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    Les Fils de l'homme
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    4,0
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    1 449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juillet 2020
    Les Fils de l'Homme, c'est d'abord une scénographie époustouflante. Succession de plans-séquences et large focale, ce film impressionne par le soin esthétique apporté, qui atteint son apogée dans un plan séquence non seulement impressionnant mais surtout bouleversant, spoiler: lors de la révolte du camp de réfugiés de Bexhill
    .

    Cette scénographie, c'est une porte ouverte qui, plus qu'elle ne permet, force le spectateur à contempler l'état d'un monde, pas si éloigné du nôtre apparemment, où toute forme de sens a disparu. C'est comme si Alfonso Cuaron nous prenait la tête à deux mains et la plongeait dans un monde terne, vide et dénué d'espoir.

    Le film devient donc une histoire d'espoir dans un monde que ne le connaît plus. De ce côté là, j'ai trouvé le développement narratif inférieur à l'aspect technique et photographique censé l'accompagner. Le scénario n'est qu'un prétexte pour développer une trame profondément dramatique de l'humanité telle que Cuaron la conçoit. C'est un peu dommage mais bon, il faut bien reconnaître qu'aucun scénario n'aurait pu matcher l'impact réussi par la scénogaphie. Décalage pardonné, donc.
    Vincent M.
    Vincent M.

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2020
    L'idée de départ était bonne et assez originale. Malheureusement, le scénario devient de plus en plus classique et on revient juste a une fuite pour atteindre un but où le héros survit à tout ce qu'il endure.

    En revanche, le film vaut le coup d'oeil pour la réalisation fantastique d'Alfonso Cuaron. De nombreux plans séquences rendent les scènes très vivantes et palpitantes, et c'est franchement un gris point fort !
    AdriBrody
    AdriBrody

    9 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2020
    "Les fils de l'homme" est à la fois un film d'anticipation, dans une société où on ne peut plus avoir d'enfants, et une critique des camps de réfugiés. 14 ans après, cette réalité est toujours d'actualité.
    Alors certes la fin est prévisible, mais les acteurs sont bons et le scénario reste tout de même intéressant. La scène finale, filmée en plan séquence est vraiment belle avec les cris de bébé, signe de paix pour une guerre sans fin. C'est bon, mais ça aurait pu être encore mieux.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Encore une grosse claque de A.Cuarón, délire apocalyptique et tendu dans une première partie et une deuxième partie dans le vif d’une insurrection guerrière violente et ultra-réaliste (filmé en partie en plan séquence). Le film est hyper complexe et nous plonge au fil des minutes dans une anxiété et un réalisme violent. Visuellement épique, philosophiquement tendu, un vrai chef d’œuvre.
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2020
    À croire que la dystopie, l'anticipation c'est une spécialité made in UK! (Avec l'aide des ricain toujours)
    Alfonso Cuarón à décider de s'y attaquer en 2006 avec l'adaptation d'un livre du même nom. Un monde futuriste où le monde ne connaît plus de naissance. Mais Théo se retrouve embarquer dans une aventure avec une femme enceinte. Une situation de convoitise et de danger! Je ne pourrais pas faire de comparaison avec le livre car je ne l'ai pas encore lu. Je vais donc juger seulement en tant que spectateur du film.
    C'est une excellente dystopie, je le dis de suite, et cela est visible par différents aspects.
    -D'abord l'ambiance générale du monde, on voit bien avec la mise en scène, les décors le monde dans lesquels l'histoire va se dérouler.
    -La présentation de ce monde futuriste catastrophique. Les bases sont superbement construites avec une compréhension simple et efficace! On ne se perd pas et on prend du plaisir à le découvrir.
    -Enfin l'histoire qui elle aussi est superbement montrée, racontée. Une histoire qui tient le spectateur en haleine!
    -Sur l'aspect cinématographique, c'est bon et c'est pas surprenant. Cuaròn est une source sure, à l'époque il n'était pas encore le grand réalisateur que l'on connaît aujourd'hui mais il avait déjà une réputation. Les plans sont beaux avec des plans séquences excellent et un film fluide. Une musique d'ambiance qui s'accorde avec l'histoire et joue dans l'ambiance général maîtrisée par le réalisateur!

