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Mr-Orange
26 abonnés
64 critiques
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1,5
Publiée le 28 avril 2012
Dur mais prévisible. David Lynch a épuisé tout son art qui le rendait si grandiose dans Mulholland Drive. Et le romantisme dans tout ça, ce romantisme que Lynch maitrisait si bien ?Le film, malgré une bonne demi-heure, est un enchainement de séquences incohérentes, d'une incompréhensibilité irritante (contrairement à ses autres films où on aimait se perdre) . Puis la caméra en DV est monstrueuse, ça fait penser aux vieux navets d'horreur des années 70... Même Laura Dern, une actrice que j'apprécie beaucoup dans Blue Velvet et Jurassic Park, ne m'a pas convaincu ; son personnage n'est pas attachant, donc on ne ressent aucune empathie pour elle lors de son parcours enchevêtré ; contrairement à la sublime Sheryl Lee dans son rôle de Laura Palmer dans Twin Peaks, où on pleure pour elle. On peut accorder une ressemblance entre Eraserhead et Inland Empire, mais Eraserhead est réussi car c'était novateur et durait à peine une heure et demie, alors que Inland Empire, trop long ( presque 3 heures), est du réchauffé de l'oeuvre de Lynch. Désolé David, mais je pense que tu devrais prendre ta retraite, car Inland Empire prouve bien que tu t'es trop enfoncé dans ton délire, brillant autrefois mais maintenant sans idée et sans saveur, à moins que tu décide de refaire des choses plus simple comme Une Histoire Vraie et Elephant Man.
Inland Empire est la plus belle expérience de cinéma que j'ai eu récemment. Me demandant au début où le réalisateur allait nous guider, j'ai vite été séduit, à tel point que je suis allé revoir le film plusieurs fois, cela fait du bien de voir des films qui innovent! L'imagination du spectateur est mise à contribution pour notre plus grand plaisir, on s'étonne à penser à telle ou telle chose, comme si en fait on ne se connaissait nous-même pas aussi bien que ce que l'on croit. Le film évoque à la fois le cinéma hollywoodien, des sorts maléfiques venant tout droit de Pologne, la prostitution, l'amour et ses conséquences (mariage, adultère, etc...). Et tout cela se tient, non pas dans une histoire au déroulement linéaire là n'est pas le but, mais dans un parcours onirique doublé d'une ambiance surréaliste (on s'étonne à retrouver des sensations proches de celles qu'on éprouve la nuit lors de nos étranges rêves) avec son lot de personnages intrigants, mystérieux. A la fin, on porte sur notre vie, sur ce qui nous entoure un nouveau regard, ce qui nous paraissait banal avant devient magique, fantastique; et l'on se rend compte que même la rationnalité à quelque chose de merveilleux!
Pour ma part, c'est le film le plus glauque de David Lynch, mais ça n'en fait pas le plus mauvais. Il va falloir trouver pas mal de synonymes du mot bizarre pour arriver à le déchiffrer... On ne peut pas être d'avantage proche de l'univers Lynchéen, avec son délire total où il nous montrera d'ailleurs un aperçu de son moyen-métrage "Rabbits" (encore plus barré, attention). Du dérangeant qui relèvera des visions différentes chez chacun, le mystère de déceler le sujet principal ainsi que les incompréhensions qui s'entremêlent nous livrera un véritable casse-tête. Un film tout simplement indécryptable à 100% pour tout autre cerveau que celui de David Lynch lui-même. Beaucoup abandonneront avant les 15 premières minutes, c'est certain. Il n'y a que les fans de Lynch qui pourront en raffoler. 3/5 pour cette expérience au cœur de l'absurde et du dérangeant qui arrive à fasciner, bizarrement, tout de même. Nous sommes à la limite de l'hallucination audio-visuelle avec cette extase artistique dans le domaine du surréalisme.
