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    Inland Empire
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    436 critiques spectateurs

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    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 février 2007
    Plus que jamais à la sortie d’un film de David Lynch, on pourra dire : je n’ai rien compris…
    Ici, la déstructuration du récit est immédiate. Pas de basculement sublime comme dans le fabuleux Mulholland drive, on est immédiatement plongé dans l’obscurité -certains diront le mystère- et ce jusqu’à la fin, elle-même non éclairante.
    Peut-être quelques inconditionnels du maître crieront au génie, les autres pourront être touchés de temps à autre par une belle photo fugitive, une éphémère alliance du son et de l’image, mais la plupart du temps, on pourrait reprendre les paroles des acteurs…"où suis-je, qu’est-ce que je fais là, est-on aujourd’hui ou demain"…
    L’ennui, c’est qu’on se pose toutes ces questions plutôt mollement, tant l’inconsistance des personnages et des situations domine.
    On est en droit de se poser la question : y a-t-il une direction quelque part, un scénario, une écriture, ou bien a-t-on filmé à peu près n’importe quoi, pour ensuite en faire un montage ne répondant à aucune volonté ?
    Bien sûr, il n’en est rien, David Lynch est un grand réalisateur, il ne laisse pas faire le hasard à ce point et a dû probablement beaucoup réfléchir, mais le fruit de sa réflexion est inélégant, d’une longueur infinie et assez prétentieuse, obscur, ennuyeux, profondément ennuyeux.
    Pascal I
    Pascal I

    753 abonnés 4 120 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Décidément, David Lynch est à part et incompréhensif. "Inland empire" est comme "Mulholland drive" : d'un ennui incomparable, d'une lenteur insoutenable, des films où lui seul comprend ce qu'il fait. J'ai détesté, pourtant j'ai insisté. 0/5 très ennuyeux !!!
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2011
    Comme annoncé lors de la découverte de "INLAND EMPIRE" à la Mostra de Venise, Lynch a franchi une nouvelle étape dans sa démarche, tentant d'aller au delà de "Mulholland Drive", vers un cinéma purement sensoriel et mental, délivré des contingences du scénario comme de la plupart des codes habituels. De fait, "INLAND EMPIRE" tient beaucoup plus de l'installation d'Art Moderne, et aurait sa place à Beaubourg, au milieu des oeuvres d'avant-garde les plus pertinentes. S'il avait voulu faire un "vrai" film, Lynch aurait pu garder 2 heures sur les 3 que dure "INLAND EMPIRE" et relier, même lâchement, les films de son magnifique sujet exposé pendant la première demi-heure : honnêtement, tout le monde aurait été ravi, et aurait crié au chef d'oeuvre... Dans l'état, on a droit à un long chaos tantôt sidérant, à la fois sublime et terrifiant, tantôt fastidieux : mais avouons-le, le monde a plus besoin de ce type d'expériences extrêmes que d'un nouveau chef d'oeuvre incontournable. Merci, Mr. Lynch !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Liberté créatrice absolue ? Projection d'un début de folie du réalisateur sur la pellicule ? Une chose est sûre : David Lynch n'est jamais allé aussi loin en matière d'expérimentation cinématographique et d'exploration psychique. Plus ou moins hermétique d'un point de vue intellectuel, Inland Empire ne se donne pas facilement. On s'y perd et on s'y retrouve. Il faut avancer, trois heures durant, sans se poser trop de questions... Se laisser simplement envoûter par un monde étrange et pénétrant, censé refléter les fantasmes et les angoisses d'une femme perturbée, qui est aussi une actrice en plein tournage. L'expression d'une schizophrénie s'associe à un dispositif de mise en abyme pour mêler inextricablement fiction, cauchemar et réalité. Lynch s'applique à échapper à tout cadre rationnel et laisse libre cours à une écriture cinématographique qui n'est pas sans rapport avec l'écriture automatique des surréalistes. Le film a d'ailleurs été tourné sans scénario, écrit au jour le jour.
