (Susan Blue) qui joue(!) un rôle ringard-naze (de même que le titre): une femme qui se fait draguer, est victime de la trahison de son mec, de violence conjuguale, de la jalousie, du rejet, de la vengeance. Paumée, elle se confie à un psy, tombe en déchéance. Elle vire la confiance au doute, de la maîtrise de soi à l'angoisse, de la haine à l'abandon. Emprunts à Lars von Trier. Le rythme est lent, très lent, confinant au prétentieux, apesanti sur les divers visages grimés de Laura Dern par-ci par-là. L'histoire-posée-comme-fictive, donc castrée du potentiel d'émergence émotionnel, est entrecoupée de rencontres improbables, partielles, paranogènes ainsi que de séquences du genre "comme un cheveu sur la soupe" (exemple: mini-choré naze de The Locomotion, exhibition gratuite, extraits de The Rabbits), typiques d'une oeuvre masturbatoire. On atteint ainsi péniblement nos 2h30 restants, entre atermoiement et consternation.
    La montre dont les aiguilles s'affolent (à 1h15 du film) me fait penser à tout ce temps "vide", dont les diverses esquisses pseudo-dramatiques (grossières) trompent le spectateur qui, s'il y "croit" jusqu'au bout, doit bien s'avouer, au final, que tout ça ne rime pas à grand chose, n'aboutit à rien (à part une sorte de vengeance métaphorique psy-truc-obscure). On saupoudre le tout d'un désir lesbien mais refoulé, car ce n'est qu'un cauchemar, une histoire de fantôme. A part le début et des miettes, il semble que Lynch, dans son délire, ait pondu une oeuvre expérimentale ratée.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 février 2007
    Un film minable, à fuir... pas étonnant que les spectateurs sortaient les uns après les autres de la salle.
    N'entrez pas, ce sera plus simple!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2007
    Un film d'une absurdite siderale un voyage feerique dans le royaume de Lynch ou tout ce qui est possible devient inoperant et l'impossibilite logique. Sur le tournage d'un film ou plane une terrible malediction . on ignore completement a quel moment le film se passe les acteurs tombent dans une faille-spatio temporelle ou present,passer et futur font presque un. les retomber jaillisant de la malediction planant sur le tournage seront fatal et en meme temps un salut pour les malchanceux qui tiennent a leurs familles.
    Sagramanga
    Sagramanga

    23 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2007
    De ce très très long film (3 heures qui paraissent bien 47...), on en sort avec une impression de noyade dans l'indéfini. Ce que j'ai d'abord vu comme une version hyper-cérébrale du film de Russ Meyer, LA VALLÉE DES PLAISIRS (BEYOND THE VALLEY OF THE DOLLS), n'est assurément pas une œuvre que David Lynch destine à d'éventuels spectateurs, mais plutôt (et ça n'en est pas mois passionnant) à lui-même : Mise à plat de ses figures de styles, catalogue de ses obsessions et de ses thèmes récurrents, on est là en face d'un film-brouillon (au sens de «cahier de brouillon»), ce que la présence, jusqu'à la fin du film (qui se prolonge jusqu'à la dernière seconde... dur pour ceux qu'ont l'habitude de se barrer dès qu'apparaît le premier nom du générique !) de ses actrices fétiches (Laura Harring, Naomi Watts, Nastassja Kinski) ne fait que confirmer. Un film difficile, obtus, moins brillant que MULHOLLAND DRIVE, mais que sa construction labyrinthique rend particulièrement envoûtant.
    Akira17
    Akira17

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2007
    INLAND EMPIRE…j’ai tellement attendu ce film…j’en étais malade.
    Le générique d'ouverture qui fait penser à un genre de science-fiction est superbe, la scène des lapins est drôle en soi, je l'ai trouvée surprenante pour son décor «maison de poupée».La rencontre entre Devon/Billy et Grace/Sue (Susan) n'est peut-être pas so romantic, ils portent toutefois le film sur leurs épaules en frôlant la mise en abyme parfaite et troublante.
    Laura Dern, qui y trouve LE rôle de sa vie, prouve une maturité étonnante, elle irradie INLAND EMPIRE et le spectateur pour sa beauté, sa fraîcheur, son côté candide, et hante le film pour son dédoublement de la personne, adoptant une personnalité plus sombre, noire et angoissante. La bande-son, incroyable, vrombit la salle de ciné, nous donne des frissons...
    L'utilisation de la DV ne m'a pas heurtée, si ce n'est que l'arrivée de la méchante voisine, je n'ai vu que très peu d'images dégueulasses, choquantes, cela ne m'a pas dérangée, à part la combinaison des scènes sombres, noires et des scènes éclatantes « pleins phares».La fin, tant joyeuse, dansante, livre un beau message d'espoir, et ne "casse" pas le film.
    Verdict général : je ne crie pas à la supercherie, à l'arnaque, ni au chef d'oeuvre, mais à un film abouti et encore plus cauchemardesque que jamais, si beau, effroyable, sans temps mort, mon coeur battait à toute allure depuis la scène des lapins et l'angoisse de la présence de quelqu'un derrière la porte 47. Indice : Laura Dern et David Lynch font la paire si on remarque la similarité de leurs initiales. Moralité : pour aimer un bon Lynch, mieux vaut le revoir, notre interprétation ne sera sensiblement pas la même (j'avais tant détesté Lost Highway et Blue Velvet au premier visionnage...)
    David Lynch nous distillera plein d'autres surprises avec sa muse...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 mai 2010
    Un bon film de Lynch mais pas trés compréhensible.Au cinéma j'ai rien compris de ce film,aprés je devias lire des hypotese de ce film pour la comprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2007
    Aprés le magnifique et envoûtant Mulholland Drive, David Lynch nous offre son oeuvre la plus déroutante mais aussi la plus personnelle. 2h52 min de pur bonheur cinématographique où chaque plan, chaque scène, chaque image révèle une maîtrise de réalisateur rarement atteinte dans l'histoire du septième art. (Je sais, c'est pompeux mais c'est pourtant sincère). Tourné entièrement en caméra numérique, INLAND EMPIRE donne parfois le vertige c'est vrai, angoisse mais fascine aussi, entraîne le spectateur dans un monde de faux-semblants, de mystères et d'hallucinations dans lequel chaque personnage semble avoir un rôle à jouer sans que l'on parvienne pourtant à vraiment cerner lequel. C'est une oeuvre complexe donc, à déconseiller aux amateurs de scénario bien calibré, ou à ceux qui ont peur de se laisser porter par cette expèrience unique. Par ailleurs, la musique est exceptionnelle, bien que trés peu présente, et les acteurs (dont certains ont déjà été aperçus dans Mulholland Drive) sont tous saisissants surtout Laura Dern qui nous livre une véritable performance d'actrice. Autant vous dire qu'on ressort du film retourné et changé tant l'expèrience est éprouvante. tentez-la et vous ne le regretterez pas...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 février 2007
    Où est donc passé le vrai David Lynch? Oui, où est parti le talentueux réalisateur de "Sailor et Lula", d'"Elephant Man" et de tant d'autres films d'exception? Les critiques dithirambiques de la presse m'avaient mis l'eau à la bouche... Résultat,on sort de la séance avec un goût d'amertume pour s'être fait berner de la sorte. Il devient même un véritable exploit de tenir plus d'une heure sans craquer devant l'absurdité d'un tel film... Non, vraiment, je suis plus que déçue par Inland Empire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2007
    Attention:) film d'une nouvelle espèce.

    But classique (faire vivre au spectateur le vécu de personnages fictionnels).
    Histoire classique (probablement déjà faite et pas très intéressante).
    Moyen expérimental : film éclaté, elliptique, indirect.
    Crainte: que la magie n'opère pas, que çà tourne au n'importe quoi (écrit sans scénar), que la DV casse tout.

    Déjà première remarque : la DV passe bien.
    Ensuite ce n'est pas dans le but ou dans l'histoire qu'Inland Empire trouve son intérêt, mais bien dans sa forme. Inland Empire et quelques autres films (Mulholland Drive, The Fountain, 2001, ...) testent une nouvelle espèce de films, à la recette très différente de celle qui régie toutes les fictions depuis l'invention du cinéma.

    Le résultat n'est pas complétement réussi dans le sens où la première vision n'a pas suffit à vivre précisément le vécu des personnages, que l'on comprend tardivement. Il est toutefois suffisament réussi pour ne pas avoir été lassé/lâché par la forme et pour m'attendre à des revisionnages de plus en plus fort.

    Comparé à Mulholland Drive (histoire proche, traitement proche), le récit est beaucoup plus détaillé, il y a plus de logique et moins de magie. Il donne aussi le sentiment d'être plus lourd, plus ambitieux, et donc plus risqué.

    Fait intéressant: il n'y a (a priori) pas le joker "rêve" de Mulholland. La raison que j'avance est que peu d'histoires nécessitent des scènes rêvées, OR, le but est bien de créer une nouvelle recette pour TOUTES les histoires. Lynch pense probablement l'avoir trouvée et Inland Empire est son nouveau test visant à la valider.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2007
    Certainement le film le plus expérimental, le plus sombre et le plus violent que David Lynch n'est sorti. Il est toujours difficile d'exprimer ce que l'on a ressenti après avoir visionné ce genre de film, d'autant plus qu'Inland Empire est particulièrement complexe. Je trouve que sur ce film, David Lynch est totalement libéré: plus de notion de temps, de lieu, de personnages et de règles de cinéma (gros plan, floue, image inversée,...). Un peu d'air frais dans un cinéma souvent très conventionné. Merci !
    jenna13
    jenna13

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2007
    Une célèbre marque de voitures nous parle de ses "voitures à vivre".
    INLAND EMPIRE est à mes yeux un film à vivre ;alors laissons nous embarquer sur l'autoroute de David Lynch(comme dans Lost Highway ou Mulloland Drive) pour un voyage au coeur de l'inconscient...
    Je me suis posée beaucoup de questions après la projection de IE et la plus importante a été de me demander comment retrouver l'envie de voir un autre film après un tel chef d'oeuvre?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2007
    "I hope you have a good experience." Par ces mots David Lynch nous fait savoir que son film doit être vu à un niveau différent, dans une autre dimension. Comme si le spectateur était otage d’un rêve, ou plutot d’un cauchemar. Car Inland Empire est de loin l'oeuvre la plus complexe et la plus noire de Lynch, un trip hypnotique sans solutions ni explications cohérentes, et qui de par sa réalité subjective est aussi terrifiant, bien plus que n’importe quel film d’horreur. Chacun aura sa petite idée sur les énigmes laissées en suspens. Sans ne rien dévoiler, je dirais que Laura Dern joue 2 roles, l’un réel l’autre fictif, et que le destin de ces 2 personnages se croise par ses propres hallucinations, dues à sa dépression (acteurs du tournage original assassinés, mari possessif etc). Ma critique pourrait durer des jours, mais je préfère évoquer la performance incroyable de Laura Dern, auteur de l’une des meilleures interprétation qui m’a été donné de voir de la part d’un acteur ou d’une actrice.
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