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    Inland Empire
    Note moyenne
    3,0
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    436 critiques spectateurs

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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2010
    Il est désormais rarissime, dans le monde du spectacle, que le hasard ait sa place et rien qu'à la projection de ce film écrit par le rouage Jerry Stahl (Alf, Mémoires des Ténèbres) on sent qu'il ne s'agit pas que d'un foutage de g.. d'un réalisateur à succès et on reste finalement autant surpris sinon par la longue conversation un peu à sens unique avec les lapins que par les plans-séquences brumeux.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Ce film cauchemar est sans doute le plus complexe de tout les long-métrage de D. Lynch (c'est dire !). Il n'y a pas vraiment une histoire a suivre, juste un déferlement d'images, de sons et de sensations. Certains passages sont énervant mais d'autres sont fascinant (comme la seule scène qui semble linéaire celle sur le trottoir de Hollywood).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Dernier long-métrage en date du grand David Lynch, Inland Empire est-il dans la lignée du chef-d'oeuvre Mulholland Drive ? Pas si sûr.
    Comme quasiment toujours chez Lynch, il nous est impossible de résumer l'intrigue, si tant est qu'il y en ait une, sans déjà se lancer dans des théories et autres interprétations. Même le synopsis s'y résigne, puisqu'il ne nous donne pour information que cette brève phrase : "Nous voici plongés dans une histoire de mystère, l'énigme d'un monde au coeur des mondes, le secret d'une femme en proie à l'amour et aux tourments." Comme toujours chez Lynch également, l'ambiance est oppressante, étrange, éprouvante, envoûtante et met le spectateur terriblement mal à l'aise. La mise en scène, en revanche, a quelque chose de très particulier et de très atypique, même pour Lynch. Il s'agit d'un croisement entre le DV, l'expérimental, le documentaire et le film amateur et on peux dire que le résultat est assez intéressant.
    Inland Empire c'est avant tout une histoire, un peu brouillonne il faut bien l'avouer, où la fiction rejoint la réalité et où l'on arrive plus réellement à délimiter où s'arrête l'un et où l'autre commence. Là-dedans, Lynch questionne énormément le temps et l'espace et nous fera perdre, par la même occasion, toute notion de ces deux dernières en mêlant vicieusement hier, aujourd'hui et demain. Inland Empire c'est aussi, bien entendu, une oeuvre aux 1 001 interprétations, aux 10 001 évocations, aux 100 001 questions et aux images uniques, questionnant le spectateur au plus profond de son être. Car, en effet, comment résoudre un mystère, quand ce mystère reste lui aussi un mystère à part entière ? Pour la première fois, on a l'impression que Lynch ne nous donne aucune clef pour comprendre les déboires, la folie et la descente aux Enfers du personnage principal. Le tout est donc encore plus difficile d'accès qu'habituellement.
    En conclusion, Inland Empire est sans doute l'oeuvre la plus expérimentale et le plus décousue de David Lynch, mais certainement pas le moins efficace. Inland Empire, c'est un trip tortueux et effrayant, un labyrinthe cauchemardesque. Inland Empire, c'est un très long-métrage, de près de trois heures, qui nous vide totalement.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2010
    Dès le premier plan, on reconnait la patte de Lynch, celle de ses débuts avec "Eraserhead" et son goût pour l'étrange et le bizarre dans une esthétique impecable. La première heure est d'ailleurs un véritable bonheur de style lynchien. Oui mais voilà le problème est que celui-ci dure tout de même 3h !!! Et au bout d'une heure de bizarreries et à force de débousoller son public, on perd définitivement pied, les deux dernières heures interminables deviennent aussi répétitives qu'inutiles. Au final "Inland empire" et surement le film le plus expérimental du cinéaste depuis "Eraserhead", mais son sujet des mondes parallèles et du dédoublement de la personnalité ne surprend plus après "Lost highway" et "Mulholland drive". Il serait temps de passer à autre chose...
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Euh... Je ne sais pas quoi dire. Il y a BEAUCOUP trop chose à dire, en fait. Avec Inland Empire, David Lynch semble faire le résumé de sa carrière et de son style, en poussant dans ses derniers retranchements toutes les facettes de son style qu'il a jusqu'ici plus ou moins exploitées durant sa filmographie. On y retrouve donc des acteurs que l'on a pour la plupart déjà vu dans d'autres de ses films (Laura Dern et sa maman Diane Ladd, Justin Theroux, Harry Dean Stanton ou encore Naomi Watts). La réalisation est toujours aussi magnifique, avec ces décors et ces éclairages ainsi que ces cadrages millimétrés, mais cette fois tourné en Digital Video, on a donc à un film en 60 image par seconde (si je ne dis pas de bêtise) et c'est assez déroutant. La narration est certainement la plus mystérieuse de sa filmographie, mais on ne décroche à aucun moment et c'est assez incroyable pour être noté. Des moments de frayeurs sont à noter, particulièrement la fin avec un visage qui hante encore mes cauchemars. Impossible de tout dire, il faudrait faire un dossier dessus. En résumé, un film rétrospectif qui définit à merveille la "politique des auteurs" établie par Truffaut, et qui réfléchit également sur la condition d'acteur dans le cinéma et dans la vie de tout les jours. A visionner en connaissant bien l'oeuvre de Lynch pour en comprendre les enjeux. Lynch nous livre certainement là son dernier film, et clôt sa grand carrière de bien belle manière. Et comme je ne sais absolument pas quelle note lui attribuer, ce sera cinq étoiles (remarque, Inland Empire les mérite ses cinq étoiles).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2007
    David Lynch arrive, avec son dernier opus, à toucher la moelle même, la profonde réalité du cinéma, ce qui fait que celui-ci, 7e de son nom, soit l’art ultime. David Lynch, on peut maintenant le dire, plus qu'un simple démiurge incarne le cinéma, c'est-à-dire l'épanouissement total de l'art, faisant appel à chacun de nos sens. Le choix du tournage en DV est ainsi très important : à la fois libération créatrice (le numérique captant à la fois plus de détails et étant plus flou dans sa mise en perspective) et aboutissement du cinéma (le réalisateur devient créateur total, celui qui porte la caméra, qui monte le film, et qui est à l’origine de la musique ici).

