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chrischambers86
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2,0
Publiée le 20 février 2016
Mais qui va donc succèder à Puccini, le boss de la cèlèbre fabrique de vèlos ? Aldo Maccione bien sur, l'unique hèritier et nouveau PDG des Cycles Puccini, avec une allergie au (maillot) jaune! Les contacts sont psychiques et les rapports s'annoncent difficiles avec des ouvriers qui lutent pour leurs revendications car il faut exporter au Japon! Vie sentimentale de Bruno alias Aldo Maccione qui veut faire des vèlos bon marchè ? Le dèsert! Mais amoureux de sa mère, narcissique au deuxième degrè, paranoïaque, avec une astrologie primaire!spoiler: Evidemment, il y a de l'argent à prendre et le publicitiste du film le sait très bien [...] D'après la pièce « Les deux vierges » de Bricaire et Lasaygue, et les dialogues souvent justes de Jean Amadou! Avec Jean-Pierre Darras, Jacques Marin et Michel Galabru en dèlèguè syndical du personnel qui parle un italien plus que correct parce qu'il aime l'opèra! Une chaumière, deux coeurs, des ami(e)s, Vivaldi, Balzac en livre de poche! Le bonheur est dans la culture et Aldo nous le fait savoir : « Sur un Puccini je pèdale pour vous ! » . Ayez confiance en lui! On repassera pour le jumelage astral...
Etant très client de Aldo Maccione et de son humour, j'ai quand même été vraiment déçu par ce film. Certe, c'est sans prétention, mais c'est aussi pas vraiment drôle et assez léger.
J'adore Aldo, cet acteur est un monument à lui tout seul, il a inventé le Love Control avec sa démarche de Lover et son bagout pour la drague. Donc, un film avec Aldo est forcement génial. C'est le premier film que je visionne avec lui dans un rôle qui ne lui va pas vraiment: le rôle d'un directeur d'usine mégalo, autoritaire et idiot. Suite à un "héritage", le voilà débarqué fraîchement d'Italie pour reprendre la direction d'un grande fabrique de vélos. Michel Galabru, toujours excellent, jouant le rôle du Délégué Syndicale de l'usine. Confrontations de ses deux opposés, Aldo enchaîne des dialogues pas drôles, agaçants avec quelques unes de ses mimiques bien connues. Le spectateur aura même droit à un petit clin d’œil sortant de l'univers du film, il retrouvera furtivement "Aldo la classe" .....quelques micros-seconde, ouvrez l’œil , joli cadeau ! Le reste étant des échanges entre le Directeur et le Délégué sur un ton plutôt austère saupoudré de quelques rictus mais sans plus, dommage. Le sujet était à mon avis trop sérieux pour être transformé en dérision.
Héritier d'une usine française de bicyclettes dont il prend la direction, l'arrogant Bruno Puccini se met tout de suite à dos son personnel, dont le délégué syndical et mélomane joué par Galabru. Le film n'est certes pas brillant mais on a vu pires crétineries. Jacques Besnard est un metteur en scène médiocre, sans idée ni personnalité, et sons sens de l'humour est rudimentaire. Pour autant, il dispose ici d'un sujet, tiré d'une pièce de théatre, dont avec un peu d'ironie (qu'on trouve parfois dans les dialogues de Jean Amadou) et d'ambition, il aurait pu faire une comédie correcte, en dépit que le titre du film ne plaide pas en sa faveur... Las, Besnard est dans la caricature épaisse du monde ouvrier, du fonctionnement de l'entreprise et du rapport de force entre patron et salariés notamment. De fait, son histoire est sotte, spoiler: encore plus lorsqu'elle ne tient plus qu'aux lubies astrologiques de Puccini Un autre problème du film est que Aldo Maccione fait du Maccione, incapable comme souvent -mais peut-être qu'on ne lui demande pas- de composer un vrai personnage, de s'effacer pour le rôle.
M. Galabru est vraiment bien dans son rôle. Il n'en fait pas des tonnes comme ce fut souvent le cas. Dommage car le reste est très en dessous. Ce qui pourrait amuser - le quiproquo entre Maccione et lui - n'intervient qu'au bout d'une heure, trop tard car on s'est lassé. Maccione, justement, ne semble pas du tout emballé par le film et ça se ressent. Très moyen dans l'ensemble.
Une comédie sympathique mais pas extraordinaire... D'un côté Aldo Maccione en patron d'usine de vélos, de l'autre Michel Galabru en chef du personnel de la même usine. Le premier croit, pour des raisons astrologiques que l'autre est son jumeau astral et que tout ce qui arrive à l'autre va lui arriver. Le second, au courant des croyances du premier, s'amuse à ses dépends... Quelques situations drôles mais le film s'essoufle assez vite.