Avis sur Ecrire pour exister

Un feel good movie au cœur d'un lycée en parti en difficulté, dans un système scolaire américain qui baisse les bras, ou plutôt s'organise, se structure pour éviter ses responsabilités. En ressort une histoire adaptée avec de vrais arguments et de belles réussites.

Pour faire simple... j'ai a-do-ré ce film ! Oui, je sais, avec cinq étoiles, on ne s'en serait pas douté un seul instant. Ok, il a pris un petit coup de vieux c'est sûr, mais quelle histoire ! Je sais qu'il y a plein de très jolis films inspirés d'histoires vraies aux États-Unis, en ce moment en particulier, ce n'est pas ce qui manque. Toutefois, j'ai été entièrement séduite par celui-ci.

Alors, déjà, oui, c'est inspiré de faits réels, et ça compte toujours pour quelque chose dans mon petit cœur de spectatrice un peu crédule. En plus, si ces histoires sont des faits réels, ça donne envie de croire un peu plus en l'humanité et ça met du baume au cœur ! Ce qui était particulièrement appréciable après avoir visionné Dark Waters, également inspiré de faits réels... (mais que pour le coup on aurait aimé que non)

Ensuite, j'ai vraiment eu une immense affection pour les personnages de ce film, qui m'ont profondément touché. J'ai aimé découvrir leurs histoires, tristes mais inspirantes, reflétant une réalité qui existe aux États-Unis, mais sûrement aussi sous sa propre forme dans les autres pays du monde, même le notre. J'ai été particulièrement émue de rencontrer Erin, petite enseignante utopiste qui veut y changer quelque chose, même si on lui met des bâtons dans les roues. Elle est l'exemple typique de ceux qui à leur petit niveau peuvent faire de grandes choses. Pour l'accompagner, ses étudiants aux vies difficiles et parfois ravagées. C'était bouleversant de découvrir tout ce qu'ils ont pu connaître et souffrir sans être même encore adulte.

J'ai aussi apprécié les valeurs portées par le film, de manière générale. Essayer de changer les choses même quand le système est déjà bien ancré et contre soi, essayer de comprendre l'autre avant de vouloir lui montrer notre vision des choses, développer la fraternité quand tout pousse pourtant les individus à se monter les uns contre les autres...

Enfin, je dirais que j'ai été charmée par la façon dont le film est construit et les intrigues développées. Bien que le scénario tourne autour de certains clichés (mais c'est toujours plus ou moins le cas, non ?), il ne se contente pas de les aborder et les représenter mais joue avec et nous propose même quelques originalités. Je pense en particulier à la relation qui se dégrade entre Erin et son mari (le docteur Mamour :D) au fur et à mesure qu'elle s'investie auprès de ses jeunes... c'est assez cliché comme situation, mais l'issue en est touchante et bien tournée. Même les points de vue moins défendables auprès du spectateur sont amenés de façon humaine et compréhensible, et j'ai vraiment bien aimé ça !

Pour conclure, Freedom Writers est un véritable coup de cœur, que je reverrais certainement avec plaisir dans quelques temps, en cas de petit coup de mou notamment (peut-être un futur film doudou) !

Lien vers mon blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/freedom-writers/

