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Plume231
3 872 abonnés
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2,0
Publiée le 28 février 2012
Considéré généralement comme le meilleur film du tandem Jerry Lewis-Dean Martin, je dois avouer que c'est pourtant un de ceux qui m'a le moins convaincu. Etant donné que c'est Frank Tashlin qui est derrière la caméra, on a bien sûr un univers très coloré et cartoonesque. Et s'il nous réserve comme toujours un scénario délirant et quelques gags excellents, les numéros musicaux, inutiles et fades, coupent sans cesse le rythme. De plus, Jerry Lewis a tendance à vraiment en faire des tonnes. D'habitude, l'acteur cabotine à mort et joue un personnage agaçant les autres mais tout arrivant à faire rire le spectateur sans l'énerver. Là souvent il cabotine tout court et a tendance aussi à agacer ceux qui sont derrière l'écran. Heureusement que Dean Martin apporte sa stature de crooner dragueur à qui il arrive des tuiles mais ne perdant jamais sa classe, et puis le casting féminin en jette pas mal ne serait-ce que par Shirley MacLaine pour sa fraîcheur ou Dorothy Malone pour son glamour. Mais il n'empêche "Artistes et modèles" m'a laissé un arrière-goût de déception.
J'ai lu je ne sais ou que ce film était le meilleur qu'a fait le tandem Dean Martin / Jerry Lewis et c'est vrai que c'est pas mal et l'on rigole beaucoup !! C'est le troisième long métrage que je vois du duo mais le premier sous la direction du réalisateur et co-scénariste Frank Tashlin. L'histoire d'un dessinateur et d'un écrivain pour livres d'enfants en galères qui vivent dans le mème immeuble qu'une artiste charmante et une femme chauve souris (rire) auquel les présentations s'imposent pour espérer un tremplin a franchir. L'écrivain fait des cauchemards qui inspirent beaucoup de mondes en l'écoutant dans son sommeil. Rire garantie devant ce long métrage qui possède des situations droles mais aussi des chants et de la danse comme dans les autres films mais Dean Martin et Jerry Lewis font des duos ensemble pour une fois. A leurs cotés, on reconnait Shirley Mc Laine très jeune mais déja talentueuse et Dorothy Malone avec un jolie regard bleu azur. La mise en scène de Frank Tashlin reflète l'époque de l'age d'or d'Hollywood avec son charme. A voir.
Mais quelle horreur ! Ce film est une espèce de gros fuck adressé au cerveau humain. C'est de la bêtise en bâton. Comment peut-on autant passer à côté ? Quand Jerry Lewis partait dans son minable numéro de comique, n'y avait-il donc aucun mec sur le plateau pour oser dire "Quand même les gars, qu'est-ce que c'est mauvais ! Jamais vu un truc aussi nul à chier. On va faire un bide monumental. J'ai honte je me barre". La voix française est particulièrement ratée, ce qui accentue le ridicule. Mon Dieu, comment pourrai-je me remettre d'une telle bouse...
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4,0
Publiée le 17 février 2008
L'un des meilleurs films du tandem Jerry Lewis-Dean Martin pour un film alliant la comèdie burlesque et la comèdie musicale!Frank Tashlin rèalise avec autant de délectation les gags à rallonge de Jerry Lewis (vèritable pile électrique!) que les numèros musicaux,ou se dèchaine la jeune Shirley Mac Laine aux paupières papillonnantes et jambes agitèes à la Betty Boop!La beautè de Dorothy Malone,les superbes chansons de Dean Martin et les scènes d'anthologies efficaces dans le registre burlesque voir absurde comme ce mime dèjantè de Jerry Lewis dans des escaliers qui n'en finissent plus font de "Artistes et modèles" un agrèable divertissement comique des annèes 50 sans le moindre temps mort!On notera la prèsence de la sublime Anita Ekberg et du toujours mèchant Jack Elam...
L'une des comédies les plus estimées du tandem Jerry Lewis et Dean Martin,mais l'on se demande pourquoi aujourd'hui. Frank Tashlin préfigure le Pop Art en se moquant ouvertement du milieu artistique,de ses clichés,ses tromperies et ses miroirs aux alouettes. Mais ne nous y trompons-pas,il s'agit bien d'une comédie burlesque mâtiné de comédie musicale,dans des décors en Technicolor. C'est à dire tout ce qu'aimaient les Américains dans les années 50. Ceci étant,"Artistes et modèles"(1955) ne fait plus vraiment rire. Jerry Lewis,pile électrique qui y invente une grimace à la seconde,est fatiguant à la longue. Il fait son one-man show sans se soucier de ses partenaires. Dean Martin est plus attendrissant en peintre-crooner qui garde son optimisme malgré les désillusions. A noter que l'adorable Shirley MacLaine jouait son premier rôle au cinéma,et elle est craquant à imiter Betty Boop ou en costume de chauve-souris. Les nombreuses chansons assez niaises cassent bien le rythme,et il y avait certainement moyen d'aller plus nettement dans le vaudeville rigolard.