    Cette odyssée intérieure d'une actrice (sic) est toute entière placée sous le signe du double, un double cette fois-ci enfoui dans chaque humain, contrairement à Mulholland Drive ou la bipolarisation était basée sur deux êtres de chair et de sang, mais en même temps écho à ce dernier.

    Comme toujours chez Lynch, l'étrange provient du réel, et non l'inverse. C'est ainsi que plus il se rapproche du visage de ses comédiens, plus il capture leurs expressions les plus enfouies, refoulées, il capture le laid au point de le subjuguer en une fresque picturale des plus puissantes. C'est ainsi que naît cette sensation d'"inquiétante étrangeté" selon l'expression de A.Vidler, cette compréhension que tout ce qui fonde notre monde peut basculer d'un côté comme de l'autre, que demain peut être aujourd’hui, et qu’aujourd’hui est quand même hier.

    Mise en abîme de son art, INLAND EMPIRE apparaît comme l’autre face d’une même œuvre entamée avec Mulholland Drive : plus libre mais aussi plus plus aboutie, plus noire et cauchemardesque mais plus lumineuse, à la fois synthèse de l’œuvre lynchéenne et volonté de tenter de nouvelles choses ; INLAND EMPIRE c’est tout cela, un sommet, une charnière, une explosion créatrice à la figure des tenanciers d’une soi-disant bonne manière de faire du cinéma.
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2007
    Il n'y a que chez Lynch où l'incohérence devient cohérente, où le rêve devient réalité et la réalité un rêve. On n'avait encore jamais vu ça. On s'envole, puis on s'y perd. Mais INLAND EMPIRE n'est pas seulement un film expérimental, il est la Joconde de l'auteur. Les plans de la caméra DV sont dignes d'un tableau contemporain, où la beauté et la laideur se marie pour ne faire qu'un. C'est beau, c'est simple, c'est magnifique. On en ressort vidé.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    Tel un explorateur de l'esprit, David Lynch s’immisce au sein d'une gigantesque masse foisonnante et mystérieuse. Une percée terrorisante au cœur d'un monde sombre et encore hostile à l'image de cet introduction laissant une petite source lumineuse libérer l'insigne *Inland Empire* de la nuit éternelle, ou cette scène dissimulée au cœur du grand labyrinthe et représentant Laura Dern en train de percer un fin tissu avec l'aide de sa cigarette. *Inland Empire* invite perpétuellement à découvrir, naviguant ainsi de portes en portes, de couloirs en couloirs, de mondes en mondes et de corps en corps. Sommes-nous au cœur du cinéma, ou au cœur d'une tête torturée ? Hollywood dissimule ces zones d'ombres pour les rendre encore plus violentes une fois les grandes portes du cauchemar ouvertes. Pour reprendre les mots de Monica Bellucci dans *Twin Peaks : The Return* : mais qui est le rêveur ? Est-ce cette femme en plein sanglot devant un écran de télévision hypotonique et révélateur ? Est-ce Susan Blue, héroïne du fictif du maudit scripte *On High in Blue Tomorrows* ? Ou est-ce Nikki Grace, véritable âme perdue entre rêve et réalité ?