    Si les voix de l'inconscient du cinéaste sont relativement impénétrables, donc parfaitement déroutantes, sa production visuelle et sonore exerce en revanche un pouvoir de captation et de fascination peu commun. Le réalisme cru introduit par l'image DV est transcendé par une recherche de stylisation tous azimuts : éclairages violents ou glauques, petits effets spéciaux saisissants... Lynch s'est notamment "spécialisé" dans les intérieurs obscurs avec lampe rouge. Il aime aussi visiblement les gros plans appuyés à en devenir oppressants. Le montage épouse une navigation tout en ruptures, dessinant un vrai labyrinthe spatial et temporel. Enfin, la bande son est hyper travaillée, au diapason de l'image en matière de bizarrerie. Tout cela crée un univers sensitif hallucinant et presque hallucinogène. On quitte le film dans un drôle d'état. Comme après un mauvais rêve flippant mais libérateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 février 2007
    Cher David, regarde mon pseudo, jette un coup d'oeil à ma liste de films préférés et tu comprendras que j'ai failli pleurer en sortant du cinéma. C'est horrible! J'ai même dormi!!! J'ai culpabilisé pendant 48 heures et ensuite me suis résolu : j'ai détesté ton film. 1) l'image en DV. Tu dis que tu retrouves le grain des premiers films du 7ème art. Ah bon? Je pensais que c'était juste moche. Et sinon, pourquoi ne pas avoir fait ta bande-son avec un dictaphone? Tu verras, tu retrouveras le son du Hollywood de 1920. 2) tu as fait le montage toi-même. Tu viens seulement de démontrer qu'un monteur est indispensable pour sélectionner, organiser les images d'un réalisateur et éviter que celui-ci fasse mumuse sur son ordinateur au risque de créer de monstrueuses fautes de goûts (genre les ralentis stroboscopiques). Cela évite également les longueurs, tu vois. Ton film aurait pu durer 1h30 et alors il aurait peut-être pu être un chef d'oeuvre. 3) dans tous tes films, je retrouve tes obsessions, des thèmes comuns, c'est ce qui me plaît. Ici, tu ne fais que plagier des scènes que tu as déjà tournées : la montre qu'on attache à son poignet renvoie à la bague de Twin Peaks: Fire Walk With Me; l'effet Vache Qui Rit de Laura Dern qui, dans une salle de cinéma, se voit sur l'écran en train de se voir se regarder sur l'écran, c'est pas la même chose dans Twin Peaks quand Laura Palmer se découvre dans un tableau?; les deux femmes qui s'embrassent à la fin, c'est une blague ou un hommage à Mulholland Drive?; le plan panoramique d'entrée dans la chambre à coucher, tu l'avais pas tourné dans Lost Highway?; etc, etc. Bilan : la création artistique a besoin de contraintes. Le 35mm en est sans doute une. Et en plus elle belle. Je te propose un deal : tu continues des petits films expérimentaux avec ta petite caméras et tous les 5 ans, tu tournes un vrai film. Un film de cinéma, tu te souviens? Je t'embrasse chaleureusement.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2017
    J'avoue que je n'étais pas très concentré ( en même le début du film n'est pas des plus avenant) en tout cas en long, en large et en travers je n'ai rien pipé au film et l'esthétique de l'ensemble ne m'a pas spécialement emballé non plus. Lynch c'est peut être un peu emballé après Mulholland Drive ou alors sous la pression il a voulu enfumé tout le monde.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2010
    Mulholland Drive marquait l’aboutissement d’un cinéma qui commençait déjà à se répéter. Depuis Eraserhead, Lynch avait élaboré une écriture cinématographique qui était devenue une marque de fabrique et dont on voyait mal comment il allait pouvoir se dépêtrer. Tout INLAND EMPIRE repose sur ce constat. Lynch convoque ici tous ses films, pousse à son paroxysme ses ficelles, ses figures de style, ses obsessions, ne s’épargnant ni l’autocritique, ni le ridicule. Il expérimente, explore, et cherche au milieu du chaos qu’il crée de nouvelles pistes. Nous voyons un film en train de se faire, ou plutôt un film lorsqu’il est encore au stade de la conception mentale, avant sa mise en ordre. L’utilisation de la DV renforce cette impression, laissant les qualités visuelles de côté. En ne nous épargnant rien de ses errances, Lynch atteint parfois le meilleur, parfois le pire. On balance entre moments d’extase et profond ennui, et ce, jusqu’au jeu poussif de Laura Dern qui suscite tantôt l’admiration, tantôt l’exaspération. Bien loin des soucis de rentabilité commerciale, Lynch nous livre un film sans compromis, qui se cherche continuellement sans jamais se trouver, et nous dévoile ses propres processus de création. Une mise à nu en forme d’abandon à son art, d’aveu d’impuissance, qui révèle l’attachement viscéral de Lynch au cinéma, et l’essence artistique de son travail. Même s’il apparaît nécessaire d’avoir vu les précédents films du cinéaste pour comprendre les interrogations personnelles soulevées par celui-ci, INLAND EMPIRE ne relève nullement de l’élitisme et ne s’adresse pas à un cercle d’initiés. Faire à Lynch le procès de négliger son public au moment où il se livre à celui-ci est quelque peu injuste. A défaut de nous convaincre sur sa capacité à faire du nouveau (seules ses œuvres futures pourront désormais répondre à cette question), Lynch nous apparaît ici comme un artiste libre et indépendant, capable de questionner son propre travail. Et ça fait du bien.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    18 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2009
    J'avais adoré quelques uns de ses précédents films(surtout Mulholland Drive et Elephant Man)alors je me suis empressé d'aller le voir en pensant qu'il devait etre génial lui aussi conformément aux critiques.
