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    La Grande maffia
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    5 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 390 abonnés 4 429 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    En France il y a la comédie lourdingue, et puis il y a la comédie Philippe Clair. Franchement, j’ai vu des comédies populaires qui pesaient une tonne, mais là on est dans le record du truc drôle à force d’être pas drôle !
    La Grande maffia, même au sein de la filmo de Philippe Clair doit être une des pires catastrophes. C’est dire le niveau de ce film consternant, mais d’une puissance nanarde inégalable ou presque.
    L’histoire n’était pas idiote, en tout cas elle pouvait présager du bon humour potache : un banquier se voit greffer le cœur d’Al Cartone (oui, c’est à peu près tout du niveau de ce jeu de mot misérable !), et le mafieux avait indiqué dans son testament léguer tout son héritage à la dernière personne à qui il confierait son cœur ! Bref, déception de sa femme, et voilà Blanche parrain de la mafia ! Le souci c’est qu’à partir de là, et même avant en fait, La Grande Maffia est une affliction humoristique. Entre le numéro de Sim que j’ai rarement trouvé aussi ridicule (il faut le voir, ça ne se décrit pas), les jeux de mots indignes d’une cours de récré, les gags énormes (la femme noire qui dit s’être trompé de bureau au commissariat en sortant de celui-ci sur la porte duquel il est écrit « traite des blanches ! »), et surtout c’est le bazar. Pas de consistance, le film cherche l’enchainement de gags plus ou moins burlesques mais qui ont tous pour résultat commun de ne pas être drôle, où alors drôle à force d’être mauvais. Il y a celui des barreaux de prison aussi qui vaut son pesant de cacahuètes tellement il est usé jusqu’à la corde !
    Le casting est à la hauteur de ce grand moment de n’importe quoi. Galabru, Sim, Maccione, Blanche, Philippe Clair en personne et quelques autres curiosités du cinéma populaire français en font des méga-caisses, surtout les seconds rôles. On dirait qu’il y avait un concours de la prestation la plus grotesque, et je dois dire que j’hésite entre celle de Sim, insupportable, et celle de Philippe Clair avec son accent Jamel Debbouze dans la pire scène du film avec celle de Sim. En fait, et on le sent bien dans le générique de fin, on voit que les acteurs étaient là un peu pour l’argent et beaucoup par amitié pour Clair, mais qu’ils ne croyaient pas trop en son film. Ou alors ils ont mis en avant la direction d’acteur probable de Clair qui devait être : faite en le plus possible !
    Evidemment sur la forme ce n’est pas mieux. Scènes accélérées à la Benny Hill, décors et réalisation de pacotille, La Grande Maffia est un fourre-tout potache mais aussi brouillon visuellement (et musicalement, parce que les 5 minutes sur Allelujah ce n’est pas possible !) que scénaristiquement parlant. On sent que Clair a fait dans la débrouille, et en fait on se demande presque si ce n’est pas fait exprès comme pour renforcer le côté « comique absurde » du film. Mais bon, à la limite compte tenu du niveau de consternation atteinte par l’humour et les acteurs, le reste c’est presque secondaire.
    La Grande Maffia est un vrai nanar énormissime. C’est un sommet de la comédie qui rate systématiquement ses effets, mais parvient à faire rire de ses ratages à répétition. 0.5
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    La banque Rotfeller vous souhaite le bonjour! Nous vous espèrons calme et dètendu pour attaquer cette comèdie de Philippe Clair! A la cantine, le plat du jour sera des spaghettis à la bolognaise! Avant d'èveiller votre esprit, nous vous invitons à dècouvrir le casting royal de cette « grande maffia » : Francis Blanche, Aldo Maccione, Michel Galabru...mais aussi Sim, Carlos, Achille Zavatta et autres intervenants! Autant dire que c'est du lourd! Bref, quand on greffe le coeur du roi de la pègre « Al Cartone » dans la modeste poitrine d'un petit employè de banque avec des verres à double foyer, ça donne un nanar franco-italien avec de gros moyens! Des grimaces, beaucoup de grimaces, des courses poursuites et des gags à l'emporte pièce filmè à 100 à l'heure comme dans un mauvais èpisode de Benny Hill! A vos risques et pèrils...
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un des meilleurs nanars de tous les temps, un vrai délire. À voir une fois dans sa vie, on rit de la débilité profonde des "gags" de ce film. Mais il ne mérite pas plus que les autres nanars ou navets. Mais ici le zéro est pointé !
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2024
    Quand un modeste employé de banque se tape la crise cardiaque et se retrouve avec le coeur d'un parrain de la pègre nommé Al Cartone... Voilà voilà... On le sait : à moins que ce soit une première (et encore, la réputation, vous savez ce que c'est...), quand on se lance dans un film de Philippe Clair, on se plonge tête la première dans un autre monde. Parce que Clair, c'est le super pote super sympa, lourdingue à mort, parfois ultra gênant mais sans lequel la vie ne serait pas tout à fait la même. C'est le pote qui ne recule devant rien, devant aucune absurdité, surtout si elle est de mauvais goût. "La grande maffia", c'est tout ça : lourdingue, débile à souhait, de mauvais goût, parfois gênant et dopé à la mauvaise cocaïne. Mais, au milieu de tout ce fourbi impossible à décrire, des moments nanardesques absolument fabuleux. Je pourrais vous mâcher le boulot mais à quoi bon ? C'est le genre d'expériences (traumatisantes évidemment) qu'il faut voir de ses propres yeux. En avoir un aperçu via les yeux d'un autre leur fait perdre tout leur sel. Je vais vous dire un truc les mecs : ces nanars pétaradants bien de chez nous des années 70 étaient encore plus consternants que les comédies bas de gamme que l'on se mange depuis des années, mais je peux vous affirmer que je les préfère nettement. Parce que eux, au moins, assumaient leur nullité, il n'y avait pas tromperie sur la marchandise. Quand on allait voir ça, on y allait en connaissance de cause (les seuls titres des films annonçaient la couleur). Et surtout, ils ne s'embarassaient pas de féminisme ou d'écologie de bas étage. Tout comme ils ne s'embarassaient pas de pseudo situations ou critiques sociales. Refaire ce genre de films aujourd'hui n'aurait aucun iintérêt, la bien-pensance en vogue depuis trop longtemps les clouerait au piloris et le public a beaucoup changé depuis tout ce temps. En revanche, les nostalgiques apprécieraient de les revoir de temps à autre à la télévision.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Francis Blanche est un employé de banque sur lequel on greffe le coeur d'un malfrat, précisément un défunt braqueur de banques. Consécutivement, le dénommé Modeste se lance dans le grand banditisme au côté de trois abrutis (nom de scène: les Tontos, trois grotesques comiques italiens avec à leur tête un certain Aldo Maccione).
    Le sujet n'est pas aussi simple que résumé ainsi. Parce que le scénario de Philippe Clair, c'est n'importe quoi n'importe comment. Ca part dans tous les sens, les comédiens vocifèrent, grimacent, font les guignols. C'en est ahurissant. A ce niveau, le comique burlesque de Philippe Clair n'est pas tant grossier et primaire que surréaliste!
    Sa comédie est un fouillis incompréhensible sorti d'on ne sait quelle imagination, un délire incohérent et pas drôle dans lequel les acteurs ne sont manifestement pas dirigés (et que vient faire ici Galabru, certes habitué des nanars, utilisé dans deux brèves séquences, comme un acteur déclassé?) D'une certaine façon, le cinéma comique de Philippe Clair relève du cinéma d'auteur!
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