"Ecrire pour exister" est un beau film sur l'échec scolaire et la délinquance des jeunes dévalorisés par la société, qui se détestent et qui s'entretuent pour défendre leur identité culturelle. Ces jeunes n'ont pas de repères pour entrer dans la reflexion sur la violence, le racisme, la souffrance. Ils vont être bouleversés par la jeune professeur de français, joué par la magnifique étoile montante, Hilary Swank qui a joué le rôle boxeuse dans le film déchirant :"Million dollar Baby". Le professeur de Français recherche à sensibiliser les jeunes tout en leur proposant des jeux comme, par exemple, une ligne rouge sur les questions sociales pour aider aux jeunes à se rendre compte qu'ils peuvent avoir des points communs malgré leur identité culturelle ou sociale. Excellente idée éducative pour les jeunes en difficulté! Elle ne les impose pas des devoirs, des cours compliqués, elle a su écouter le désarroi et la souffrance des jeunes déboussolés pour divers raisons : personnelles, sociales et/ ou culturelles. Il est important de proposer des activités ludiques (danse à voir "Dance with me", peinture, theatre, etc...) aux jeunes en difficulté et de les laisser s'ouvrir tout seul et appréhender la réalité extérieure, la vie, la difference entre les personnes. Par exemple, on peut emmener les jeunes délinquants aux musées voir des tableaux de peinture et des sculptures pour stimuler la reflexion sur la situation sociale dans le passé et le présent (par exemple : conditions du travail, prisons, progrès technologiques). L'idée de comparer les guerres de gangs et l'holocauste est interessante car cela peut permettre aux jeunes a se rendre compte de l'absurdité de la guerre. L'humour et l'émotion sont présents dans le film "Ecrire pour exister". Beau film sur le désir d'apprendre à lire et à écrire.. A voir!

Le sujet me rappelle beaucoup le film esprit rebelle car il est dans la même veine et traite les mêmes sujets cependant il le fait avec plus de recul d émotions et de réflexions donc plus intéressant. Cependant on tombe quand même rapidement dans les clichés du genre ce qui ringardise un peu certaines scènes mais l histoire vraie est touchante et donne une vision critique de l enseignement du modèle imposé par les politiques des systèmes d intégrations sans réussite des gamins vouées à l échec la violence la rue qui gangrène le quotidien d une majorité de ces populations.... hilary Swank convaincante dans ce rôle de femme forte et investi de sa mission va réussir un pari fou d intéresser les enfants. Belle histoire et bande sonore au niveau très street qui se fond bien dans le film. Sympa

Ecrire pour Exister est pétrit de qualité morale sur la tolérance et la solidarité et trouve à de nombreuses reprises les moyens de les faire resurgir tout aux long de ses deux heures. Hillary Swank est quand à elle est impeccable et matérialise le contraste de fragilité et de force pour s'imposer à travers cette histoire. Néanmoins, je suis malgré tout cela un peu sur ma faim ... Le déluge de guimauve associe à la technique en demi teinte m'a longuement ennuyé et ces même deux heures ont donc paru en durée bien plus !

Un beau film rempli d'espoir et de courage. Une ode à la joie du monde de l'éducation qui nous permettera de vivre des bons moments d'émotions !

On a l'impression de se faire "bêtement" avoir par ce genre de film naïf où tout le monde peut réussir malgré ses différences. Il faut dire qu'il est d'une part basé sur une histoire vraie et qu'on a une actrice en or comme interprète principale.
En ajoutant une excellente musique, les moyens sont là pour emporter l'adhésion.

Je me disais que c'était peut-être un peu trop facile, jusqu'à ce que je vois que ceci est tiré d'une histoire vraie!!
Alors certes, je pense que la difficulté était beaucoup plus élevée en réalité, mais c'est vraiment une histoire touchante et sincère, avec de superbes répliques et des textes poignants.
Super interprétation de Hilary Swank.
Quelle professeur, respect à cette dame de s'être battue ainsi! 4/5

Comment trouver un sens à sa vie, voila une thématique développée à partir du métier d'enseignant, tel qu'il apparaît dans les fantasmes. Confronté à la réalité d'une classe vouée à l'échec scolaire et au décrochage, la jeune enseignante va relever le défi et ses manches pour sortir cette classe d'un déterminisme prédictif. C'est donc un beau film sur la vocation d'enseignant, où l'on croise les clichés attendus des mauvais profs, et des mauvais tout court, et des alliés. Il faut forcément des alliés, sinon ça ne peut pas marcher. C'est basé sur une histoire vraie, de près ou de loin, qui montre les failles du système américain bien pensant.