Revisionnage et 1 ! Il s’agit là de l’un des derniers films du duo puisque c’est le 15ème film des 17 qu’ils ont tournés ensemble mais aussi parmi les meilleurs selon moi. Avec peut-être quelques longueurs néanmoins le film est riche, drôle, coloré, amusant. Il bifurque bien plus ici que dans d’autres, dans l’aspect comédie musicale sans délaisser le burlesque pour autant avec une bonne histoire en toile de fond. Le réalisateur Frank Tashlin réalise avec brio ce sommet du duo en nous signant une comédie délirante et une satire sur la bande dessinée et le pop art. Ce cinéaste lui-même ancien dessinateur est ici au sommet de son art et son long métrage fourmille de trouvailles visuelles délirantes, empruntées au style des comics. Les gags sont ici marquants comme celui de l’appel téléphonique faisant courir Jerry Lewis jusqu’à l’épuisement dans les escaliers ou bien encore quand il hurle lorsqu’il fait des cauchemars. Le casting féminin est à la fête puisque les splendides Shirley MacLaine, Dorothy Malone, Eva Gabor et Anita Ekberg y interprètent de beaux rôles. On retrouve également Kathleen Freeman habituée du genre. Dean Martin chante encore un peu plus dans ce film et Jerry Lewis toujours un peu mais moins que le crooner. On relèvera aussi de belles chorégraphies dans le plus pur style des comédies musicales. Un vrai classique faisant le mix quasi parfait de chansons, de danses et de gags. Ma note : 8/10 !
Le tandem Jerry Lewis / Dean Martin livre avec Artistes et modèles un concentré de ses pires pitreries et clownesqueries. Les pires, et pas les meilleures : loin d'être drôle, Artistes et modèles est d'une lourdeur indigeste, mêlant un jeu stupide de Jerry Lewis avec une trame stupide et des seconds rôles si fades que l'on se demande si Lewis n'est pas seul devant la caméra, ce qui est le comble de l'agacement. Frank Tashlin a une mise en scène de cartooniste (il a travaillé pour Walt Disney), c'est pourquoi le film est une série de gags visuels et un burlesque effréné rompt tout charme de narration. Certes, il possède certains éléments ridicules qui peuvent faire sourire, mais Artistes et modèles, qui aurait pu être un chef-d'oeuvre d'absurdité se penche du côté du grotesque à cause d'un Jerry Lewis qui en fait trop et un Dean Martin qui s'efface derrière son compère. On regrette aussi le manque de valeur des personnages féminins qui paraissent ici appartenir au décor : Shirley MacLaine et Dorothy Malone, qui sont aussi facilement oubliables que l'intrigue.
Eh bien moi je trouve ça sympa et rafraichissant ce témoignage drôle et sans prétention de la joie de vivre des années 50. On rit de bon cœur, le binôme Jerry Lewis/Dean Martin fonctionne bien et les chansons s'insèrent bien dans le film. En plus il y quelques beautés fatales comme on n'en fait plus! Bref que du bonheur avec une superbe photo, une évasion salutaire vers une époque insouciante. Et ça fait du bien...
Premier film de Frank Tashlin interprété par le duo Dean Martin-Jerry Lewis, Artistes et modèles est un film très drôle où le célèbre tandem se voit aux côtés d’une autre actrice hilarante Shirley MacLaine qui venait d’être découverte dans l’une des rares comédies d’Alfred Hitchcock Mais qui a tué Harry ? (même si le film d’Hitchcock est sorti après celui de Tashlin). On se retrouve donc face à des séquences hilarantes et mémorablesspoiler: (les cauchemars de Jerry Lewis, Jerry Lewis qui monte et descend l’escalier, le duo Jerry Lewis-Shirley MacLaine chantant Innamorata, la séquence du massage…) et certains clins d’œil plaisantsspoiler: (l’héroïne Bat Lady qui fait automatiquement penser à Batman, les présences d’Anita Ekberg, d’Eva Gabor ou de Jack Elam…) qui compensent très largement certains passages romantiques entre Dean Martin et Dorothy Malone parfois un peu longuets. Artistes et modèles est donc une excellente comédie qui sera suivie l’année suivante par une autre collaboration entre le cinéaste et le tandem Martin-Lewis Un vrai cinglé du cinéma qui marquera la dernière association du duo comique.