    ~Pour faire bref, ce film dans son genre est une vrai pépite! Maîtrise et immersion sont pour moi les deux mots parfaits pour parler de ce film!
    Yann I
    Yann I

    20 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Film d'anticipation au message biblique et politique pompier.
    Cuaron sait manier la caméra et rendre certaines séquences oppressantes alors on suit le déroulement de l'histoire jusqu'à la fin même si on frôle parfois le ridicule à cause d'un scénario incohérent qui ne répond pas aux questions que l'on se pose.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    904 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Les Fils de l'Homme. De ce titre à connotation biblique aguicheur vient avant toute chose le roman éponyme de P.D James, dont le synopsis est la base du film. Mais désireux de ne pas lire l’œuvre, Alfonso Cuarón préfère imaginer lui-même la trame de son film de science-fiction. Après l'excellent Y tu mamá también (road movie sur fond de passage à l'âge adulte) ou encore le carton du 3e volet de Harry Potter, le réalisateur mexicain imagine un film d'anticipation préfigurant des questionnements et maux du présent.

    Situé dans l'Angleterre hivernale de 2027, Les Fils de l'Homme présente une dystopie ténébreuse, excroissance de nos sociétés actuelles, où les femmes sont stériles depuis 18 ans. Ici, l’État totalitaire applique la tolérance zéro, parquant les minorités stigmatisées dans des camps insalubres. Des terroristes illuminés commettent des attentats, tandis que d'autres préfèrent acheter des kits de suicide ne voyant plus de sens à leur vie face à cette fin du monde inévitable. Oui, tous ces éléments renvoient forcément à notre présent, où les attentats, manifestations alter-mondialistes violentes, épidémies, Brexit et autres vagues migratoires deviennent de plus en plus légion.


    Dans ce chaos ambiant de société à l'agonie, nous suivons Theo Faron (formidablement interprété par Clive Owen), ancien activiste au lourd passé devenu un bureaucrate apathique, se voit confié une mission par son ex-femme Julian. Cette dernière, interprétée par l'excellente Julianne Moore, dirige un groupuscule anarchiste nommé les Poissons, désireux de faire passer la frontière à une jeune réfugiée dénommée Kee. L'enjeu prendra une toute autre ampleur lorsque Theo découvrira qu'il s'agit de la première femme enceinte depuis 18 ans. Ce sera le début d'un dangereux périple, avec à la clé ni plus ni moins que le possible salut de l'Humanité.


    En prenant pour héros un personnage lambda, à la fois concerné mais aussi aveugle, Alfonso Cuarón fait du protagoniste la porte d'entrée du spectateur tout comme son avatar. Brisé depuis un évènement tragique ayant changé sa vie, épris d'une dépression auto-destructrice, Theo Faron ("le Dieu des phares" selon l'étymologie grecque, guide de l'Humanité vers la Lumière) évolue dans un un univers futuriste pourtant familier. Proche de La Route de Cormac McCarthy, Les Fils de l'Homme inspirera plus tard Le Livre d'Eli ou bien The Last of Us, en se réappropriant les codes du cinéma de science-fiction.


    Survival politique jamais pamphlétaire, où tout fanatisme est pointé du doigt, le film peut être qualifié "d'anti-Blade Runner". Pas de voiture volante, de robots ou de réalité virtuelle, mais un monde crédible et paradoxalement d'autant plus sinistre, comme dans Orange Mécanique de Kubrick. Via une direction artistique prodigieuse, piochant autant dans 1984 de George Orwell que dans les bidonvilles syriens, Les Fils de l'Homme interpelle d'entrée de jeu. Londres ressemble à Beyrouth ou Mexico, les camps de réfugiés à Kaboul, le reste du monde subit un hiver nucléaire ou des insurrections de tout type, tandis que les riches sauvent les monuments dans des "Arches d'Arts". Un univers dantesque mais à hauteur d'homme, construit méticuleusement.


    Que ce soient les coupures de journaux, tracts ou graffitis en fond, écoles fantômes abandonnées, favelas sur les trottoirs, voitures hybrides ou interfaces numériques, tout concourt à faire des Fils de l'Homme un futur déjà présent. Un monde de demain à la grammaire visuelle véritablement inédite ! Là où des récits comme Brazil de Terry Gilliam ou Gattaca d'Andrew Niccol usent de plans fixes et méticuleusement composés, Alfonso Cuarón privilégie l'immersion par une caméra portée à l'épaule. Un résultat qui s'apparenterait presque au faux-documentaire au premier abord, mais qui se révèle bien plus complexe et fin.