Avant que les critiques de presse redige leur critique il devrait etudier la genese du film, ce film est tiré d´une histoire vrai et l´actrice Hilary Swank professeur assume parfaitement son role ,fragile et forte en meme temps et surtout respectueuse de ses eleves,ses éleves n´etaient pas des causes perdus et au fond d´eux restait un fond d´humanité ,dans ce film elle a su chercher ce declic
qui leur a rendu l´etude de leur langue interressant .Ses methodes pedagogiques sont un exemple pour les professeurs du monde entier.Si ce film touche plus d´un ,il faut etre un intellectuel aride pour ne voir qu´un tour de holliwood pour toucher notre sensiblerie.Je m´incline personnellement et reconnais l´ honnêteté du scénario

un film splendide rien ç dire d'autre !! super réaliste et touchant, émouvant, actuel, et avec des touches d'humour !!! comment ne pas mettre toutes les étoiles pour un film pareil dont le sujet est certes récurrents, mais super bien réaliser

Hilary Swank est toujours une bonne actrice. Ce rôle est taillé pour elle. Malheureusement la mise en scène et le montage n'aide pas l'histoire à prendre toute son ampleur, toute son importance. Le scénario était pourtant matière à être une véritable scène pour le droit à la différence, l'amitié et la force de l'enseignement. Le film se contente de trop peu, avec des raccourcis sur des moments qui auraient mérité un peu plus de temps. Bien mais sans plus.

"Ecrire pour exister" retrace une belle histoire vraie qui semble quand même assez proche de la réalité. Toutefois il en ressort une forme de naïveté, de simplification et d'édulcoration qui nuit à l'intensité de l'ensemble.  

Ce film, réalisé par Richard LaGravenese et sorti en 2007, n'est pas mal mais sans plus. Il adapte sur grand écran le livre "The Freedom Writers Diary", écrit par Erin Gruwell et ses élèves au cours des années 90 mais ne l'ayant pas lu, je ne peux dire s'il en fidèle ou non. Le film raconte en tout cas ici l'histoire d'une professeure qui enseigne dans une classe difficile et va finir par amadouer ses élèves et les intéresser à ses cours d'anglais. Le film sort en 2007 et l'histoire se déroule dans les années 90 mais le film reprend en tout cas un genre, ou un sous-genre, très en vogue dans les années 90, celui des enseignants dans les classes difficiles, et plus largement, au sein des ghettos (même la mise en scène en reprend l'esthétique générale et les codes de mise en scène). Ainsi, le film rappelle énormément, notamment "Esprits rebelles", "Sister Act 2", "187, code meurtre", "The Substitute" etc. et n'est ainsi pas vraiment original dans ses intentions puisqu'il ne fait que remettre un genre au goût du jour sans en modifier les codes. Comme quelques films précédemment cités, ce film est, de plus, très naïf. Encore une fois, je ne connais pas la vraie histoire derrière tout cela mais il délivre en tout cas un discours vraiment très larmoyant et surtout que très peu crédible. On retrouve d'ailleurs énormément de "Esprits rebelles" (d'ailleurs, également basé sur une histoire vraie) dans le sens où une prof blanche finit par gagner le respect de ses élèves de couleur et tente de les sortir de leur ghetto à tout prix. Alors, je ne dis pas que ce n'est pas possible mais simplement que la construction de l'histoire est en tout cas beaucoup trop naïve pour que l'on rentre à fond dedans et que l'on y croit. En revanche, j'avoue y avoir été réceptif ; même si je l'ai trouvé difficilement crédible, je me suis tout de même laissé porter par l'histoire, que j'ai trouvé particulièrement émouvante (il y a notamment des passages très guimauves). Concernant les acteurs, ils sont tous très bons, tout simplement ! "Écrire pour exister" n'est donc pas extraordinaire dans le sens où il ne révolutionne rien et reste dans son ensemble très naïf, mais nous fait malgré tout passer un bon moment !

Un très bon film qui frôle souvent le manichéisme avant de se rattraper à la limite. Ce film est à replacer dans le contexte de 1994 mais aussi, 2007, année de la réalisation où le racisme et les guerres de gang n'avaient pas la même place médiatiquement. De fait, ce film comporte une véritable part historique et nous éclaire sur notre rapport social à ces questions. Enfin, ce film montre que c'est la groupalité qui leur a permis d'avancer, de changer voire d'évoluer collectivement. Un long-métrage qui saura plaire au groupalistes (psychosociologue en tête).