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Abarai
133 abonnés
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1,0
Publiée le 4 novembre 2009
Par l'intermédiaire d'une mise en scène rébarbative et de transitions sonores pitoyables, Carl Theodore Dreyer nous montre les dangers de la route. Ainsi, au rythme du moteur vrombissant de sa moto, le personnage principal -accompagnée d'une demoiselle- échappe à tous les dangers, jusqu'au final, où un arbre causera sa mort. La route de la vie prend fin et commence alors le voyage vers la mort. Les personnages flottant alors sur une barque, un rameur, tel le passeur du Styx, les amenant vers l'autre monde. Intéressant. Dommage qu'à un fond si travaillé, la forme prenne le dessus pour nous empêcher de comprendre les réelles intentions du cinéaste.
Disponible sur le dvd de Vampyr,ce court-métrage raconte,ou plutôt montre,deux jeunes qui ont dix minutes a mobylette pour attraper un bac.Pendant dix minutes,ont les voit sur leur mobylette en train de tracer,avec une fin...bof.Mais ce que je ne savais pas,c'est que ce court-métrage est une commande de la sécurité routière pour inciter à la prudence.Et dans ce cas,le contenu du court-métrage et sa fin prenne une autre tournure.Donc,je ne metrai pas 1 étoile comme c'etait mon intention mais 3.
Un court mérage sur la prévention routière ? Peuh ! Un court métrage sur n'importe quel sujet par Carl Théodor Dreyer ? Super ! Bon vu le thème ça ne pouvait pas être un chef d'oeuvre, cela pouvait juste être une vidéo de grande qualité capable de retenir notre attention davantage qu'une autre. Mission accomplie, car Dreyer nous impose un film à la narration extrêmement lente, ce qui nous fixe sur les protagonistes, tout comme sa caméra qui leur colle au visage, avant de se tourner vers le décors défilant à toute vitesse. Ici il n'est pas question de discuter des jeux d'acteurs, mais de la mise en scène qui a tôt fait d'exciter un état émotionnel que Dreyer vise avec soin : notre impatience. Cette arrivée traînarde du bateau sur le quai tandis que le couple se prépare à prendre le départ comme si il s'agissait d'une course est irritant, le voyage l'est dans un premier temps jusqu'à ce qu'il y ait des obstacles à éviter. Là, on se concentre et on oublie le reste. Jusqu'à ce que le tiraillement du "je vais être en retard" reviennent nous tirer par la manche, et là notre attention sur les danger de la route va décroissante, tout comme la distance qui les sépare de la mort. Arrive un plan sur deux mouettes planant dans les cieux. S'agit-il de ces deux âmes réincarnées, d'une représentantation de leur libération paisible de notre monde ? C'est peut-être le plan le plus intéressant de ce petit film, quand on connaît son auteur. Avec bien évidemment celui du croque mort conduisant une barque contenant deux cerceuils...