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    Elephant
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    @placeoflucas
    @placeoflucas

    26 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2023
    Ce court métrage se joue en 3 temps:
    Une ouverture; directe, cru et violente qui nous met en stupeur et en incomprehension totale.
    Puis vient la tension quand on comprend dramatiquement l'enjeu sinistre du film, qui n'ira pas plus loin que de nous montrer des hommes tués et d'autres se faire tuer, ni plus ni moins...
    Et enfin quand justement cette voie terrible nous est acquise, nous spectateur incapables de faire autre chose que d'observer, on subit des images qui font froids dans le dos !

    La réalisation fait d'enchainement de plans séquences est à l'image totale du film: froide et crue... mais non nulle totalement, la réussite est là, et puis c'est quand on commence tout juste par se dire que ça fait long que ça s'arrête.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    684 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Extérieur nuit/Bâtiment urbain

    Un personnage marche d'un pas calme, mais décidé.

    Il semble chercher quelque chose, ou peut-être rejoint-il quelqu'un.

    Il croise un autre personnage. Il l'abat froidement.

    Il poursuit son chemin, de ce même pas calme et décidé l'ayant conduit au meurtre.

    Le corps est laissé à l'abandon, gisant dans une mare de sang et d'incompréhension pour le spectateur.

    /Le tout sera filmé en Grand Angle/

    De subtiles variations sont introduites au fil du moyen-métrage. Parfois il y a plus d'un personnage, parfois cela se passe de jour, parfois en extérieur... Parfois même, comble de l'audace, les différents personnages auront un échange.

    Si la démarche d'Alan Clarke avec ce film me laisse bien circonspect, nous pouvons au moins lui reconnaître une chose : il met en évidence l'idée que la répétition d'un même schéma scénaristique conduit nécessairement à la lassitude du spectateur. Si seulement il critiquait là le système de production hollywoodien et son obsession de la suite pour la suite, de la répétition comme unique ambition créative... Mais rien n'est moins sûr.

    Le film s'ouvre sur la célèbre expression anglo-saxonne concernant "the elephant in the room", rendant immédiatement compréhensible les enjeux sociaux et politiques chers au réalisateur (le problème de la violence que l'on tente de dissimuler alors même que celle-ci est partout), tout en installant dans l'atmosphère une pointe d'absurdité. L'absurdité de la violence, nous y sommes clairement. Dommage que ce déferlement dénué de tout contexte, et par conséquent d'une gratuité totale, finisse par faire rire plus qu'autre chose.

    Je ne pense pas que c'était là son objectif premier...
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Elephant, c'est le genre de film qu'on regarde sans jamais cligner des yeux. Elephant, c'est 39 minutes de violence brute où le temps s'arrête pour le spectateur. Elephant, c'est un téléfilm de Alan Clarke réalisé pour le compte de la BBC en 1989...Qui est Alan Clarke? Artiste plasticien radical, on lui doit des chefs d'oeuvres comme Scum et Made in Britain. En 1979, Scum électrocute le public anglais en pointant les dysfonctionnements des institutions publiques. 3 ans plus tard, Clarke balance Made in Britain, l'histoire sordide d'un skinhead qui navigue entre le bureau d'aide sociale aux chômeurs et le hangar dans lequel il vit. Clarke fracasse les années Thatcher avec sa mise en scène puissante et une représentation de la violence qui a laissé plus d'un spectateur sur le carreau.
    1989 : Pendant que les français fêtent le bicentenaire de la révolution, un ofni atterrit dans le poste de télévision des téléspectateurs anglais : Elephant. Dix-huit scènes de meurtre, et rien d'autre. Aucune musique, aucun dialogue et aucune explication. Simplement la présence de l'acte barbare en lui même. 39 minutes où seules les déflagrations d'un coup de feu viennent briser un silence de plomb. La mécanique imparable de Elephant empoigne le spectateur par les tripes et lui fait ressentir l'indicible. L'acte meurtrier est représenté dans son essence : froid, incompréhensible et absurde. Elephant est un film débordant d'humanité dans lequel on ne voit que des assassinats. Une pépite sans concession du cinéma expérimental qui provoque un sentiment de vertige. On ne parle que très rarement de ce réalisateur qui occupe selon moi un rôle essentiel dans l'histoire du cinéma. Gus Van Sant s'est beaucoup inspiré de ce moyen métrage pour son film de 2003 Elephant. Il ira même jusqu'à reprendre le titre et le concept du film de Clarke. On y retrouve la même utilisation de la steadycam et la volonté similaire de faire ressentir l'acte meurtrier comme un moment chimérique et cependant proche de l'enfer. On notera également que le film Dog Pound de Kim Chapiron (Sheitan) sorti sur les écrans l'année dernière, n'est en réalité qu'un remake de Scum.
    Christophe Stéphanie Mathilde L
    Christophe Stéphanie Mathilde L

