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    La nuit de Varennes
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    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Long, trop détaillé avec beaucoup de personnages dont certains sont insuffisamment développés : la veuve, l'industriel. Mais des points très positifs : l'interprétation de Mastroiani, le point de vue non manichéen sur la révolution, les dialogues riches. Pour ceux qui ont le DVD ne pas rater l'interview de Scola sur la genèse du film.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    158 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    "La Nuit de Varennes" un film historique franco-italien réalisé par Ettore Scola en 1982. Nous suivons un attelage hétéroclite qui suit la voiture de Capet et sa femme fuyant à l'étranger, jusqu'à Varennes où le convoi sera stoppé en 1791.
    Une reconstitution historique de qualité, un traitement assez libre des événements, où se rencontrent l'écrivain Restif de La Bretonne et Giacomo Casanova, le révolutionnaire Thomas Paine et l'industriel Wendel.
    Un road-movie révolutionnaire entre Paris et Varennes léger, drôle et animé, à l'italienne, avec une bonne distribution : Jean-Louis Barrault, Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Harvey Keitel Jean-Claude Brialy, Andréa Ferréol, Daniel Gélin, Trintignant et Dora Doll. Réalisation de qualité, durée généreuse, musique de qualité. Décors et costumes. C'est copieux.
    mazou31
    mazou31