    Avec Emmanuel Lubezki (The Revenant, Birdman) à la photographie, Les Fils de l'Homme se dote d'un look crépusculaire de toute beauté. Une ambiance glacée douceâtre renvoyant à la mélancolie et la dureté de l'univers dépeint, porté vers le haut par une réalisation virtuose. Inspiré de L'Aurore de Murnau, La Bataille d'Alger de Pontecorvo ou Stalker de Tarkovski, Cuarón propose des plans longs et autres plans-séquences hallucinants (dont un passage inoubliable de guerre civile avec tanks, civils et autres soldats tirant dans tous les coins). Privilégiant l'immersion totale, jouissant d'une durée parfaite de 1h40, le film ne s'attarde pas dans la sur-explication et l'exploration de ce futur dystopique.


    On ne saura pas d'où vient l'infertilité (radiations ? manipulations génétiques ?), ce que devient le reste du monde ou tous les tenants socio-politiques. Au contraire, le réalisateur privilégie l'émotion et les sentiments comme moteur et vecteur de questionnements pour le spectateur. Via une utilisation intelligente de sa caméra, chaque plan est filmé de main de maître, avec un regard inquisiteur et nerveux : un personnage à part entière ! Jamais pompeux ou poseur, et bénéficiant d'un découpage ultra efficace, tout participe à plonger le spectateur dans cette traversée sensationnelle lorgnant vers la fable évocatrice. On notera par exemple l'importance des animaux (en lien avec La Ferme des Animaux), des références à l'album "Animals" de Pink Floyd et tout un tas de références mythologiques. On a parlé du patronyme de Theo, mais on peut aussi citer Kee (la clé de la Natalité) ou les Poissons (signe de reconnaissance des premiers Chrétiens).


    Si Les Fils de l'Homme fut aussi un exploit technique et de scénographie (plan-séquence au sein d'un véhicule avec multiples figurants, mais aussi être humain entièrement créé par des CGI photoréalistes), tout s'écroulerait sans un casting compétent. Outre un Clive Owen impérial en héros cynique mais courageux et une Julianne Moore qui en impose toujours, on pourra noter un Charlie Hunnam (Sons of Anarchy, The Gentlemen, The Lost City of Z) encore méconnu, un Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave, Les Survivants, Doctor Strange) épatant, un Michael Caine (The Dark Knight, Interstellar, Kingsman) dans une de ses meilleures performances, mais aussi Peter Mullan (Westworld) à contre-emploi et enfin la révélation Clare-Hope Ashitey (Seven Seconds) en jeune Vierge Marie d'un nouveau monde.


    Probablement le meilleur film d'anticipation de ce début du siècle, et un des plus grands films de science-fiction jamais faits, Les Fils de l'Homme est un film à (re)découvrir absolument. Porté par un casting au top, une mise en scène hallucinante de Cuarón (préfigurant son Roma), éclairé par une somptueuse lumière par Lubezki, la réussite est totale. Préfigurant de problématiques pertinentes et véritable miroir sociétal, Les Fils de l'Homme n'assène aucune leçon, préférant mettre en garde, placer le spectateur devant la réalité, et le laisser réfléchir à ses questionnements. Une fable aux scènes de tension intenses et au séquences intimistes poétiques bouleversantes (le "cessez-le-feu"), le réalisateur mexicain livre un film puissant sur la rédemption, l'espoir et la foi. Un chef-d’œuvre.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2020
    J’avais vu Les Fils de l’Homme du temps où pour moi, le charme du post-apocalyptique était éclipsé par l’intérêt plus palpitant de ses exploitations commerciales. Heureusement, Cuarón était là pour prendre le contrepied, même s’il m’a fallu un deuxième visionnage pour m’en rendre compte : déjà, il fait du pré-apocalyptique, & ensuite il fait du Cuarón, où la notion de “commercial” se détache du résultat pratique.

    Sa patte graphique s’accordait de base avec le thème, & il lui a suffi de quelques plans-séquences pour infuser la prégnance de ses cadrages & la tension derrière chaque risque. Ce serait une simple débauche de digital chez d’autres, car le cinéaste n’est pas franchement porté sur les plans organiques ; c’est en fait grâce à lui la clé d’un contexte qui s’auto-construit.