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Elephant, film qui a inspiré le film "Elehant" de Gus Van Sant, série de 18 meurtres sordides sans mobile apparent, sans liens apparents.Sorte d'allégorie mortifère de la guerre civile en Irlande du nord...à la fin j'ai mis en accéléré tellement c'est oppressant...parce que c'est la mort lâche et hasardeuse ou tu ne peux rien.
     Kurosawa
    Kurosawa

    590 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2016
    18 meurtres en 37 minutes, filmés en longs plans-séquences austères qui, à force de s'accumuler, ont pour but d'atteindre une forte dimension hypnotique, effet qui fonctionne réellement par instants mais qui ne tient pas sur le durée, la faute à un dispositif volontairement répétitif parfois lassant. Mais l'idée de réaliser une suite de meurtres ne reste pas infructueuse en ce qu'elle dit beaucoup de l'absurdité d'un monde incapable de penser et uniquement régit par un rapport tueur-victime où ceux qui marchent ne le font qu'en espérant rencontrer leur prochaine cible qui tombera sous les coups de feu. Impressionnant de maîtrise formelle, abouti dans son projet conceptuel mais pas dans la réception émotionnelle recherchée, "Elephant" est un brillant exercice de style qui mérite largement le coup d’œil.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Elephant est une oeuvre totalement à part, la dernière du réalisateur Alan Clarke avant sa mort, et elle n'est pas des moindres puisque le film se résume à une succession de meurtres, le motif n'est pas connu, il n'y a aucune parole, aucune musique... le but étant de montrer la violence à l'état pure, mais de démontrer aussi que la violence n'est qu'absurde et stupide... Ce qui renforce le propos d'Elephant c'est cette caméra qui suit parfaitement le chemin des tueurs et cette "photographie graineuse" (je reprends l'expression d'un membre d'Allociné, parfaitement approprié) qui appuie encore plus le propos.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    145 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    J’ai voulu voir ce film après avoir vu le film éponyme de Gus Van Sant. Bon le visionnage de ce dernier remonte à des années mais il n’est jamais trop tard. En tout cas une chose est sûre, après 5 minutes de film on voit tout de suite ce qui a inspiré GVS. Alan Clarke réalisait ici son dernier film peu avant son décès et c’est un véritable exercice de style avec ses qualités mais aussi ses limites. Le film est une succession de scènes à peu près similaires dans les faits, avec des meurtres commis sans qu’on ne sache pourquoi et presque sans aucune parole. Et j’ai beaucoup aimé ce procédé car il y a quelque chose de vraiment captivant. A chaque séquence je me demandais qui allait tuer qui, comment ça allait se passer. Et c’est mis en scène de façon admirable avec cette caméra qui suit les personnages en plans-séquences. A côté tu as une photographie graineuse qui renforce le côté un peu glauque d’Elephant.

    On a là un film mystérieux avec la violence comme thème vecteur du film, avec toute l’absurdité qui la caractérise. A l’inverse du GVS, Elephant version Clarke est dénué de tout propos social. Nous vivons ici l’expérience de la violence la plus brute, la plus soudaine, la plus inexplicable. Le simple fait de ne rien savoir des motivations des meurtres avec une absence totale de paroles rend le film glacial et percutant. Et quand on entend un peu parler ça ne vient pas perturber l’ambiance du film. Bien au contraire ça renforce encore le côté absurde et mystérieux du spectacle auquel on assiste. La conclusion de chaque séquence est toujours dérangeante. Les personnes ne sont plus que des corps inertes, baignant dans leur propre sang. La vie s'est arrêtée en l'espace de quelques secondes, montrant que nous ne sommes plus rien une fois morts, des petites poussières infimes dans la vaste étendue de ce Monde.

    Dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé le film mais je le trouve quand même limité à son simple sujet bien que celui-ci soit traité de façon novatrice. Après heureusement qu’il dure 40 minutes car une durée plus longue aurait été superflue. Ce n’est pas le cinéma qui me stimule le plus mais je l’ai trouvé suffisamment intriguant pour me donner envie de plonger dans la filmographie de Clarke. En tout cas c’est une expérience que je ne saurais que conseiller car il y a des idées de cinéma et que l’atmosphère est vraiment troublante et marquante. A voir.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2014
    Moyen métrage pour le moins expérimental, Alan Clarke ne m'a pas convaincu sur ce coup. Il y a tout un ensemble de symboles muets que j'ai relevés mais qui ne m'ont guère touché : chaque assassinat est réalisé d'une manière brutale et méthodique pour montrer l'absence d'humanité. Aspect renforcé par la totale absence de mise en scène : tout n'est détermination froide. Je crois que c'est ce travail minimaliste qui m'a le plus déplu : à vouloir faire trop minimaliste, on tue tout sentiment cinématographique. En plus c'était chiant, de voir des contrats exécutés à la chaîne. Je ne sais pas si Clarke voulait qu'on ressente l'horreur de meurtres à la chaîne comme une industrie (je suppose durant la période d'activisme violent de l'IRA), mais j'ai vraiment l'impression de m'être emmerdé. Le concept est excellent mais le résultat final est décevant.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    89 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2014
    Alan Clarke filme avec brio l'absurdité et l'inéluctabilité de la mort dans ce moyen-métrage puissant. Installant dans chaque scène une énorme tension, il représente chaque meurtre avec réalisme et sans effet. On suit à chaque fois un personnage sans savoir s'il est la proie ou le prédateur, et la caméra va même parfois jusqu'à nous faire croire qu'elle est en train d'en suivre un alors que les deux chemins ne font que se croiser et qu'elle-même se dirige simplement vers un autre personnage. Le point de vue est en effet l'élément maître du film : c'est grâce à lui et aux doutes qu'il provoque chez le spectateur que la tension est si présente. La scène sur le terrain de football est d'ailleurs un modèle du genre. Quant aux décors, ils sont choisis avec goût et dessinent un portrait de l'Irlande du Nord au moyen de couloirs poisseux, de parkings perdus ou de grands halls déserts. Il y a une sorte de pessimisme dans ce choix, comme si la région n'était plus qu'une zone morte et immobile. On constate d'ailleurs que les criminels ne cherchent jamais à se cacher ou à être discrets : ils semblent gouverner cette jungle en dépit de tout. L'immobilité est aussi une facette importante dans cette œuvre, puisque les plans fixes sur les cadavres s'opposent à la vivacité des plans-séquences qui composent souvent les traques. Cette immobilité, qui fait de chaque âme un morceau de chair, paraît être la définition même de la mort. Il faudra cependant attendre la fin pour assister à la scène la plus terrifiante, la plus choquante, la plus aboutie : jamais je ne l'ai oubliée depuis que j'ai vu cet extrait pour la première fois, et je ne pense pas que le traumatisme s’atténuera avec le temps...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 octobre 2013
    Je n'ai pas trop compris la signification de ce court. On a affaire à beaucoup de meurtres, en Irlande du nord, et ils n'ont aucun lien entre eux (enfin si dans certains on retrouve les mêmes acteurs qui jouent victimes et bourreaux). Ça devient ennuyant et c'est plus de la violence gratuite que de démontrer quoi que ce soit. Peut-être que je me trompe, peut-être que je ne connais le contexte de l'époque, et si oui, veuillez m'excuser :)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Autant j'ai pu adorer "Made in Britain", "Scum" ou encore "The Firm", tous signés Alan Clarke, mais lorsque l'on m'annonce que son chef d'oeuvre se situe dans ce moyen métrage, faut dire que ça m'en fait baver d'avance. Se déroulant en Irlande du Nord, "Elephant" suit 18 tueurs, pour autant de meurtres. Expérimental, le film montre ces meurtres de manière crue sans qu'il n'y ait de raisons. "No reason!", gueulerait un Quentin Dupieux tout droit sorti de "Rubber". Sauf qu'ici, sous prétexte d'une expérimentation cinématographique, ce "no reason" nuit grandement au film. Produit par Danny Boyle (monsieur "Trainspotting" et "Sunshine") et ayant inspiré Gus Van Sant pour son excellent film éponyme, "Elephant" m'a fortement déçu. Déçu de voir ces meurtres s'exécuter en plusieurs plans séquence. Pour autant, les idées étaient là. Aucune musique, aucun dialogue, une