    Surement génial, oui mais en tout cas pas pour moi. Je ne suis pas entré dedans du tout. J'ai du raté le wagon dès le commencement.
    C'est d'une lenteur et d'un fouillis dès les premieres secondes, d'où une incompréhension et un ennui rapide du spectateur. Qu'a voulu faire David Lynch? Je n'en sais rien, d'aucuns auront apprécié mais pas moi, pas cette fois. Un des pires films que je n'ai jamais vu
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juillet 2007
    d'accord lynch est un grand réalisateur mais ce n'est pas pour ca que l'on doit forcément a chaque fois bien noté ses films .Lynch est partit dans son délire tout seul sans penser au public,il a profité de son rang de grand réalisateur pour sortir une daube.Plus sérieusement si certains d'entre vous ont compris ,ils sont invités a m'écrire un message pour m'expliquer.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2007
    Ce film ne sert absoluement à rien ! Certains montages, complètement hasardeux, donnent des petites scènes un peu drôle mais faut-il être encore éveillé ou avoir eu la patience d'arriver jusqu'à ce moment du film pour pouvoir en savoir le plaisir. Le film est totalement incompréhensible (j'ai pourtant essayé) et si vous vous ennuyez dès le début, inutile de rester, c'est comme çà tout du long et çà empire même (titre du film presque)... Ce genre de film ne mérite absoluement pas les notes fabuleuse que la presse lui donne car il ne sert absoluement à rien, n'exprime rien... Simple curiosité : le spectateur est complètement berné tellement les scènes sont montées dans tous les sens et n'ont rien à voir entre elles... et çà laisse quelques surprises au programme (on ne fait plus la différence entre le vrai du faux dans le film). Mais ce film est quand même bien ennuyeux du début à la fin. Il est certain que si j'avais eu une montre sur moi, je l'aurais regardé toutes les 5 minutes pour voir combien de temps le film durerait encore...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Ensemble magnifique. Lynch signe ici un second chef d'oeuvre, quelques années avant le premier "Mulholland Drive". Avec ces deux films, il trouve enfin sa voie dans le cinéma; créant des oeuvres originales et d'une qualité artistique incontestable. L'ensemble est beau, intelligent, brillant et ambitieux. Cette histoire de film, dans le film, dans le film qui n'en finit plus, saura ravir le public cinéphile. Lynch joue avec le temps, l'espace, la vie, la mort. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2007
    Le film le plus abouti de David Lynch, un chef d'oeuvre tout simplement.Si dans ses précédents films il se servait de son style pour raconter une histoire, ici il expose directement ses fameuses idées pour aller plus loin que ne le fait un film en général:c'est un voyage onirique et étrange mené par une Laura Dern magnifiée et magnifique pour un personnage à la fois beau, laid, superficiel, profond.Le film est à la fois sombre, inquiétant, déroutant, beau, effrayant, drôle, émouvant, magique, torturé, etc.

    Ce qui me paraît le plus important n'est pas ce qu'il raconte mais bien ce qu'il peut représenté aujourd'hui: un nouvel Easy Rider, film qui a montré qu'on pouvait faire du ciéma autrement.Certes ce n'est pas vraiment le premier film tourné en dv, mais c'est le premier à s'accaparer la beauté de la vidéo numérique, évitant ce côté souvent documentaire qu'à le dv pour en faire une oeuvre sublime, où l'image et le son atteignent parfois la perfection pour offrir au spectateur qui n'en est plus un un véritable voyage cinématographique.Tout comme Easy Rider, Inland Empire est une révolution qui je l'espère fera date dans l'histoire:après plus de deux décennies partagées entre le cinéma d'auteur et le cinéma industriel, l'art vidéo et la télévision,le cinéma redevient enfin un art qui se vit et se ressent au plus profond de soi-même.
    A quand Inland Empire à Pompidou?
    Maxime P.
    Maxime P.