Jerry Lewis a illuminé des millions d’enfances. Il est personnellement responsable de billions de rires. Il est un clown, un grimaceur, un acrobate, un danseur… Que sais-je encore ? Un acteur comme peu, un acteur unique dans le 7e art; il marque à jamais le cinéma.
Alors, bien sûr la filmographie de l’enfant de Newark-New Jersey n’est pas une suite sans fin pour programmation de quelque cinémathèque. Elle est même fleuronée de plusieurs nanars (Fais-moi peur/La polka des marins/C’est pas une vie Jerry) ou de films inégaux (Le clown est roi/une pitre au pensionnat…) formant au passage un tandem de contraires (souvent drôle) avec le crooner Dean Martin (17! comédies pour la Paramount de 1949 à 1956!!!).
Le duo fonctionnant toujours sur le même modèle dans des mises en scènes souvent signées Norman Taurog ou Frank Tashlin. Livrant selon moi leur meilleur opus avec ce Artists and models dans lequel ils sont admirablement accompagnés par deux ravissantes actrices que sont Dorothy Malone et surtout Shirley Mac Laine dont la vis comica se développera sous la férule de Billy Wilder (The Appartment/ Irma la douce) et dont c’est là le deuxième film (!).
Ici, le quatuor joue avec délice une partition sans fausse note, avec en soliste excessif: Jerry Lewis. Il est bien évidemment un acteur de gags mais rarement au détriment de la mise en scène (il en signera d’ailleurs plusieurs lui-même).
Sous tous ces éclats de rires, Jerry Lewis anime aussi la tendresse et la bienveillance, à travers des personnages décalés. Jerry Lewis c’est une carrière bien remplie : de 60 films une dizaine de réalisations. Il est définitivement ineffaçable de cet immense art populaire qu’est le Cinéma.
A noter, bien servie par la voix française de Jacques Dynam (quand on choisit la VF).
Je n'ai pas envie d'être trop méchant avec ce film mais franchement, j'aurais pu parce que c'est assez moyen dans l'ensemble L'histoire est simpliste et finit n'importe comment, passant d'un extrême à un autre ce qui rend le film confus et inégal De plus pour une comédie musicale, les chansons ne sont pas remarquables et s'oublient vite !!
Jerry Lewis ne m'a que rarement fait rire. Ce comique basé sur des grimaces (Louis de Funès, Jim Carey ou Michel Leeb) me laisse froid. Alors cette petite comédie musicale m'a plutôt ennuyé. Les chansons en ralentissent le rythme sans apporter de plaisir. Heureusement il y a Shirley Mac Laine. Elle apporte au film sa fantaisie et un peu de légèreté.
Le duo Lewis-Martin à son meilleur dans cette comédie pimpante typique du cinéma américain de cette époque. D sur gags, des couleurs acidulées, des pin un, du rythme et du mouvement. Un cinéma optimiste.
Une bonne petite comédie nous présentant une nouvelle fois le duo Dean Martin et Jerry Lewis, qui tentent une nouvelle fois de conquérir les cœurs mais aussi New York. On y retrouve également Shirley MacLaine, que j'avoue ne pas avoir du tout reconnu. Le film n'a pas de grande prétention si ce n'est celle de nous faire passer un bon moment, au milieu des années 50. Quelques scènes sont intéressantes, d'autres drôles, je retiens particulièrement celle où une mère dépose un petit garçon au sein de la rédaction pour prouver l'effet néfaste du nouveau personnage de la bande dessinée. Hier les bandes dessinées, aujourd'hui les jeux vidéos... Même combat.
« Artistes et Modèles » est probablement le meilleur film du duo Dean Martin et Jerry Lewis. Dans cette œuvre, Dean Martin incarne un artiste de bande dessinée peu talentueux qui puise l'inspiration dans les rêveries extravagantes de son colocataire, Jerry Lewis, pour créer ses œuvres. Comme dans tous leurs films, cela déclenche une série de situations chaotiques et hilarantes. Martin et Lewis sont en pleine forme, soutenus par un casting exceptionnel incluant Dorothy Malone, Eva Gabor, Anita Ekberg, et surtout Shirley MacLaine. Le film profite également de la présence de Eddie Mayehoff et Jack Elam, qui ajoutent une touche unique à l'ensemble. La direction artistique d'Hal Pereira et la cinématographie de Daniel L. Fapp enrichissent ce spectacle visuel. Malgré un scénario qui peut paraître un peu daté, le film demeure un divertissement léger et agréable, parfait pour ceux qui, comme moi, apprécient les classiques du genre qui évitent la violence, la perversité, et les égos surdimensionnés. C’est véritablement reposant. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle)