Derniers Avis : Ecoute le temps - Page 2

Un thriller français. Ces deux mots associés peuvent rebuter, mais j'ai donné ma chance au film. Quelle idée! Côté scénario, plus invraisemblable, c'est difficile : une femme, qui s'occupe de la prise du son dans des docs animaliers, retourne vivre chez sa mère après son décès. Elle commence à entendre des bruits et à travers les murs, entend des discussions du passé. En bref, les murs ont des oreilles et ils répètent tout. Ouais. On peut se laisser berner un temps, mais passé ce temps (relativement court d'ailleurs), on cherche désespérement à faire autre chose. L'héroïne accroche des bobines de fils dans son salon (Valérie Damidot, que fais-tu?!) et la fin est prévisible à en crever. Heureusement le film ne dure qu'1h2, mais une question persiste : comment Emilie Dequenne a-t-elle pu céder à jouer dans ce nanar?

Bonne surprise que ce film policier fantastique relatant une preneuse de son qui enquéte sur le meurtre de sa mere.
Le scénario, trés original, est rondement mené. L'intrigue bien qu'assez lente tient en haleine.
ce premier film à petit budget grace a un quasi huis clos , une réalisation trés simple et un trés bon jeu d'acteur est reussi.

Un film qui surprend par le choix de la narration. C'est un mélange subtil de policier, de fantastique, de relations mère-fille, d'analyse du fonctionnement des sociétés rurales. Seulement, le tout est un peu confus, au moins cela incite à revoir le film pour tout comprendre. Par ailleurs, ce n'est pas palpitant. Ce constat s'explique en partie par la fait que, très tôt, on devine qui est l'assassin.

Le (petit) chevreuil devient un cerf, L'heroine noue et dénoue l'intrique en déroulant un fil d'ariane, mais lui laisse le charme de la légende. La solide batisse en pierre s'écroule lorsqu'elle coupe les fils de la pelotte de ficelle (si,si,étonnant et mal fait). Le fils de la voisine est bien evidemment un simplet en mal de sexe qui sera forcémment soupconné.L'heroine est 'preneuse de son' animalière, mais écoute le glouglou des volcans, pas de chance pour nous. Elle tisse une toile en tous cas, bien sulfureuse.Les villageois sont comme toujours, hostiles.Un détail :buvez un simple verre d'eau du robinet, et c'est l'austo, voire la morgue si on ne vous découvre pas rapidement.Le bon Etienne chico trempe dans un scandale de l'eau contaminé, de fûts entererrés.Sa femme est une catin, forcémment, pas moins.La maman de l'héroine est cartomancienne mais ne prévoit hélas pas son avenir qui lui est fatal.Les serres horticoles sont boueuses, dedans, quel temps! Ce n'est pas nous qui avont le souffle court et haletant, mais l'heroine qui s'époumone et nous parasite la bande son.Peu agréable. Dommage.En résumé : c'est un thriller, à la française.Beaucoup d'argent pour peu d'effets.Emilie duquenne n'est guère séduisante et avec un jeu emprunté, forcé.C'est un film sur l'agriculture qui n'est pas beau, juste Bio.
C'est déjà cela.Le film écolo qui utilise de la véritable grosse ficelle (si, si, c'est l'acteur principal, de le vraie ficelle), pour vous mettre en pelote.Sans ntérêt autre que d'occupper l'espace des festivals. Mais pas une bête de concours. Jugez par vous-même.
Beaucoup de facilités, aimables, mais convennues.

Un thriller fantastique agréable bien interpréter par emilie dequenne et qui tourne autour d'un idée originale (les enregistrements des conversations de sa mére).
Toutefois je trouves que le film s'attardent trop sur les scénes des enregistrements.

Une fois de plus je me retrouve à l’ UGC orient expresse, une salle de plus
en plus destiné à devenir le repère pour tous les films non (ou quasiment
pas) promotionnés à leur sorti en salle (« american haunting », « la voix
des morts 2: la lumière », « EXES », « la Nonne »), et les films très
attendu par un public tellement restreint qu’ils ne sont pas destiné à faire
plus des deux semaines à l’affiche (« clerks 2 », « a dirty shame », «
hostel », « massacre à la tronçonneuse, le commencement »).
J’apprends donc la sorti du film «écoute le temps » en ouvrant rituellement
mon pariscope le mercredi 6 Juin. La présence au casting d’ Emilie Dequenne
attire mon attention, quand je réalise qu’il s’agit d’un film fantastique
français je m’engouffre direct dans le métro pour aller découvrir cette
oeuvre.
Après que sa mère est été assassinée, Charlotte, ingénieur son de
profession, revient dans sa ville natale. Le spectateur ne tarde pas à
comprendre que dans ce village, tout le monde désirait plus ou moins la mort
de cette femme, donc tout le monde est suspect. Charlotte de son côté
découvre qu’avec son micro elle peut capté des conversations passées dans la
maison de sa mère. La maison devient donc un terrain d’enquête pour
Charlotte, qui se met à la quadriller avec des fils, de façon à noter sur
trois dimensions les conversations captées en fonction de la position de son
micro. Ainsi, à travers cette enquête, nous découvrons au fur et à mesure la
relation houleuse entre Charlotte et sa mère, et son regret de ne pas avoir
put tisser une vraie relation avec elle.
Au final, « écoute la temps » s’inscrit dans cette veine de cinéma
fantastique épuré. À l’image de « les revenants » de Robin Campillo, on ne
découvrira pas pourquoi Charlotte entend ces voix, car Alanté Kavaïté
s’intéresse plus au conséquences de la chose qu’à son origine. L’élément
fantastique se retrouve donc au service d’une introspection du personnage,
dont

