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heathledgerdu62
149 abonnés
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5,0
Publiée le 12 mars 2014
Pour son dernier film, David Lynch nous invite à plonger dans un univers étrange et magique donc fantastique comme dans la plupart de ses films. Des images en noir et blanc où on voit une prostituée et son client font l'amour dans une chambre d’hôtel. Mais leurs visages sont cachés par une lumière floue. Puis une femme pleurant devant sa télévision qui est en train de regarder une pièce de théâtre avec des lapins habillés en homme et en femme qui parlent. David Lynch reprend deux acteurs ayant joué Mullohand Drive : Laura Dern (Sailor et Lula, Jurrasic Park) et Justin Theroux , le nouveau petit ami de Jennifer Anniston pour nous faire entrer dans une ambiance bizarre.L e film est extrêmement long. Il est fait parti des films les plus longs de l'histoire du cinéma comme Magnolia, JFK, Titanic, Autant emporte le vent , le Docteur Jivago, etc...
Un chef d'oeuvre de David Lynch. L''univers imaginaire est très étrange. Ce n'arrive pas à comprendre où le réalisateur veut m'amener. Le scénario est complexe et danse . Une poutresse technique impressionante.
J'aime pourtant les films de Lynch ( Mullohand drive, woua...), mais alors la je l'attendais celui la. C'est simple, j'ai arreter de regarder au bout de 30 minutes, et en plus je me suis forcé pour arriver jusque la.C'est pas beau, la musique bof, ca a ni queue ni tête. Je comprend pas les critiques si ellogieuses sur ce film, pour que j'arrete de visionner un film, il faut vraiment y aller fort... C'est pas par ce que c'est ecrit Lynch que c'est bon...méditer la dessus !
Ce film déstabilise tous les fans de lynch car les personnages du film ne sont plus dans un rêve contrairement à tous les autres films de LYNCH : voilà l'explication du film : une jeune fille polonaise pure se prostitue pour la première fois de sa vie avec un inconnu dans une chambre d'hôtel pour de l'argent et pour rembourser les dettes de son ménage.
Elle appellera cet inconnu LE FANTOME et celui-ci va littéralement la hanter en lui faisant naître des angoisses :
Est il marié ? Est ce que je vais tomber enceinte à cause de lui ? Est ce que son éventuelle femme va venir me tuer ? Dois je annoncer mon adultère à mon compagnon ? Va t il me quitter suite à cette annonce ?
ELLE VA ALORS MEDITER SUR SES ANGOISSES DANS SA CHAMBRE D' HOTEL : LYNCH L'INDIQUE DANS SA MISE EN SCENE CAR LA JEUNE FILLE A LES YEUX GRANDS OUVERTS QUAND ELLE FIXE LA TELE ALLUMEE MAIS AVEC UNE IMAGE "NEIGEUSE COMME SANS ANTENNE" DE LA CHAMBRE D' HOTEL : ELLE VOIT ALORS SE REMBOBINER A L'ECRAN (COMME UNE CASSETTE VIDEO) DES IMAGES QUE L'ON VA REVOIR PLUS TARD DANS LE FILM.
ON CONSTATE QUE LE PERSONNAGE DE LA JEUNE FILLE S'OPPOSE A CELLUI DE L'ACTRICE DE MULLOLHAND DRIVE QUI ELLE, EST FILMEE EN TRAIN DE DORMIR DANS MULLOLHAND .
Suite des explications: La jeune fille polonaise se demande alors quelles auraient été les conséquences de ses actes si son adultère s'était déroulé aux Etats Unis et commis par une actrice américaine hollywoodienne sans problème d'argent (c'est à dire tout ce qu'elle n'est pas): cette actrice hollywoodienne est "incarnée" par LAURA DERN et son destin immaginé par la jeune fille polonaise connaîtra une fin tragique. Paradoxalement, cela donne du courage à la jeune fille polonaise qui prend conscience que seul l'amour qu'elle porte à son mari a dicté son choix contrairement au personnage fictif incarné par LAURA DERN. A la fin du film, la jeune fille polonaise "sort de sa noirceur" en refusant la même fin que le personnage de LAURA DERN. Courageusement , elle parvient à vaincre ses angoisses et de manière symbolique elle "tue" sur un plan pyschique "le fantôme" à l'origine de toutes ses angoisses.
Toutes ses craintes s'évanouissent grâce à l'amour qu'elle porte pour sa famille.
Du rêve à la méditation, il n'y a qu'un pas que LYNCH a franchi dans ce film ; l'impression laissée est celle de se trouver à l'intérieur du cerveau humain d'où le titre du film "l'empire de l'intérieur". Les images et les sons proposés par LYNCH sont sensoriels, surprenants, cauchemardesques, glauques, intimes et euphorisants à la fin du film.
On est proche d'un aller simple vers la méditation tel un astronaute "de l'intérieur" dont le retour sur terre n'est pas garanti.
Est-ce un grand film ?
Cela revient à se demander si cette expérience cinématographique totalement nouvelle tant au niveau du fonds et de la forme, sans l'apport de la 3D, constitue ou pas un grand film ?