    *Inland Empire* ne se déchiffre pas, ou du moins difficilement. *Inland Empire* se vit et se contemple. David Lynch nous offre une grande invitation expérimentale où la destination finale n'est jamais certaine. La fin du voyage est souvent annoncée, comme ces bruits ferroviaires en approche constante d'une gare au fin fond de l'action. Mais lorsqu’hier, aujourd'hui et demain se mélangent et s’homogénéisent, il n'y a jamais de fin. *Inland Empire* ne s'interrompra alors jamais de ma mémoire, continuant de laisser défiler durablement ces visages déformés au sein de cet environnement sombre et insolvable.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Il y a cette volonté de la part de Lynch de brutaliser le spectateur, le perdre dans sa mise en scène/abyme. C'est à double tranchant. Effectivement, il y a matière à honorer le chaos général calculé, brillamment orchestrer, avec l'utilisation exagéré du champs contre champs et du gros plan presque difforme, sans parler du montage presque épileptique, accentuant le malaise. Tout cela a un but bien sûr: nous sommes spectateurs actifs, en souffrance, perdus au côté de l'actrice. Laura Dern est hypnotique, on comprend petit à petit qu'au delà l'histoire d'amour et d'adultère, le film parle surtout de cinéma, de l'ambivalence entre l'acteur et le personnage. Néanmoins, et c'est purement subjectif, que c'est austère ! Le non conformisme que l'on défend peut nous tourner le dos. On aime quand même. C'est un amour assumé et unilatéral, sans retour.
    eleonora
    eleonora

    18 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2007
    David Lynch a décidé de tester les capacités des spectateurs à rester qu'au bout de ce film fleuve de près de 3 heures.Comme de coutume on retrouve la patte du Maître grâce à des scènes choc et aux cadrages très originaux des acteurs mais malheureusement aucune clé ne nous ait donné pour comprendre quoi que ce soit à ce qui se passe.Le suspense et l'angoisse qui étaient bien présents dans ses films précédents ont complètement disparu.Il s'agit d'un cinéma expérimental où chacun peut inventer sa propre histoire mais c'est tellement décousu que l'on n'arrive pas à s'accrocher à quelque chose de tangible,la belle mécanique tourne dans le vide et tout devient très ennuyeux....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 février 2007
    Je ferai le même reproche au dernier Lynch que je faisais au dernier film de Resnais : il faut vraiment bien connaitre l'oeuvre du Maitre pour y être vraiment sensible. Or, à quoi cela sert-il de n'être compris que par quelques uns ?
    En tout cas, Resnais avait au moins pris la peine de nous raconter une histoire et son sens inné de la réalisation et de la direction d'acteurs faisait le reste.
    Ici, rien de tel. On assiste à un catalogue des obsessions lynchiennes sans qu'il y ait un minimum de liant. Du coup, se dégage une nette impression de grand n'importe quoi qui ne suscite aucune réaction du spectateur de quelque type que ce soit. Lynch savait nous émouvoir, nous surprendre, nous angoisser, nous interpeller, nous bouleverser, nous énerver, nous énivrer. Cette fois ci, il ne fait que nous ennuyer.........
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2008
    J'ai beaucoup aimé la première heure,mais les deux autres sont vraiment étranges et je ne suis pas entrée dedans. A la fin, les séquences se suivent sans pour autant avoir un sens. J'aime beaucoup le mélange entre la réalité et le film (Katty/Sue) qui brouille encore plus le spectateur.
    Laura Dern est géniale surtout lorsque l'on sait qu'il n'y a pas eu de grande préparation étant donné que le scénario était rédigé au jour le jour.
    Je ne peux vraiment pas mettre au dessus de 5 !
    Et moi qui regrettais de ne pas l'avoir vu au cinéma. Vivement son prochain film pour qu'il nous fasse oublier celui ci.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Après visionnage d'Inland Empire je commence à comprendre un peu le film et les multiples interprétations possibles..Un film très brouillon et très long, avec de longs moments de flottement, mais ça reste un véritable moment de cinéma, même si c'est du cinéma d'auteur très sombre.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    70 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    A la fois le "film-synthèse" et le film le moins original de David Lynch. C'est sans doute ici que le cinéaste va le plus loin dans l'exploration des peurs et des tourments les plus intimes : pas une seule scène ne fait exception à ce sentiment oppressant et effrayant, et la structure narrative est terriblement déroutante. Rêve, illusion, réalité, fiction, cauchemar à l'état pur ... Encore une fois, toutes ses notions se mélangent et forment une oeuvre riche et complexe. Mais il faut bien l'avouer, il n'y a pas grand chose de nouveau là-dedans. Les thèmes et leur traitement sont repris et poussés à leur paroxysme ... mais restent les même que d'habitude. Du coup, "INLAND EMPIRE" a tendance à laisser disparaître petit à petit l'envoûtement qu'il procure : il lasse. Et ce malgré son grand nombre de niveaux de lecture ... mais encore une fois, comme d'habitude chez Lynch.
    Simon P.
    Simon P.

    48 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2014
    Magnifique film sensoriel. David Lynch nous emmène dans les délires de l'esprit et nous plonge dans son univers pendant près de 3h . Un chef d'oeuvre de plus.
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