Dana Adam Shapiro est éditeur et chroniqueur régulier au New York Times Magazine, entre autres publications. Avec les financements de Plan B Entertainment et Paramount Pictures, il a déjà prévu de mettre en scène l'adaptation de son premier roman, The Every Boy, qui sort en juillet aux USA. Murderball est son premier film.Henry Alex Rubin est réalisateur de documentaires, primé de nombreuses fois avec Who is Henry Jaglom? et Freestyle. Il a, en outre, été réalisateur de seconde équipe sur plusieurs films, dont Copland et Une vie volée. Il est actuellement en plein tournage d'un documentaire avec Winona Ryder.
Avec ce film, l'intention des deux réalisateurs était de produire un documentaire qui suivrait les règles classiques de la fiction. "Durant le tournage nous parlions de films, pas de documentaires", se souvient Henry Alex Rubin. "Nous avons évoqué des films comme Les Plus belles années de notre vie, The Great Santini et Rocky. Nous nous sommes efforcés de suivre une vieille règle de l'écriture : montrer plutôt que raconter. Au lieu de bombarder les spectateurs avec des statistiques montrant combien de gens deviennent tétraplégiques chaque année, nous essayions de capturer l'expression du visage d'un handicapé récent en route vers la rééducation." En développant le caractère universel de cette histoire - la rivalité dans le sport, les relations avec les parents, le bonheur de la victoire et le désespoir dans la défaite - le film offre au public de s'identifier aux "personnages" et à leur situation. Le fauteuil roulant s'efface à mesure que l'âme humaine apparaît.
Durant la première phase d'écriture du scénario, Dana Adam Shapiro et Henry Alex Rubin s'offrirent un voyage en Suède pour assister aux championnats du monde de Quad Rugby et choisir leur "casting". Joe Soares, ancien joueur de la Team USA, apparut rapidement comme le meilleur choix possible. Atteint de polio alors qu'il était encore enfant, Joe Soares est devenu l'un des meilleurs joueurs du monde de Quad Rugby, avant d'être licencié de son équipe et d'accepter d'entraîner celle du Canada. "Joe était prêt pour le film", explique Henry Alex Rubin. "Quand nous sommes arrivés, c'est comme s'il nous avait attendus toute sa vie. Joe est quelqu'un de passionnant et d'asbolument charmant (...) En fait, il ressemble même au jeune Robert Duvall dans The Great Santini."