Je vous laisse le soin de réfléchir à la réponse.
Ce commentaire est dédié à tous les fans de LYNCH qui se "sont cassés les dents sur INLAND EMPIRE".
La plupart des films de David Lynch sont des énigmes, magistralement menée, avec des indices judicieusement disséminés dans le film, pour aider le spectateur à la résoudre et ainsi comprendre l'histoire. Mais avec ce film, cette nouvelle énigme est particulièrement ardue. Ce film est très difficile à comprendre. Moi-même je n'ai rien compris. Cela n'empêche pas cette oeuvre d'être absolument extraordinaire. On est plongé dans un monde époustouflant et envoûtant, complexe et passionnant. Ce qui est sûr, c'est que j'irai le revoir avec un grand plaisir, pour mieux comprendre et plonger un peu plus dans cet univers si tortueux, mais si fascinant de Lynch. Et pour ceux qui pensent que c'est une bouffonnerie ennuyeuse et prétentieuse, eh bien tant pis pour eux, car ils passent à côté de quelque chose de grandiose, car David Lynch est un incontestable génie.
Certaines personnes pensent que Mulholland Drive, Fire Walk With Me et Lost Highway sont des films incompréhensibles, avec des allers et retours dans l’esprit barré des personnages, miroirs de David Lynch.
Ces personnes n’aimeront pas INLAND EMPIRE (toujours en lettres capitales selon David Lynch) et on ne peut décemment pas leur en vouloir. En effet, INLAND EMPIRE est le film somme de David Lynch, le point culminant de sa carrière. Ce n’est pas son meilleur film, loin de là, mais c’est sans doute celui qui rassemble tout ce qui fait vibrer le cinéaste du Missouri. En effet, on y retrouve tout, que ce soit dans la création et la production du film, où Lynch n’avait ni de script, ni l’envie réelle de faire un long-métrage dès le départ. Il pioche dans ses courts (Rabbits) et y incorpore une double intrigue franchement incompréhensible de tueur de prostituées polonaises dans les années 30 et sur le tournage d’un film de nos jours qui ne mène à rien et qui crée pourtant du sens au bout des trois heures, grâce à l’habituelle (fausse) résolution d’une demi-heure qui permet au film de faire comprendre son but aux spectateurs initiés.
La séquence finale pourrait clore la carrière de David Lynch tant elle représente sa carrière, avec le singe de Fire Walk With Me, Laura Harring de Mulholland Drive et un bûcheron tout droit sorti de Twin Peaks et de la Log Lady. Le tout est réalisé en vidéo, avec une image aussi sale qu’extrêmement convaincante, cohérente et dérangeante (la séquence avec les prostituées dans Los Angeles est traumatisante, celle du Phantom simplement horrifiante). David Lynch est son propre directeur de photographie pour la première fois dans sa carrière de longs-métrage et ça se voit. Quant aux acteurs, ils sont comme d’habitude tous parfaits, Laura Dern et Justin Theroux bien sûr, mais aussi les acteurs qui ne sont là que pour trois plans, une séquence, même muette, comme Terry Crews, Laura Harring et Nae.
INLAND EMPIRE, c’est du David Lynch pur jus, l’essence même de ses films dont il a épuré les intrigues parfois superficielles (les films de cul dans Lost Highway, par exemple). C’est son film le plus important.
Il y a des films qui sont autre chose qu'un film, à la frontière entre l'imaginaire et l'inconscient et qui remettent en question notre perception du cinéma. "Inland empire" est de ceux-là. Il se vit comme une expérience hors normes où tout ce qui se déroule sous nos yeux, tout ce que l'on écoute nous permet d'entrer dans de nouvelles dimensions de la perception, d'accéder à de nouveaux territoires. Il est vain de se servir des repères habituels de narration pour définir cette oeuvre. C'est une véritable invitation à ouvrir notre esprit. Peut-être annonce-t-elle le début d'une nouvelle ère avec des champs de vision à perte de vue devant nous.
« C’est à propos d’une femme en détresse, c’est un mystère et c’est tout ce que j’ai à dire », voilà une des déclarations du réalisateur à la sortie de son film. Si c’était pour déclarer ça, j’aurais pu tout aussi bien que lui résumer cet « Inland Empire ». Je fais partie de ceux qui ont enduré le film. Qui en ressortent épuisés. Coupable ? Non, je ne pense pas aller jusque là. Pourtant, en rajoutant aussitôt - comme beaucoup - avoir vraiment apprécié « Mulholland Drive », n’est-ce pas un signe de culpabilité ? Pourquoi s’empresser déclarer aimer « Mulholland Drive » si ce n’est pas pour se déculpabiliser d’avoir rejeté cet indigeste « Inland Empire » ? Donc, tous ceux qui ont vécu ce film comme une purge, qui ont aimé « Mulholland Drive » ont le droit d’être déçus, de ne pas avoir compris, de ne pas partager les tourments du réalisateur. Et ne pas culpabiliser. En ce qui me concerne, David Lynch ne redescendra jamais dans mon estime, malgré une filmographie que je ne partage pas toujours, je l'estimerai à vie pour son merveilleux et sensible « Elephant Man ».