Vous pensiez avoir vu le film le plus tordu de votre vie avec « Mulholland Drive » ? INLAND EMPIRE lest 100 fois plus. A la manière dun cauchemar, les notions de fiction, de réalité et de temps perdent toute valeur ou logique, grâce aux effets dont Lynch a le secret : des mises en abîme dantesques et déprouvants brouillages desprit. La beauté de cet empire réside dans son style onirique et dans le fait que bien quil soit totalement indéchiffrable, il fascine. Si indéchiffrable que lon ne peut distinguer si celui-ci est un chef duvre ou une arnaque retentissante, si le scénariste détient la clé de son colossal puzzle ou si au contraire, son scénario nest quun bordel incompréhensible et faussement profond. Mais INLAND EMPIRE doit sans aucun doute déceler des secrets (tellement) savamment imaginés, que lon ne pourrait le croire sans but. Cependant, arrivé à un certain point, il est dommage que lon ny comprenne pas grand chose, car une compréhension incomplète dune uvre empêche de lapprécier à sa juste valeur (selon moi). Quoi quil en soit, David Lynch nous invite à perdre tout repère, pour un plongée vertigineuse dans son univers, dans son INLAND EMPIRE : Hallucinant, troublant, hypnotique, les avis sont partagés, et pas seulement entre les spectateurs mais en chaque spectateur.
Mr. Lynch, vous avez cette fois abusé. Dans tous vos autres films (sauf peut-être Eraserhead), vous avez embrouillé le spectateur mais au moins donné de belles images et de belles séquences. Dans Inland Empire, vous tournez en caméra DV, vous faites des plans assez bizarroïdes mais surtout, SURTOUT, v...ous nous faites attendre trois heures devant un enchainement de séquences incompréhensible en espérant qu'à la fin on puisse y trouver quelque chose qui nous fasse au moins comprendre une séquence quoi. Mais non, rien. J'adore Lynch et je le respecte énormément, mais sur ce film, il se fout de la gueule du monde. J'ai perdu mon temps. 1.5 parce qu'il a le talent de faire tenir jusqu'au bout et pour la performance de Laura Dern.
Les films de David Lynch, c'est un peu spécial. On les apprécie mieux après, quand on en a l'explication. Donc bon. On pourra toujours me dire que là n'est pas l'important et que ce qui compte c'est le ressenti, je reste sceptique. En tout cas, mon ressenti est ici moyen mais quand j'aurai la clé de "Inland Empire", nul doute que mon regard sur cette oeuvre changera (je ne demande d'ailleurs que ça). La seule chose qui m'a vraiment interpellé ici est que comme dans "Mulholland Drive" (que l'on ne peut qu'inévitablement citer), il est question du tournage d'un film. D'ailleurs David Lynch s'amuse habilement à nous piéger en mêlant sans crier gare réalité et fiction à l'intérieur du sien. Cette thématique redondante montre sûrement les obsessions du réalisateur mais commence à devenir un brin lassante. "Ce type n'a rien compris à Lynch", êtes-vous en train de vous dire ? Vous avez parfaitement raison.
Indescriptible! Une éxpérience à vivre! Un film dans lequel on se hasarde sans forcément trouver de signification propre, chacun se faisant plus ou moins son idée, mais dans lequel chacun trouve son compte! Le maître Lynch est de retour! Courrez dans les salles obscures et laissez-vous transporter dans l'univers lynchien pour un voyage dont vous ne ressortirez pas indemne!