    Rempli de ces clins d’œil à lui-même qui font le plaisir du fan attentif, le film a été conçu pour ne démarrer qu’avec le générique de fin, alors il s’emploie à nous apprendre constamment sa raison d’être : tout le temps qu’il dure, on apprend à se familiariser avec son univers, qui est finalement arraché de nous comme il arrache parfois la vie, ou l’espoir : le symbole du cri d’enfant qui met un terme aux combats, Cuarón est capable de le magnifier et de le jeter comme s’il était trop simple pour être digne de son histoire. Et il le fait tellement bien qu’on n’a rien à y redire.

    Pleine de textes & d’accessoires, l’œuvre est un décor ambulant qui renferme un lore énorme au sein duquel Clive Owen ne nous fait pas que traverser les lignes du front, mais les lignes du script : une chute libre dans une réalité étroite mais incommensurablement haute, au jeu de laquelle on se prend car il ne suffit pas d’un film pour la faire saisir entière.

    Dix ans après Bienvenue à Gattaca, le genre d’anticipation prend à nouveau conscience de lui-même : regard nostalgique sur un futur qui n’est pas encore survenu, il fait un peu pressentir Cuarón à la réalisation d’un film dans l’espace, comme le scénario consiste essentiellement à passer de problème en problème. Mais si l’on s’accorde à le qualifier de documentaire de fiction, c’est le meilleur de l’histoire du cinéma.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Matthias T.
    Matthias T.

    43 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Un film de science-fiction puissant et bouleversant, une vraie claque émotionnelle, très actuelle, saisissante et pertinente. On n'en ressort pas indemne.
    John Henry
    John Henry

    103 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Le fils de l'homme est sans doute trop virtuose et trop dense pour se laisser conter en 1h30. Si Cuaron maitrise le film de bout en bout, offrant un récit d'une limpidité folle, il aurait sans doute gagné en puissance s'il s'était étalé sur une heure ou deux de plus ou s'il avait été décliné en série. En réalité, trop de choses se passent, surviennent, pour complètement crédibiliser le projet, pourtant maitrisé, intense et bluffant.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Le problème avec ce film c'est qu'on ne rentre jamais dedans.
    On part dans un monde où tout est partit en sucette mais on ne sait jamais pourquoi. Est-ce uniquement à cause du problème d'infertilité, si c'est le cas il faut plus d'explication sur ce qui amènerait à un tel monde alors que la personne la plus jeune n'a que 18 ans donc il n'y a pas encore de problème d'emploi, de retraites, etc.
    Du coup on est jeté dans un monde qu'on ne comprend pas avec des personnes dont nous arrivons pas à comprendre leurs motivations et ça en fait un film très plat.
    Robrex
    Robrex

