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Peter Franckson
52 abonnés
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3,5
Publiée le 23 septembre 2024
Adapté de la nouvelle « Joffroi de la Maussan » (17 pages) du recueil « Solitude de la pitié » (1932) de Jean Giono (1895-1970), le moyen métrage (51 mn) est une fable provençale (en décors naturels) sur l’entêtement de Joffroi, homme égoïste et de mauvaise foi, usant du chantage, tel un enfant gâté. Le film doit beaucoup à l’interprétation du rôle-titre par Vincent Scotto (59 ans) dont ce fut l’unique rôle de composition au cinéma (il apparait dans 2 autres films sous sa propre identité), étant plus connu comme compositeur (1874-1952), auteur de 4 000 chansons, 60 opérettes et 200 musiques de films dont 11 de Marcel Pagnol, celui-ci y compris. Dommage que la fin ne soit pas dans la lignée de celle des épisodes de la série « Alfred Hitchcock présente » (1955-1960), certes loin du monde de Giono… Ce dernier est proche de la nature et écrivit « L’homme qui plantait des arbres » (1953), parabole écologiste avant l’heure. Seule qualité de Joffroi, il aime ses arbres, au mépris de la loi et de la propriété : « Les arbres, c’est comme les personnes. On ne tue pas les gens parce qu’ils ne peuvent plus avoir d’enfants. On ne tue pas les pêchers parce qu’ils ne peuvent plus avoir de pêches ».
Une jolie leçon de morale sur la vie des arbres. « Il n’y a pas de cimetières des arbres » C’est facétieux et en même temps plein d’humanité. Les réflexions sur la culpabilité sont empreintes de bon sens et ce petit village va se sortir de cette affaire avec une certaine émotion.
J'ai trouvé ce film particulièrement réjouissant. Situation absurde avec des comportements extrêmes qui mettent en valeur les tempéraments des comédiens.
" joffroi" fait partie de dix opus de Marcel Pagnol qui font l'objet d'une ressortie en salle. Moyen métrage ( 50 mns), il repose sur un scénario qui met en scène et oppose deux paysans après l'achat d'un verger de l'un à l'autre.
Portrait de comportements egotiques, voire manipulateurs, l'accent chantant du midi et les traits d'humour édulcorent le propos fidèle et tragique sur certaines relations humaines ( toxiques).
Le discours est acide et " jofroi" est une réussite tirée d'un ouvrage de Giono. L'amateur de cinéma du patrimoine ne le laissera pas passer.
Le vieux casse-couilles Jofroi, têtu comme une mule, qui emmerde tout le monde. Voilà le sujet de ce film qui, malgré ses 40 mn, m'a semblé interminable. On tourne en rond. Le vieux m'a très vite gavé, et malheureusement ma plus grande joie fut de voir le générique de fin.