    96 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2019
    La Révolution sur les grands chemins du royaume de France mourrant. Un film admirable : une histoire brillante structurée sur la fuite de Louis XVI sans qui’il ne soit montré une seule fois – juste une phrase et des pieds –, une mise en scène talentueuse et un casting de haute volée. Avec en particulier un Marcello Mastroiannni poudré et décrépit et une Hanna Schygulla en comtesse mystérieuse au sommet de leur art. Interprétations éblouissantes parmi d’autres – Jean-Louis Barrault, Jean-Claude Brialy, Andréa Ferréol… Un regard indispensable sur la Révolution où le peuple est évoqué avec sympathie tout autant que l’aristocratie, un regard personnifié par Mastroianni tout aussi désabusé qu’intelligent et lucide sur cette immense mutation du monde.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Etant sensible aux voix donc à toutes versions originales, j’ai vécu ce voyage douloureusement. Des voix italiennes sur des voix françaises, allemandes et américaines, insupportables ! J’ai préféré la version française malgré une post-synchronisation dissonante. Toute cette contrariété a parasité mon confort. Dommage car j’aurais aimé savourer ce road movie. Savourer ces conversations imaginées par le réalisateur entre Casanova et Restif de la Bretonne et Thomas Paine, personnages historiques et contemporains de la fuite de Louis XVI. J’aurais aimé savourer cette conversation avec les vraies voix des acteurs. Marcello Mastroianni et Restif de la Bretonne en français, c’était impeccable puisque le grand acteur italien parle notre langue. Mais quel dégât en version italienne, la voix de Jean-Louis Barrault est détestable. Et que dire de celle de Harvey Keitel ? En version française ça passe mieux en l’affublant d’un accent anglais perceptible. Etait-ce l’acteur lui-même ?! Thomas Paine a été longuement témoin de la Révolution française. Dans ce carrosse on y trouve aussi Hanna Schygulla dans la peau de la comtesse de La Borde. J’ignore si ce personnage est fictif. Il y avait bien un Jean-Joseph de la Borde qui fut guillotiné durant la Terreur, mais serait-ce son père ? Je n’en suis pas certain. Peu importe, Ettore Scola imagine cette comtesse qui croit ou se convainc de croire que le peuple aime encore son roi. Que le peuple comprendra la démarche de son roi. Elle a été témoin de l’amour de ce peuple envers son roi quelques années plus tôt quand celui-ci arpentait le port de Cherbourg. Elle garde ce souvenir comme acquis. Elle garde cet amour comme acquis. Plus le carrosse se rapproche de Varennes, plus le doute s’empare d’elle. Quand elle descendra pour tenter de rejoindre le roi, elle se confrontera à un peuple qui n’a plus rien à voir avec ses souvenirs. La comtesse de la Borde est à l’image de la royauté ; en traversant une foule qui la dévisage, qui ose la toucher, elle vacille comme la monarchie. Laquelle est entre les mains de la Nation, de ce peuple qui souffre de la monarchie depuis Hugues Capet. Casanova désenchanté, la comtesse désillusionnée, son compagnon de voyage, Monsieur Jacob (Jean-Claude Brialy), délicat, sensible, maniéré, c’est une longue période de 1000 ans qui s’apprête à disparaître. A l’auberge où la famille royale se repose après avoir été interceptée, auberge pleines de curieux, mélange de compassion et de rancoeur, voire de haine pour certains envers la famille royale, Ettore Scola nous en donne peu à voir sous le regard de la comtesse. Des pieds, des jambes en dessous du genou. On devine le prince allongé sur un sofa, fatigué et peut-être Madame de Tourzel, la gouvernante des enfants. C’est la bonne idée du film : on ne verra jamais le roi et sa famille. La fuite de Varennes est vécue dans un autre carrosse. A travers des personnages historiques et fictifs ; et suivre ce carrosse royal, c’est suivre leur actualité : la fuite du roi. Le roi ne fuit pas son pays, il fuit pour se reconstruire et il fuit un peuple parisien qui le retient prisonnier, lui et sa famille. Pour la petite anecdote, l’Assemblée Constituante déclarera que la Roi a été « enlevé » ! Une des dernières images du film est émouvante. Dans une chambre de l’auberge, Monsieur Jacob déballe des deux paquets les habits que devait porter le roi après avoir franchi la frontière. La comtesse de la Borde en avait la garde. Sous les yeux de Restif de la Bretonne et de Thomas Paine, Monsieur Jacob habille avec soin un mannequin de bois planté dans la chambre. Chapeau, chemise, ce fameux habit rouge que portait le roi à Cherbourg, chaussures et une magnifique cape. La caméra fait un travelling arrière pour élargir le plan. Madame de la Borde, en déshabillé effectue une révérence à ce mannequin de bois. Tout un symbole, le roi n’est plus qu’un mannequin de bois manipulé par son peuple et les représentants de la Nation. Un pantin. Lequel traduit le déclin de la monarchie. Oui, il y avait une belle idée de nous conter cette fuite mais quelle épreuve pour moi avec ces versions tout azimut. Et je reconnais aussi quelques longueurs, et c’est encore plus long quand les acteurs ne jouent pas avec leur propre voix. A voir tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    pour avoir revu ce film récemment, je me rends compte à quel point c'est un ched-'d'-oeuvre,
    je l'avais vu à sa sortie, hélas il ne m'en laissa pas un souvenir impérissable, à l'occasion de la disparition d'Ettore Scola, j'ai donc revu cette "Nuit de Varennes". Et là je me rends compte de la maéstria de Scola; voilà un film italien qui raconte une histoire bien française. ici ce n'est pas Louis XVI et sa cour qui sont les héros, non de simples gens. Simples? Pas tant que cela, on y voit Restif de Bretonne, un Casanova vieillissant, une parente de Marie-Antoinette et d'autres personnes , tous ces personnages résument à eux seuls tout ce monde en ébultion qui suvit la révolution française. Au lieu de montrer ce roi qui a perdu sa courone et sa cour en fuite, Scola a chosi de montrer un personnage illustre du 17°siècle, un Casanova vieux, laid et fatigué, joué magistralement par Marcello Mastroianni. Scola fait cotoyer des personnages icélèbres avec des gens ordinaires, ainsi il nous montre Restif de la Bretonne qui à lui seul symbolise l'esprit de cette époque de changements et de troubles, un rôle joué par Jean-Louis Barrault avec brio. Après tant d'années , ce film n'a pas vieilli, c'est peut être cela le talent de certains metteurs en scène, un grand nom du cinéma italien qui disparait, on pourrait encore parler d'autres de ses films qui sont, eux aussi, des grands films. on se rend compte que des gens comme Ettore Scola ou Fellini et d'autres ne sont plus remplacés; de nos jours on produit tellement de films qui ne passeront surement pas à la postérité. Que restera-t-il de tous ces films d'aujourd'hui dans trente ou quarante ans? Rien !
    Acidus
    Acidus

