Je suis allée voir hier le film Ecrire pour Exister
et je viens de parcourir les critiques de la presse. Quelle déception ! Les critiques, pas le film. Je ne peux donc résister à lenvie de voler au secours de ce « petit film » qui semble en avoir grand besoin, et un peu aussi au secours de mes petits camarades, qui à mon sens viennent de passer à côté de quelque chose, là
mais ça nest ni la première fois, ni la dernière.
Jai peur quils naient pas compris ou pire, quils naient pas voulu entendre le vrai propos du film, en ne pointant que ses ressemblances avec des films comme Esprits rebelles, The substitute (1 et 2) ou encore 187 code meurtre. Personnellement jaurais choisi de le comparer à Graine de violence (Blackboard Jungle) de Richard Brooks avec Glenn Ford, Anne Francis, datant de 1954 et pourtant dune navrante actualité ou au plus récent 2H37, de Murali K. Thalluriavec Teresa Palmer, Joel Mackenzie (2006).
Jaurais aimé quils y voient un peu plus
quils ne sen tiennent pas à lapparence
(Tiens, nest-ce pas le sujet du film au fait ?)
Eh oui, cest un rendez-vous manqué, si vous vous êtes contentés de regarder sans écouter, sans entendre, sans lire
Quant à lindigence supposée du scénario et largument de « lhistoire vue et revue »
là, je dois mincliner. Je ne peux aller contre cette évidence. Ce qui me désole cest quon sen arrête au constat, sans réagir. Ce qui me gêne moi, cest que cette histoire-là, elle reviendra encore et encore, comme une remontée de choux, tant que le monde naura pas changé ! (Tiens, ça nest pas un peu le sujet du film, ça aussi ?)
Certains dentre vous se plaignent et sexaspèrent que lhistoire soit mal racontée
cest affaire de goût.Moi je le trouve plutôt bien ficelé, ce film... une mise en scène alerte, une bande son agréable (et moins agressive que j'aurais cru)et de bons acteurs. Pas un chef d'oeuvre, mais une oeuvre réussie, à mes yeux.
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