    66 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2007
    INLAND EMPIRE n'est pas un film qui se raconte , mais un film qui se vit , c'est une expérience de cinéma que tout cinéphile (ou pas) doit vivre mais bien évidemment en laissant ses préjugés ,son envie de tout comprendre , sa logique , l'idée traditionnelle qu'on se fait du cinéma ,derrière soi. Parce qu'avec cet objet inclassable ,délirant , effrayant , troublant , drôle , nébuleux , David Lynch nous emmène dans une sorte de voyage composé de plusieurs histoires , entre les Etats-Unis et la Pologne , avec comme dénominateur commun , les personnages de Laura Dern (dont la composition est à la hauteur de la démesure du film de Lynch) , des personnages à multiples facettes , à la fois en guerre contre les autres et eux-mêmes.Ce qu'il y a de fascinant dans ce film de Lynch c'est qu'on ne sait pas ou on va , que toutes les interprétations sont possibles , et que quelque part le personnage de l'actrice incarnée par Laura Dern pourrait facilement être identifié à nous-même , au spectateur du film , comme si David Lynch nous incluait comme des acteurs d'INLAND EMPIRE qui cherche la solution à tous les enigmes du film , une sorte de mise en abyme de la mise en abyme déjà présente tout au long de ce "voyage". Mais l'important n'est pas vraiment de comprendre , mais ce s'abandonner totalement comme une chute dans le vide et de savourer chaque moment. En ce qui concerne , le mode de réalisation numérique adoptée par Lynch pour désormais tout ces futurs films (regrettable sans doute) , pour INLAND EMPIRE , cela donne une dimension encore plus étrange au film , et qui donne l'impression que la vérité est capturé dans chaque scène , une sorte de cinéma-vérité qui explore la conscience ,c'est du jamais vu et c'est jouissif.Le générique final est lui aussi inédit dans le cinéma et confirme encore qu'INLAND EMPIRE est un tournant dans la filmographie de David Lynch dont l'importance dans le cinéma ne cesse de grandir et dont l'iventivité , la direction d'acteurs sont des références.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2010
    De Lost Highway à INLAND EMPIRE, en passant par Mulholland Drive, David Lynch donne de plus en plus d’importance à la part de rêve dans ses films. Elle atteint son apogée dans INLAND EMPIRE, puisque le réel n’est montré que par bribes, noyé dans une part de rêve et de flash-back - si on considère que la réalité est celle de la jeune fille polonaise pleurant devant son écran, elle n'apparaît même qu'en début et toute fin de film. Lynch s'amuse donc à diffracter une intrigue pour en faire un monument d'abstraction et de complexité, une énigme qui laisse notre cerveau épuisé et retourné. Le film peut décevoir au premier abord si on s'attend à retrouver l'aspect sophistiqué de Mulholland drive ; INLAND EMPIRE est bien différent, c'est un mariage entre ce qu'a fait Lynch récemment et ses premiers amours, à savoir l'expérimental pur et dur (Eraserhead, les courts-métrages). Dur, c'est le mot, car on risque d'être frustré, peut-être aussi par la durée du film, et de ne plus avoir envie de chercher la 'clef'. Lors d'une vision plus mure, on apprécie bien mieux les traits de génie de Lynch : la voisine effrayante et totalement incohérante, les lapins, le visage de Laura Dern déformé en clown terrorisant. Le metteur en scène parvient à créer des formes terrifiantes et des images jamais vues. Il devient ensuite bien plus jubilatoire de le regarder, et on peut alors apprécier les délires créatifs de Lynch dans son oeuvre la plus novatrice. On commence à percer le mystère du film, à le comprendre pleinement et à l'apprécier pour cela ; il devient alors l'un des chefs d'oeuvres de son auteur. Lynch touche souvent son spectateur uniquement par l'image et le son : au cours du film, chaque scène nous provoque une sensation, un réflexion, des milliers de symboles et de pistes possibles nous traversent... et surtout, même à la centième vision, bien que l'on finisse par comprendre tous ces symboles et à probablement s'approcher de ce que l'artiste avait en tête, l'oeuvre garde toujours un mystère en suspens, une aura, elle continue de fasciner. C'est pourquoi INLAND EMPIRE donne littéralement le vertige.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2007
    Attention, ce film est particulièrement sportif. En effet, après trois heures de Lynch, on ressort de toutes façons épuisé, mais c'est sans doute encore pire après ce dernier OVNI. Premier constat après le film, personne n'est vraiment sûr de ce qu'il à vu. Les différentes critiques sur le film le montrent bien, les différentes interprétations faites du film foisonnent. Et c'est dû au fait que David Lynch n'a pas fait ici un film fermé, le genre de film interdisant au spectateur d'imaginer mais le bloquant dans un carcan bien fermé histoire que le réalisateur soit sûr que ce soit son histoire que les spectateurs voient. En fait, de ce point, INLAND EMPIRE se rapproche plus du livre que du film, laissant l'imagination du spectateur s'évader librement.
    Laura Dern, personnage principal, mais aussi peut-être (je ne suis pas vraiment sûr) héroïne de l'histoire est tout simplement éblouissante. Elle incarne une star de hollywood partant dans des délires schizophréniques, s'imaginant dans la peau d'autres personnages (à moins que ce ne soit le contraire). Le film est très dur à suivre du fait de ses multiples aller-retour dans le temps, et ce fait participe très certainement à l'interrogation des gens à la fin. A ne pas louper pour les fans de Lynch, INLAND EMPIRE reste un film réservé à un public un peu particulier, et il fait de toutes façons souffrir.
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