Ce premier travail a le mérite d’une grande lisibilité et d’un ton juste de personnages forts de contrastes. Il témoigne d’une maîtrise sur bien des plans. Repérage, sensibilité et curiosité artistique apparaissent là où la matière et le vivant, la pluie, les vibrations trouvent leurs fils expressifs. Le montage, la photographie pâle, rugueuse et dense servent ce film où chaque plan vient en addition, sans baisse de rythme.
L’ambition d’Alanté Kavaïté est de jouer de cette construction sur plusieurs registres allant du formel thématique, le deuil, la transmission, les relations espace-temps vers le mélange des genres, fantastique, policier, drame passionnel. Ce choix lui assurera une audience assez large et étendue. D’un point de vue artistique, le film en souffre un peu, surtout dans sa deuxième partie. Alors qu’Allanté sait garder une rigueur artistique captivante, la mise en scène des événements dans le compartiment policier du film tourne un peu court. De même, cette écoute du temps est au final d’une lecture trop facile. L’association des sons captés avec leur scène rétrospective en images est très immédiate. Comme si l’auteur avait eu peur que le spectateur se perde, d’où un soin un peu malheureux d’une logique très appliquée.
Le jeu intérieur, déterminé d’Emilie Dequenne, scientifique, est époustouflant et constitue un autre élément déterminant de cohérence. Les autres personnages savent être également pivots, centres de gravité de cette mise en scène soignée qui en établit les liens : Ludmila Mikaël (habitée), Mathieu Démy (regard incisif sur des mystères enfouis), Etienne Chicot (notable chenu), Bruno Flender (noué, voué aux femmes intangibles), Eva Ionesco (troublante vénéneuse). Pas de faux pas dans la direction d’acteurs, la narration, ce qui devient rare dans la production de films qui se veulent elliptiques alors qu’ils sont à court d’idées. Alanté Kavaïté a une marge certaine pour aller plus dans l’ellipse et gagner gagner en force esthétique.

Divertissant, un film qui nous change de nore quotidien, une évasion totale.

Grâce à l'article de Bayon dans Libération, j'ai eu l'idée d'aller voir ce drôle de film: quelle pêche ! Quelle culot !

J'ai bien aimé dans ce film l'ambiance, que j'ai trouvée assez crispante du début à la fin. J'ai donc été captivé par le film, bien qu'il soit assez peu réaliste... une preneuse de son qui découvre la vérité en écoutant des sons du passé. Emilie Dequenne joue très bien une nouvelle fois, et l'intrigue du film est bonne, on se demande qui est le coupable et ce qui s'est passé. Le film se laisse voir, il n'est pas très long en plus.

Euh..... j'aurais préféré, et de loin, regarder un épisode de Derrick !!! Scénario fantôme, mise en images anesthésiante, interprétation grotesque : encore un film ridicule et soporifique ! J'aurais dû lire le synopsis jusqu'au bout ! Pendant que Charlotte s'amusait à écouter des sons provenant du passé grâce à un simple micro (merci pour le fantastique !), faisant écho à mes nombreux soupirs d'ennui, Hypnos, lui, de sa voix douce, me réclamait les heures de service qui lui étaient dues... Ne pouvant pas me laisser aller à un tel manque de respect envers l'équipe du film, j'ai deux fois repoussé la divinité tyrannique avant d'être vaincu, 5 à 10 minutes avant un dénouement probablement insignifiant comme tout ce qui l'avait précédé. 0/20

Un film très original, déroutant, étrange et sombre.Emilie DEQUENNE est géniale dans ce rôle torturé et complexe.A voir rapidement car très peu distribué dans les salles,ce film méritait mieux!!

beaucoup d'efforts louables de la part de la mise en scène et d'Emilie Dequenne, très impliquée dans son rôle, mais pour aboutir à un film ennuyeux et limite-grotesque. Dommage !

Pour une première réalisation, Alanté Kavaïté nous surprend sur le début et finit par nous séduire sur la fin. Charlotte, ingénieur du son, mène une vie bien tranquille à Paris, jusqu’au jour où on lui annonce l’assassinat de sa mère. Une fois sur place, elle découvre une chose étonnante et à la fois terrifiante. Dans la maison de sa mère, une vieille bâtisse qui menace de s’écrouler à chaque instant, elle remarque que les murs de la maison y ont renfermé des souvenirs, des sons, … .
Lorsqu’elle se met à enregistrer les craquements de la maison, elle découvre que des bribes de paroles se mêlent à ses enregistrements. Elle entend donc tout ce qui pouvait bien se passer chez sa mère avant le drame : ses joies, ses peines ou encore ses disputes.
Un phénomène étrange et inquiétant, mais qui va, contre toute attente, encourager Charlotte dans sa recherche de la vérité, afin de savoir ce qui se cache derrière le masque du tueur.
Ecoute le temps est un thriller peu banal, voir même assez rare pour que l’on puisse l’apprécier autant. D’une part, parce qu’il conjugue à la fois thriller et paranormal, et en plus de cela, on retrouve au casting, des acteurs soit amateurs ou confirmés.
Niveau distribution, c’est Emilie Dequenne (Le Grand Meaulnes - 2006), qui endosse brillamment le rôle principal. Un rôle complexe qu’elle aura réussi à rendre crédible. Un thriller dramatique qui surprend du début à la fin.

Affligeant. Du scénario au jeu des acteurs, on se demande s'il y a une seule personne de compétente dans cette aventure. Le fim démarre moyen et pourtant c'est le meilleur de ce qu'il a à proposer. Le mélange fantastique et conceptuel ne prend pas. Vraiment très mauvais.