La première partie du film m'a fait vraiment penser à Perfect Blue. Mais là où Perfect Blue se concentre sur la célébrité, ici dans la deuxième partie on plonge encore plus dans le cauchemar tel un véritable Silent Hill (je m'attendais à voir des monstres). On se perd dans les différentes réalités au même titre que l'héroïne qui ne sait plus qui elle est en entrant dans son rôle de comédienne, son rôle de femme au foyer, ses origines, son passé, son futur. Le film ne nous tient absolument pas par la main et est sujet à de nombreuses interprétations. Je refuse d'aller voir des explications car avant tout ce film m'a fait ressentir des choses inexploitables. J'ai été vraiment angoissé face à cette mise en scène déroutante. Les lapins ? L'esthétique VHS ? Les ralentis ? Les effets spéciaux nuls ? Ça m'a complètement emporté dans un cauchemar visuel. Pourtant le générique vient comme nous donner un médicament, une ultime salvation que le noir de l'écran vient nous priver. L'héroïne était enfermée dans ces images tout comme notre esprit face au cinéma. On se sent terriblement impuissant de voir la déchéance d'un être. Laura Dern, cet être implacable dont le jeu est tellement ambivalent, subtil et puissant. Un film-cauchemar, voilà ce qu'est Inland Empire.
Cette nouvelle exploration de l'usine à rêve hollywoodienne n'étonne pas de la part de David Lynch puisqu'il a traité le même sujet avec Mulholland drive. Remake de ce dernier, ce nouvel opus n'apporte strictement rien de nouveau au mythe Lynch. Allant toujours plus loin dans l'expérimental et l'incompréhensible, le metteur en scène s'amuse à perdre le spectateur dans un dédale de couloirs sombres nous amenant vers... nulle part. Car, après une heure passionnante, INLAND EMPIRE part complètement en vrille au point d'annihiler toute forme de logique intrinsèque. Visiblement persuadé qu'un film n'est qu'une affaire de sensations, le cinéaste ne dit plus rien du tout et se laisse aller à ses tics et obsessions favorites. Le problème est que le film ne tient pas la route sur le plan esthétique avec sa DV hideuse et ses éclairages pourraves. Où est passée l'extrème élégance de ses précédents opus ? Alors évidemment, certains passages sont tout simplement géniaux et nous emportent là où peu de cinéastes sont capables de nous emmener. Mais faut-il pour cela souffrir durant trois longues heures de projection ? D'autant que le générique final nous laisse sur un goût amer, parodiant les oeuvres passées avec un cynisme confondant. Impardonnable, cette fin pathétique laisse à penser que Lynch s'est foutu de notre gueule pendant trois heures et cela on le digère assez mal.
INLAND EMPIRE est à David Lynch ce que La Joconde est à Léonard De Vinci : quelque soit le point de vue que l'on adopte pour l'aborder, l'oeuvre vous regarde toujours d'un oeil tenace. Du début à la fin, de gauche à droite, de haut en bas ou par le centre, INLAND EMPIRE vous fixe intensément, comme une entêtante Mona Lisa. Si Mulholland Drive s'imposait d'ores et déjà comme la synthèse de son auteur, cette expérience cinématographique s'affirme indiscutablement comme un nouveau point d'aboutissement dans la carrière du génial David Lynch. Impossible à résumer, profondément déroutant dans sa texture mais aussi remarquablement interprété - Laura Dern, actrice à plusieurs niveaux, trouve là un rôle emblématique -, INLAND EMPIRE est probablement la critique la plus percutante de l'industrie hollywoodienne. Car à la différence d'une majeure partie de réalisateurs rentre-dedans, David Lynch n'affiche aucune thèse, aucun message pamphlétaire à l'égard de son sujet : sa critique passe par l'abstraction totale, par une approche purement artistique à travers laquelle rêve et cauchemar se confondent dans un tourbillon de sons et d'images. En ce sens, l'utilisation de la caméra DV est extraordinaire : éclairages magnifiques et audaces nocturnes sont deux qualités d'envergure. Au final, INLAND EMPIRE est probablement l'oeuvre la plus exigeante et la plus complexe de Lynch, un film sur lequel il faut revenir à deux fois. A vous d'en juger...
Après quelques années d'absence au cinéma, David Lynch y revient avec une oeuvre déroutante, aboutie, reprenant les élements tout ce qui a fait le charme de sa filmographie au cours de sa carrière. Pendant près de 3 heures, on suit le parcours sombre et cauchemardesque de Nikki, une "actrice" qui semble se perdre entre sa véritable identitée et son dernier rôle, dans un univers qui piège aussi le spectateur, l'enferme dans un lieu inconnu et le retient prisonnier jusqu'a le laisser questionné, ébahi, dérangé .