Film à la David Lynch, entre thriller et drame, filmé comme avant le numérique, ce film ressemble à un soap opera déguisé en epouvante. L'interprétation est très bon, intriguant et étonnant. Une réalisation plutôt oppressante, et inventif. Le scénario est encore une fois très compliqué. Un tournage maudit rend la vie d'une actrice impossible. Étrange long métrage. Du pur Lynch, faut aimer le genre, comme regarder un de ces œuvres pendant deux ou trois heures et ne presque rien comprendre. Un film particulièrement envoûtante comme un Kubrick savait les faire aussi.
Amateurs de l'étrange et du bizarre, adorateurs de l'incompréhensible, de l'inquiétant, de l'angoissant et de l'énigmatique, ce film est pour vous. Pendant près de 3 heures, David Lynch nous emmène dans un cauchemar hypnotique, dans lequel il vaut mieux être préparé à se perdre. Au niveau du scénario, ça va être très difficile à résumer, mais disons que nous aurons affaire à une mise en abîme dans une mise en abîme dans une mise en abîme (et ainsi de suite...). Ce que je reproche à ce film, c'est son esthétique : en effet, habitué aux merveilleuses images particulièrement léchées que David Lynch nous proposait dans ses précédents films, j'ai été déçu par la photographie de celui-ci. Ma déception s'arrêtera simplement à cela, mais c'est déjà beaucoup pour moi, car ce que j'appelle l'"esthétique Lynch", c'est sacré! Pour le reste, on retrouve les thématiques lynchiennes, et la bande son, comme à son habitude, est particulièrement bien trouvée. La durée du film pourra en rebuter certains, et c'est sûr qu'on ne le regardera pas tous les jours. Mais les amateurs de l'étrange auront compris : il faut au moins le voir une fois, car ce film n'est pas seulement un film : c'est une expérience.
Lynch filme comme on fait des rêves. Chez lui, le passé et le présent se confondent et sont mêlés avec le futur. Il plonge volontiers le spectateur dans un tourbillon d'images psychiques mais ne le noie jamais, jalonne sa plongée de repères : des rideaux vermillon, un combiné de téléphone, l'abat-jour d'une lampe rétro, parsème son apnée d'indices : minuit quinze, des lendemains bleus, un tournevis. Il dédouble la personnalité de ses personnages, ici une pute qui fantasme sur le métier d'actrice, ou le contraire ; et à l'instar de son dernier opus Mulholland Drive, laisse entrevoir un lesbianisme sous-jacent des plus sensuels. L'environnement sonore et musical est un enchantement qui favorise le transport du spectateur. Et si l'on peut parfois reprocher à Inland Empire, quelques dialogues superflus, un grain Dv moins doux que la noble pellicule, le mal est bien bénin. Qui d'autre que Lynch peut pondre un ovni de 3 heures, beaucoup trop court? Et perdre le spectateur dans les méandres d'obsessions totalement personnelles, sans l'assommer, sans lorgner vers le vidéo-clip? Un cinéaste lambda s'y essaierait, on serait dans le n'importe quoi, là c'est de l'art. Une expérience multi-sensorielle.
Des lapins, un tournevis, une montre, un film maudit, un tournage, des prostituées, une facture à payer, une actrice, son mari, AxX°nN, des polonais, un hôtel, une voisine. Mélanger le tout et laisser vous embarquer pour une expérience d'un genre nouveau. Le plus noir des films de David Lynch. Ce n'est pas un rêve, pas un cauchemar, c'est quelque chose de flou entre la réalité et le subconscient...La suite sur mon blog
Fan de lost Highway, sailor and lula, elephant man ou encore twin peacks, blue velvet, je suis allé voir Inland empire au cinéma.
alors bon, au risque de paraphraser ce que tout le monde à deja dit dans cette scetion, oui on comprend rien, c'est moche, c'est inaudible, c'est lent long chiant et épilléptique.
je louchais en sortant de la salle et voyais tout en double. Non je n'ai pas su apprécier cette immonde daube du grand david lynch qui a juste fait son film le plus laid (dune est plus agréable a regarder).
Je me raccroche aux nombreuses personnes qui disent que les spectateurs et critiques l'ont bien noté uniquement a cause du nom "Lynch". Ce film incroyablement epprouvant et dégueulasse est une oeuvre d'art pour ceux qui ont besoin de se démarquer de la masse.
Je dois surement faire partie de cette masse qui n'a pas compris ce chef d'oeuvre du cinéma.
Que les critiques lèche-culs trouvent cette chose formidable, je comprends. Ils n'on pas le droit d'ébranler un mythe. Lynche en fait partie. Ils n’ont pas le droit d’avoir leur avis. Ils sont au service de celui qui tire les ficèles. Bref, vendus comme de la chaire fraiche. Mais que 114 membre d'Allonciné crient «bravo génie», là, je perds les pédales. Sont-ils envoutés ?