    24 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    "Les Fils de l'Homme" (Children of Men" en VO), sans aucun doute le meilleur film à ce jour d'Alfonso Cuaron. Adapté du roman éponyme de P.D James, roman que je n'ai pas eu la chance de lire, "Les Fils de l'Homme" est un moment aussi bouleversant qu'intéressant. Déjà rien qu'au niveau du scénario hyper bien formulé, où on se retrouve dans un futur proche où toute l'humanité se retrouve dépourvue de donner naissance, un monde post-apocalyptique qui sombre dans la misère, dans la pandémie et surtout dans le terrorisme, avec des personnages forts impliqués, attachants et non caricaturaux et surtout, les enjeux du film plus dramatiques et plus bouleversants que jamais. Ce film a reçu trois Oscars à l'époque, dont celui du meilleur scénario adapté. Après, vu que j'ai pas lu le bouquin, je sais pas si le film le suit à la lettre, mais en tout cas, l'histoire m'a vraiment bien emballé. Non seulement le film regorge de bonnes idées et de dramaturgie forte, mais il y a tout un enjeu autour d'une femme enceinte qui galère à donner naissance à son enfant dans un monde hostile, désespéré et violent, et toute l'alchimie entre les personnages qui lui viennent en aide clandestinement. Le film possède également un aspect très politique, notamment avec les Poissons, le groupe de terroristes qui se bat pour les droits d'immigration et aussi les conséquences du fait que le monde soit devenu stérile, et qui parle aussi de drogue et de terrorisme . Vraiment, le film va jusqu'au bout de son idée, s'implique réellement dedans à tel point qu'on pourrait craindre notre propre futur. Il y a également des scènes, pas violentes, mais d'action plutôt palpitantes, des moments de tension et plusieurs rebondissements (no spoil). Au niveau des défauts du film, même si il y en a très peu, je dirais que ça a tendance souvent à ralentir, et que quand le film essaye de relativiser avec quelques moments sympas et limite drôles, ça marche pas fort. Mais sinon, les personnages sont tous bien écrits et bien exploités, on se sent impliqué dans l'histoire grâce à eux, la mise en scène est impeccable et la réa n'a pas pris un coup de vieux même plus de treize ans après la sortie du film. La musique aussi fonctionne bien et apporte bien au concept du film. On y retrouve également des compositions classiques comme du Georg Friedrich Haendel, ou même plus moderne comme du Krzysztof Penderecki. Ça nous passe également du King Crimson, du Ruby Tuesday ou même du Rolling Stones pour bien tout alimenter à la perfection. Au niveau des acteurs, chacun d'entre eux s'impliquent à merveille, mention spéciale à Clive Owen dans le rôle principal qui lui est totalement investi, montrant que son personnage luttant contre ce futur désastreux et également solidaire envers les autres. Même chose pour Julianne Moore qui joue très bien dans son rôle de leader et sa relation avec Clive Owen est aussi assez impactante émotionnellement, montrant le lien fort entre eux malgré la rupture de leurs personnages. Chiwetel Ejiofor s'en sort très bien également, sans oublier Michael Caine dans son rôle d'ancien homme politique reconverti en cultivateur de cannabis, très bien impliqué lui aussi, ainsi que Claire-Hope Ashitey, elle aussi très touchante et très combative, luttant pour mettre son bébé au monde. D'autres têtes connues, à savoir Charlie Hunnam, Peter Mullan, Pam Ferris, Danny Huston, ou Oana Pellea sont présents dans le film, et s'en sortent bien malgré leur rôle secondaire à chacun, ainsi que le reste du casting. En conclusion, "Les Fils de l'Homme" est un très bon film qui remet en cause l'humanité, c'est pas non plus un chef d'oeuvre, mais ça reste un film bien formulé qui peut rester culte. C'est en tout cas le meilleur film qu'Alfonso Cuaron, qui réalisera "Gravity" sept ans plus tard, nous ait pondu jusque là (du moins c'est mon avis !). Alors matez-le sans hésiter !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 décembre 2019
    Vraiment un palmarès de cliché dommage l'idée de base était bonne. De belle image mais beaucoup trop tiré par les cheveux
    Gregg S.
    Gregg S.

    22 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2019
    Rien a dire... Ce film est parfait ! Les acteurs, la mise en scène, l'ambiance... C'est ce qu'on appelle une leçon de cinéma !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    192 abonnés 2 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Les Fils de l'Homme est un très beau film d'Alfonso Cuáron.
    L'univers dystopique fascine dès les cinq premières minutes de présentation (une population en deuil suite à la mort du dernier-né de l'humanité suivi immédiatement par un attentat terroriste).
    L'idée de pitch est excellente (les femmes sont soudainement devenues infertile et il n'y a plus eu d'enfants depuis des années entraînant le monde dans la folie) et il me semble qu'elle est assez nouvelle dans le registre de la science-fiction. Même si je ne vois pas forcément la corrélation entre l'infertilité, les actes terroristes et le traitement inhumain des réfugiés.
    Au fur et à mesure du film, l'intrigue devient plus riche et plus palpable pour le spectateur. spoiler: La mort très tôt dans l'histoire de Julian est aussi inattendue qu'émouvante (son personnage était devenu très attachant dès sa première apparition à l'écran grâce au talent de Juliane Moore)
    . Le personnage de Jasper est lui aussi très émouvant (s'occupant de sa femme réduite à l'état de légume après avoir été torturée parce que journaliste de guerre).
    Les décors apocalyptiques sont très réussis. Ce monde en chaos est parfaitement réalisé.
    Les acteurs sont très bons (Cliwe Owen est très convaincant dans un genre très sobre).
    Alfonso Cuarón prouve à nouveau son éclectisme en réalisant après des drames (Y Tu Mamá También), des films de magiciens (Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban), un film de science-fiction (et avant de filmer des longs-métrages dans l'espace avec Gravity). Le réalisateur fait peu de films (il en sort un tous les quatre ou cinq ans) mais tous ont le mérite de marquer les esprits.
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