    728 abonnés 3 714 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    On peut dire que "La Nuit de Varennes" est une sorte de road-movie du XVIIIème siècle. Contrairement à ce que le titre pourrait faire penser, on ne suit pas la famille royale dans sa fuite pour rejoindre le marquis de Bouillé à Montmédy mais un convoi imaginaire composé entres autres de Casanova et de Restif de La Bretonne. Ce dernier étant justement sur la trace du roi ce qui nous donne l'occasion de reconstituer son parcours jusqu'à son arrestation à Varennes. Le film est pas mal dans l'ensemble mais manque un peu de pêche et d'ambition et contient pas mal de longueurs. Il n'empêche que le scénario reste intelligent et comporte ce qu'il faut de réflexions politiques et sociales.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2013
    De grands et très bons acteurs (Mastroianni vieillard poudré, JL Barrault vieux reporter omni¬scient, Hanna Schigula comtesse mystérieuse, Brialy perruquier obséquieux), de belles reconstitutions historiques (décor, costumes...), l'idée intéressante de faire discourir à propos d'un monde en train de se révolutionner, plusieurs personnes d'univers différents (écrivain/industriel/comtesse/magistrat /productrice de vin en Champagne) dans le huis clos d'une diligence à quelques lieues derrière celle du couple royal en fuite. Mais le rythme est mal soutenu et l'angle libertin étonnant. Ce film long (deux heures et demi) aurait mérité d'être condensé, amputé de bavardages inutiles, de personnages superflus et sans intérêt ou de certaines scènes qui interrompent le récit pour y introduire un étrange effet de distanciation (séquence qui définit un mot ancien, retour final sur le quai de Seine d'aujourd'hui, envahi de voitures) Certains choix de réalisation paraissent étonnants, ainsi de cette obstination à traiter cet épisode de l'histoire de France sous un angle libertin (les relations incestueuses de Restif de la Bretonne avec sa fille ou ses visites au bordel, la présence incongrue de Casanova et les rêves qu'il suscite chez une veuve champenoise, les amours entre un étudiant et une jeune gouvernante sur le toit d'une diligence...)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 août 2013
    Beaux décors, grands acteurs mais bavardages sans intérêt ; finalement on s'ennuie et on a l'impression d'avoir perdu son temps
    AMCHI
    AMCHI

    5 849 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2013
    L'évasion de Louis XVI et sa famille aurait sans doute mérité un film plus merveilleux et peut-être plus spectaculaire que La Nuit de Varennes car si le film d'Ettore Scola bénéficie d'une prestigieuse distribution d'acteurs, d'une belle reconstitution historique, de beaux costumes sans oublier une très belle musique signée d'Armando Trovajoli niveau scénario c'est décevant. La Nuit de Varennes a tout simplement une histoire peu passionnante à suivre, l'aspect historique de cette épisode de la révolution française est trop délaissée, La Nuit de Varennes s'enfonce dans la bavardage, le ton est trop littéraire pour le cinéma.
    Plume231
    Plume231

    3 908 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2013
    Un casting royal si on peut employer ce terme ici pour un microcosme de personnages fascinants pour la plupart (Marcello Mastroianni choix idéal dans le rôle d'un Casanova goutteux et poudré proche du crépuscule, Jean-Louis Barrault la meilleure surprise du casting parfait en Restif de la Bretonne, Hanna Schygulla, Harvey Keitel, Daniel Gélin, Jean-Claude Brialy, dans un personnage bouffon et profond en même temps, et dans de petits rôles importants sur la fin Jean-Louis Trintignant et Michel Piccoli, uniquement sonore et jambier pour ce dernier !!!) et un contexte historique passionnant ; dommage qu'Ettore Scola ne maîtrise pas entièrement son oeuvre qui pâtit parfois d'un doublage médiocre pour certains comédiens, de nombreuses longueurs dans les dialogues ce qui fait que parfois on décroche carrément. Un film à l'atmosphère très prégnante de la fin d'un monde qui aurait mérité plus de rigueur.
    vieux-murier
    vieux-murier

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2013
    Voici peut-être le seul road movie ayant pour cadre historique la Révolution Française.

    En effet, Ettore Scola film ici le périple (fictif) de Restif de la Bretonne, Giacomo Casanova et leur compagnon de route sur la trace de la berline de la famille royale, partie pour Montmédy.