réalisation léchée, "Elephant" est, sur le côté technique, formidable. Mais le manque d'enjeu et d'histoire m'ont laissé sur ma faim. Peut-être suis-je passé à côté du film, étant donné le nombre de critiques favorables pour cet essai, mais je n'ai absolument pas accroché à ce Alan Clarke, bien décevant comparé aux autres œuvres du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Ce court métrage assez expérimental se déroule en Ireland. Le film enchaine 18 séquences qui se présentent sous un même schéma très mécanique. Un homme banal suivit en steadicam marche et en tue un autre naturellement avant de rebrousser chemin. Puis la caméra film le cadavre pendant dix bonnes secondes. Présenté comme ca, le film semble très répétitif. Mais à deux reprises c’est la victime qui est filmé au début. Ce qui est assez déroutant car on ne sait plus qui sera le bourreau ou la victime de chaque séquence. On en conclut l’idée que la victime pourrait être le bourreau, de plus les nombreux portrait tout à fait banal permet de nous identifier en eux et nous questionne sur le fait que sa pourrait être nous.
    Le plus choquant est la façon dont les personnages sont mis à l’écart, sous l’indifférence de tous. Tous les lieux visités sont vide. Apparemment dans ces années les meurtres de ce style étaient courants, les gens s’en étaient presque habitués. Difficile à croire, pourtant le réalisateur va nous permettre de nous mettre dans leur situation ; En effet lors de la première séquence, on est choquée par le meurtre, tout comme à la 2ème, mais dès la troisième on s’y attend, et par la suite le spectateur est de plus en plus passif au fur et à mesure des meurtres : tout comme les habitant de Belfast où ces meurtres faisait pratiquement partis de leur quotidien.
    Le cadre fait en sorte que le tueur et la victime n’apparaisse pas ensemble dans le même plan lors de l’exécution ; La violence n’est pas utilisé pour son esthétisme, ici la violence est utilisée pour dénoncer. Les longs plans fixes sur les cadavres permettent d’amplifier le manque de réaction du spectateur. Tout comme l’exécution le spectateur s’habitue de cette contemplation funeste. Voir un cadavre pendant 10s à chaque séquence devrait immédiatement mettre mal à l’aise le spectateur et nous faire arrêter le film, mais non, on continue de regarder alors qu’on sait très bien que dans les minutes qui suivent on verra un nouveau cadavre. Cela pointe du doigt le spectateur qui est toujours à la recherche de la violence sans forcement le savoir.
    La dernière séquence est sublime, un homme ce fait accompagné avant de se faire exécuter par un troisième. La victime marche sereinement vers sa mort, il n’est pas inquiet, à son attitude jamais on ne pourrait croire qu’il va mourir. Le film se conclut ainsi sur une conception que la vie semble ne plus avoir aucune valeur dans cette société.
    Ce court à énormément influencé Gus Van Sant pour son Elephant. Que ce soit de la technique par l’utilisation singulière de la steadicam, à l’idéologie qui est celle que notre société peut transformer n’importe lequel d’entre nous en bourreau. Avec des intentions moins lisibles que ses longs métrages tels que Scum, Allan Clarke réussi un court qui devient une expérience très troublante pour le spectateur.
    Louis Morel
    Louis Morel

    49 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Un film d'une froideur extrême, à la violence primitive, mais à la mise en scène grandiose !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mars 2011
    La froideur extrême des assassins dans ce film ne nous laisse pas ( et de loin ) indifférent. Le moment le plus démonstratif reste au moment de l'exécution. J'ai été marqué par la manière si sobre de montrer un déchainement de violence aussi banalisé que cela.
    A voir !!
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    208 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    "Elephant" c'est 18 meurtres. C'est tout. Et pourtant ce film fait vraiment preuve de virtuosité ! Il s'agit du film qui a inspiré Gus Van Sant pour son film éponyme, et on y retrouve en effet beaucoup d'éléments similaires. La majeure partie de ce moyen-métrage est filmée en plans-séquence, sans dialogues ni musique, on ne voit strictement rien d'autres que 18 meurtres, effectués sans raison apparente. C'est un travail tres intéressant, la violence, du fait qu'elle soit directe et apparemment injustifiée, est tres forte, et elle est présentée avec beaucoup de calme... Le personnage marche, il tue sa victime, il s'en va, et on observe alors ce corps a qui ont a oté la vie. Et ce 18 fois de suite. Ca pourrait être tres ennuyeux, mais c'est fascinant.
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