Pour ce grand retour, David Lynch s'entoure d'un bon casting : Tout d'abord, Laura Dern, pour une troisième collaboration (après "Blue Velvet" et "Sailor & Lula" ) qui est stupéfiante dans cette véritable performance que l'on attendait depuis bien longtemps ! En terme de seconds rôles, Jeremy Irons et Justin Theroux sont (contrairement ce que dit l'affiche) peu présents durant ces 3 heures. Citons aussi William H.Macy, Noami Watts (ou du moins sa voix) et Nina Simone et guests-stars.
Et la veritable révolution dans son cinéma : l'apparition de la DV. Cette fois-ci, Lynch lui-même dirige la camera et, malgré des débuts que l'on voit "amateurs" s'affinent au fil que l'intrigue s'avances, pour finalement donner une grande ambiance noire et terrifiante. La B.O et le son y sont aussi pour beaucoup dans cette terreur.
Malheureusement, on peut toutefois reprocher au film quelques longueurs vers la fin, accompagnés d'un incroyable sentiment de répetition, et de l'apparition de certaines scènes pour le moins ridicules (comme une danse pour le moins imprévisible).. Dommage. Vraiment pas loin d'être un chef d'oeuvre, "INLAND EMPIRE" est un très bon film, abouti, et proposant une plongée sublime et fascinante dans l'absurde et "l'horreur", portée par une Laura Dern en grande forme.
Lynch est un artiste qui manie sa caméra comme un pinceau. C'est même une fierté de se dire qu'on a vécu à la même époque qu'un tel génie du 7ème art! David Lynch est plus que jamais un mythe vivant, le maître absolu d'un art abstrait jubilatoire! Inland Empire en est la preuve irréfutable! Durant 3 heures, nous nous baladons dans son univers, tantôt hystérique, claustrophobe, terrifiant, fantastique. Il aborde chaque scène comme une nouvelle toile dont il soigne chaque détail. Une BO époustoufflante renforce l'atmosphère du film. La sublime Laura Dern, qui a la chance d'être la muse de l'artiste, livre une partition très juste. Une performance, lorsqu'on sait qu'elle ne connaissait pas ses scènes à l'avance! Du cinéma comme cela, c'est rarissime, et c'est tout simplement jouissif!
« Inland Empire » est dans les mêmes lignées que Lost Highway et Mulholland Drive. J’ai bien aimé Lost Highway, et vraiment aimé Mulholland Drive. Mais avec celui-là, je me suis ennuyé. David Lynch ne fait ici qu’accumuler les concepts qu’il a mis en place auparavant. Je conçois ces 3 films là comme des peintures abstraites tirées de l’impressionisme. Mais celui-là est pour moi un trop plein de cumul de couleurs et de formes. Résultat, ce film est beaucoup trop long et il y a beaucoup trop de lignes à suivre. Quant à l’explication du film, comme dans ce genre de peinture, chacun la ressent différemment. Et bien d’après les choses que j’ai pu tirer de cette œuvre (une critique acerbe du monde d’Hollywood : ou les stars féminines sont limites des prostitués, monde qui fait pleurer les femmes devant leur écran quitte à détruire leur vie, miroir aux alouettes, etc.), on aurait pu réduire le temps d’une heure pour gagner en qualité. Seul les 2 et 3ème premiers quart d’heure et la dernière demi-heure me semble indispensable. Bref, à mes yeux, c’est un ratage. Et qui est total par rapport à ce qu’à su nous donner Lynch dans Mulholland Drive. Je n’y vois qu’un film pour collectionneur d’œuvre d’artiste célèbre.
laisse tomber c'est quoi ce film? j'ai rien capté et au bout de 10 minutes , j'ai coupé surtout quand j'ai vu les lapins ...mais je comprend que y en a qui aime.