    Outre l'excellence de la mise en scène et du scénario (l'atmosphère d'un monde en pleine mutation politique, culturelle et societale est particulièrement vivante), c'est surtout l'exceptionnelle qualité de l'interprétation qui est à noter (Marcello Mastroianni et Hanna Schygulla livrent une prestation époustouflante).

    Des films traitant de la Révolution, celui est un incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    sur ce fait historique connu, nous allons en chemin, c'est le cas de le dire, comme spectateurs, et même comme protagonistes puisque nous poursuivons une piste… celle du roi, et par ce film intelligent, nous passons en revue les questions sur ce qui se trame, sur le sens de cette révolution, tout cela dans des plans qui sont composés comme des tableaux, avec un jeu magistral de tous les interprètes, champion Scola et toute l'équipe!
    Grouchy
    Grouchy

    124 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Rares sont les films sur la Révolution et rares sont les bons films sur la Révolution. Une coproduction française et italienne aurait pu offrir mieux. On commence par remarquer les mauvais doublages des acteurs italiens mêlés aux dialogues français. Le réalisateur Scola, au lieu de raconter avec respect l'histoire de la fuite du roi, se plonge dans une sorte de réalisation semi-théâtrale et dans le grotesque artistique : on se croirait en plein documentaire lorsque la définition d'un mot ancien est donné dans une séquence à part, et Jean-Louis Barrault qui débarque en plein Paris moderne, n'en parlons pas. Une question : qu'est ce que Cazanova vient faire ici ? parce que le film est une co-production italienne ? Un film d'une heure trente aurait suffi, mais deux heures trente, c'est trop pour un évènement qui s'est déroulé en peu de temps ; pour cela, Scola remplit ce temps avec des dialogues interminables dans la diligence au lieu d'aller vers le concret. Au niveau des décors et costumes, c'est très bien, quoique Scola aurait du choisir d'autres décors et paysages naturels qui font très italiens ( et surtout ne pas tourner une scène de diligence qui roule sur une route de goudron ). En parlant des personnages, certains sont attachants, d'autres non ( la gouvernante noire et l'étudiant sont totalement insignifiants ). Et ça ne sauve pas le film qui est une grosse déception.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Qu'est ce que c'est que ce porc-héros qui tripote et bécote sa fille! Il fallait faire pire que "préparez vos mouchoirs!? Ou faire ce qu'on a pas oser faire à l'époque dans "la grande bouffe!?"
    Les décors, les habits, les accessoires... ainsi que les autres reconstitutions d'époques sont excellents, mais ça ne va pas plus loin.
    Une bande d'hurluberlus qui déambulent sur fond de fuite du roi avec leurs soucis de tous les jours. C'est vraiment ennuyeux, et parfois déroutant tant certaines scènes sont extravagantes! Je préfère encore "l'évasion de Louis XVI" de notre médiocre france2.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2012
    Certes, ce film a plu à la plupart des spectateurs et des critiques...

    Sorti un an aprés l'arrivée de la Gauche au pouvoir, il fut comme la signature de tout le peuple de Gôche, magnifiant la Révolution française et ses valeurs.
    Mais un aspect historique est soigneusement et talentueusement gommé par le réalisateur: la grave crise politique et constitutionnelle qui provoque le départ du roi. En tant que garant des Lois et chef de l'exécutif par la Constitution, L.XVI est en fait prisonnier d'une faction de factieux. Le fonctionnement de la Monarchie constitutionnelle est volontairement bloqué par les extrêmistes.
    Louis, par sa "fuite", met finalement les révolutionnaires au pied du mur et face à leurs contradictions. Il refuse d'être un pantin. Pour un homme "faible", "indécis", "lourdeau", "non doué du sens politique", c'est pas mal.
    Du coup, le film rajoute une couche de clichés et préjugés, dans la tête d'un public déjà conditionné depuis l'enfance sur les bancs de l'école.
    Il faut lire les nouveaux historiens (Petitfils et les autres) et revoir l'homme, la période et les institutions monarchiques sous un autre angle...
    Fastidieux avez-vs dit?

    Louis
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