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FaRem
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1,0
Publiée le 15 novembre 2013
Décidément l'univers de David Lynch est pas fait pour moi j'avais moyennement apprécié Mulholland Drive mais là avec Inland Empire il m'a complétement perdu autant il y a toujours ce coté intriguant mais l'histoire si il y en a une est incompréhensible puis sur 3h c'est vraiment très dur à tenir.
Dans "Inland Empire", on suit l'actrice Nikki Grace (Laura Dern), qui est retenue pour un rôle dans une nouvelle production hollywoodienne, aux côtés de l'acteur Devon Berk (Justin Theroux). Avant le début du tournage, le réalisateur, Kingsley Stewart (Jeremy Irons), leur apprend qu'une première version du film a déjà été tournée, mais jamais achevée, car les deux acteurs principaux ont été tués... C'est bien la première fois que je suis vraiment déçu par un film de David Lynch (j'aime même assez "Dune" que beaucoup considèrent pourtant comme son film le plus faible). Le rythme est vraiment trop lent, l'histoire est tellement embrouillée et compliquée qu'à côté "Mulholland Drive" (mon film préféré de Lynch soit dit en passant) paraît aussi compréhensible qu'un Disney. De plus, HD oblige, l'image est carrément moche, ce qui est un comble pour ce grand réalisateur et les très gros plans continuels deviennent fatigants à la longue. Dire qu'il ne veut plus tourner qu'en HD désormais... Au niveau des acteurs, on a déjà vu beaucoup mieux dans un Lynch, même si l'interprétation de Laura Dern est plutôt convaincante. A noter les courtes apparitions des sublimes Naomi Watts et Laura Harring (le duo vedette de "Mulholland Drive"). Quant à la musique, c'est peut-être ce que j'ai le plus aimé dans le film. Bref, "Inland Empire" est une énorme déception pour moi.
Au bout de plus de deux heures de film, Laura Dern (je dis Laura Dern, car ça faisait longtemps que je ne savais plus si elle était Nikki ou Sue) proclame : "On ne sait plus si on est avant ou après, c'est ça qui nique la tête". Avis partagé par la bonne dizaine de spectateurs qui ont quitté la salle avant la fin, je n'avais pas assisté à un tel exode depuis "Les Valseuses".
De nombreux critiques ont dit d'"INLAND EMPIRE" (David Lynch tient aux majuscules) qu'on n'avait que deux possibilités : adorer ou détester. Choix réducteur, en tout cas pour moi, puisque je suis ressorti surtout perplexe, et qu'encore maintenant, j'ai du mal à dire si j'ai aimé ou pas. Je ne fais pas partie de ces gens qui iront voir le film 17 fois et qui s'enorgueilliront d'être capables de reconstituer l'entrelac narratif entre Hollywood, la Pologne et le théâtre aux lapins. Je ne me retrouve pas dans cette démarche sectaire ; je pense qu'un film est fait pour être vu une fois, même si après on peut prendre plaisir à le revoir ou même à chercher à comprendre comment il a été réalisé.
David Lynch explique : "Un film, c'est une expérience subjective. Je dirai donc aux gens d'entrer dans ce monde, de vivre cette expérience et de voir ce qu'ils en retiennent." Regarder ce film avec son cerveau gauche serait donc bien une erreur, et la volonté cartésienne de comprendre le récit ferait écran à la perception de cette "expérience". Vu comme cela, "INLAND EMPIRE" offre des sensations assez étonnantes, et on pense par moment à Kubrick et à Von Trier. Le choix de filmer en numérique avec une caméra video portée par David Lynch ou l'absence d'éclairage le rapprochent d'ailleurs du Dogme, dont il se distingue cependant par l'utilisation très lynchienne de la musique.
Dans ces presque trois heures d'images en vrac, il y a du bon et du beaucoup moins bon ; ce qui fait l'intérêt de certaines scènes, comme l'étirement de l'action, cela même pourra être à la limite de l'insupportable et du ridicule dans la suivante. Objet filmique non identifié, "INLAND EMPIRE" représente un intérêt plus par la démarche que par le résultat obtenu, et on ne peut s'empêcher de souhaiter qu'une fois cette recherche faite, David Lynch revienne à un format plus accessible.
Je ne vais pas m'étaler.... J'ai aimé tous les films de Lynch, je les ai tous vu plusieurs fois.... Inland Empire est un film esthétiquement moche, un flou intégral sans aucun refuge pour souffler de temps en temps, un ratage complet selon moi.
Un supplice. Savoir d'avance que l'on aimera pas un film et décider de le voir quand même est un défi. Le résultat est pourtant bien là. Inland Empire est l'un des plus mauvais films que j'ai pu voir. Les images sont crues, ressemblant à celles d'un reportage pour M6 ou à un épisode de Plus belle la vie (merci le numérique). Le scénario est toujours aussi confus et incompréhensible. Les acteurs sont en revanche excellents, mais au service d'une histoire horripilante qui ennuie plus qu'autre chose. Passé la première heure, on sombre peu à peu dans un grand n'importe quoi. Lynch a d'ailleurs le don de berner les spectateurs et la presse, remplissant ses films d'absurdités et les faisant passer pour des ingrédients scénaristiques métaphoriques. Car à part pour son réalisateur, ce film n'a aucun sens.
A voir absolument si on est curieux et si on aime ce genre de film ;o) Toutefois il faut savoir que les non-initiés, dont je suis maintenant sûre de faire partie, trouveront le temps long ( presque 3h, faut saccrocher ) et auront limpression, de temps à autre, dêtre témoin dun délire pur, qui suscite plus dintérêt que de plaisir ( cest déjà pas si mal ! ;o) ). On risque de se sentir baladé mais pas impliqué.
Un plongeon hors norme dans un univers à priori familier. Inland Empire n'est pas seulement mauvais; ses images d'une force et parfois d'une violence impressionante en font un film dangereux. Le genre de long métrage qui fait douter du reste de la filmographie du maître.
Même les fans de David Lynch seront déroutés tandis que les autres crieront au foutage de gueule. J'adore Lynch mais je me rangerai plutôt dans la deuxième catégorie. Parce que si le mystère fait le charme de "Mulholland Drive", il ne fait pas celui de ce film lourd où Lynch semble en pleine auto-satisfaction se contentant de filmer plein de trucs trop bizarres (une famille de lapins assez marrante ok mais aussi plein d'autres trucs inutiles et soporifiques). Une fois que l'on quitte la réalité du tournage délaissant alors Jeremy Irons et Harry Dean Stanton, on se retrouve embarqué dans tous les malheurs de Laura Dern qui morfle pas mal durant le film. Sauf que l'on ne comprend rien, que la mise en scène est lourde et qu'on a l'impression que Lynch est en pleine branlette cinématographique.
Critique de "Inland Empire". [Inland Empire ou la rencontre de l'incompréhensible et l'absurde] Trop long et trop ennuyeux, Inland Empire ressemble à une synthèse ratée de Lost Highway et Mulholland Drive (que j'avais aimé au passage). A l'heure passée, il n y plus de fil conducteur ça part dans tous les sens avec un enchaînement incohérent de scènes incohérentes et incompréhensibles à vous irriter. J'ai quand même regardé jusqu'à la fin parce que j'avais rien d'autre à faire. En gros Inland Empire , c'est deux heures cinquante minutes de pur délire irrationnel où il n'y a rien à comprendre. Passez votre chemin. [Edit 0,5/5 parce que 1 c'est trop]
David Lynch ne se foutrait-il pas tout simplement de nous ? Inland Empire, ce film "expérimental" est délibérément incompréhensible. Certes, c'est aussi le cas de Mulholland Dr., mais ce film-là possédait au moins une unité formelle. Ici, les plans caméra-à-l'épaule alternent avec des plans fixes, des images floues, des gros plans sur une lumière étrange, on passe des ténèbres à une lumière crue, d'un vaste salon à une scène de théâtre remplie de lapins (?). Non seulement Lynch ne donne pas de clé, mais en plus il fait un film où il n'y a rien à comprendre. Du Cinéma expérimental me dit-on ? Et bien je trouve que Lynch a suffisamment exploré le monstrueux comme cela...
Pour son dernier film, Lynch renoue avec le style schizophrène et pas forcément doté de sens qu'il a déjà utilisé dans Mulholland Drive. Difficile d'attacher des sous-entendus supplémentaires à Inland Empire qui a autant d'interprétations possibles que de spectateurs potentiels. La griffe est unique et géniale même si on ne comprend rien. Mais à force de ne rien comprendre, on en vient quand même à se poser des questions. Les acteurs eux-mêmes n'ont jamais su de quoi le film parlait, tout comme les promoteurs qui durent se contenter d'un slogan très vague de crainte de n'avoir pas tout saisi. Partant de là, qu'est-ce qui justifie les caprices du réalisateur à chaque scène ? Pourquoi s'avouer qu'on a apprécié si c'était juste un diaporama sans logique ? Mais quand Lynch nous tient, c'est comme un chaton par la peau du cou : on est bien obligé de rester collé à nos fauteuils, à moitié en train de subir et à moitié en train d'adorer. Par contre, ses gros plans ne sont qu'un exemple des répétitions auxquelles il a fini par s'adonner, et il vaut peut-être mieux qu'il se soit ensuite retiré du cinéma, ou on aurait fini par s'énerver pour de bon d'aimer son oeuvre. Quoiqu'il s'il revenait, il serait bien capable de nous surprendre avec encore un tout autre registre...
Disons-le purement et simplement: c'est un des films les plus chiants qui m'ait été donné de voir. Au diable les éventuelles analyses de l'esprit au travers du parcours labyrinthique d'une femme torturée en déroute et blablabla et blablabla... Ce n'est pas parce que c'est un David Lynch que c'est un bon film! Je ne sais plus la longueur réelle du film mais j'ai eu l'impression que la torture a duré plus de 5 ou 6 heures; arrivé à la fin j'ai vu ma vie défiler et je me suis dit que désormais, rien ne pourra jamais rivaliser avec ce film: je peux dorénavant supporter n'importe quelle daube interminable, car j'ai survécu à INLAND EMPIRE, la tentative complètement loupée de vouloir reproduire l'effet de Mulholland Drive.
Bon ok, David Lynch est spécial, David Lynch est difficile à comprendre, David Lynch a un public spécial, et j'en fais partie. Mais c'est quoi ce film!!! Qu'est-ce qu'il raconte, de qui il parle, qu'est-ce qu'il montre Je ne pourrais répondre à aucune de ces questions puisque je n'ai absolument RIEN compris, et pourtant je m'étais bien concentrée pour comprendre. Lynch déraille et exige que son public le suive, mais c'est impossible! Tout est mêlé, mélangé et on a du mal à se repérer
Déjà, faisons un petit tour d'horizon juste comme ça: la production du film dura environ 2 ans; au milieu de celle ci ça monteuse depuis 20 ans, productrice sur se film et femmme Mary Sweeney divorça en plein milieu; pour promouvoir son film Lynch fit son vrp pour des produits laitiers, pour des néos nazis du dimanche et pour ça méditation transcendentale. Bon maintenant le film en lui meme: c'est simple, David filme avec ça caméra DV familliale comme un manche: ses plans, meme les cadrés, meme les travelling sautent. Jamais il ne suis l'action de ses personnages, la premiere scéne avec la mémé qui rentre dans la grande maison est d'un amateurisme rare, meme les paparazzis en seraient jaloux et je rigole encore de la scéne des "baffes" ou Dern s'en recoit hors champs et dés qu'elle apparait aprés c'etre pris une claque, elle a les cheveux plus décoiffés et se tient la joue du genre "ah non ça fait mal". Les lumieres du films? trois lampes torches, une passoire qu'on met devant pour faire des effets de style. Les acteurs? qui peut croire au couple Laura Dern/Justin Theroux? Moi pas, mais bon on est dans un Lynch hein? meme ce qui est ou parait invraissemblable est forcement éxcélent. Meme le son du film, là où l'homme aux cheveux blancs éxcele dans ses autres longs, n'arrive pas à le faire coller à l'image.. Badalamenti n'est pas à la musique et ça s'entend. David Lynch a voulu tout faire tout seul, il dit lui meme "une équipe de cinéma c'est la mort"; le montage de IE est juste hallucinant, c'est du n'importe quoi, rien ne tient entre les scénes, les meilleurs raccords sont des floues artistiques.. Et il y en a combien? Une centaine peut etre(sans déconner). Ce que racontes le film? comme d'hab chez le bonhomme: putes, gangsters, jalousies, réalités/fausses réalités, bref il a fait dans la grande originalité. "La Joconde de David Lynch" dixit l'accroche du DVD et dans les bonus, le réal ne parle que de lui, aucunement du film. IE est le produit d'un cancéreux.