Les Fils de l'homme
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steevevo
steevevo

8 abonnés 525 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 juillet 2020
Excellent film d'anticipation. Souvent filmé comme un documentaire. Accrochez vous. Dommage que la narration reste confuse. Trop de sujets abordés qui nous perdent en route. Les fils de... traite néanmoins de brûlants sujets d'actualité avec intelligence. C'est prenant et touchant.
L'Info Tout Court
L'Info Tout Court

420 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 juillet 2020
Probablement le meilleur film d’anticipation de ce début du siècle, et un des plus grands films de science-fiction jamais faits, Les Fils de l’Homme est un film à (re)découvrir absolument. Porté par un casting au top, une mise en scène hallucinante de Cuarón (préfigurant son Roma), éclairé par une somptueuse lumière par Lubezki, la réussite est totale. Préfigurant de problématiques pertinentes et véritable miroir sociétal, Les Fils de l’Homme n’assène aucune leçon, préférant mettre en garde, placer le spectateur devant la réalité, et le laisser réfléchir à ses questionnements.
M25
M25

3 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 mai 2021
j'ai pas aimé, après j'ai bien vu que ce film avait beaucoup de qualités mais j'ai pas accroché. J'ai pas réussi a m'investir dans les personnages/l'histoire.
Melciné
Melciné

7 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 10 juillet 2020
C'est sa la fin ? Et ensuite. L'idée est vraiment pas mal, elle aurais pu être mieu exploiter ducou bof bof, sa se regarde mais bon un peu déçu quand même, le but au final ? Tout sa pour quoi ? L'ambiance et l'idée est bonne mais bon sa aurais pu être bien mieu exploiter c'est vraiment domage, la fin est nul.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 juillet 2020
Les Fils de l'Homme, c'est d'abord une scénographie époustouflante. Succession de plans-séquences et large focale, ce film impressionne par le soin esthétique apporté, qui atteint son apogée dans un plan séquence non seulement impressionnant mais surtout bouleversant, spoiler: lors de la révolte du camp de réfugiés de Bexhill
.

Cette scénographie, c'est une porte ouverte qui, plus qu'elle ne permet, force le spectateur à contempler l'état d'un monde, pas si éloigné du nôtre apparemment, où toute forme de sens a disparu. C'est comme si Alfonso Cuaron nous prenait la tête à deux mains et la plongeait dans un monde terne, vide et dénué d'espoir.

Le film devient donc une histoire d'espoir dans un monde que ne le connaît plus. De ce côté là, j'ai trouvé le développement narratif inférieur à l'aspect technique et photographique censé l'accompagner. Le scénario n'est qu'un prétexte pour développer une trame profondément dramatique de l'humanité telle que Cuaron la conçoit. C'est un peu dommage mais bon, il faut bien reconnaître qu'aucun scénario n'aurait pu matcher l'impact réussi par la scénogaphie. Décalage pardonné, donc.
Vincent M.
Vincent M.

8 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 21 juin 2020
L'idée de départ était bonne et assez originale. Malheureusement, le scénario devient de plus en plus classique et on revient juste a une fuite pour atteindre un but où le héros survit à tout ce qu'il endure.

En revanche, le film vaut le coup d'oeil pour la réalisation fantastique d'Alfonso Cuaron. De nombreux plans séquences rendent les scènes très vivantes et palpitantes, et c'est franchement un gris point fort !
AdriBrody
AdriBrody

12 abonnés 642 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 juin 2020
"Les fils de l'homme" est à la fois un film d'anticipation, dans une société où on ne peut plus avoir d'enfants, et une critique des camps de réfugiés. 14 ans après, cette réalité est toujours d'actualité.
Alors certes la fin est prévisible, mais les acteurs sont bons et le scénario reste tout de même intéressant. La scène finale, filmée en plan séquence est vraiment belle avec les cris de bébé, signe de paix pour une guerre sans fin. C'est bon, mais ça aurait pu être encore mieux.
gabdias
gabdias

93 abonnés 1 835 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 juin 2020
Encore une grosse claque de A.Cuarón, délire apocalyptique et tendu dans une première partie et une deuxième partie dans le vif d’une insurrection guerrière violente et ultra-réaliste (filmé en partie en plan séquence). Le film est hyper complexe et nous plonge au fil des minutes dans une anxiété et un réalisme violent. Visuellement épique, philosophiquement tendu, un vrai chef d’œuvre.
Jules A.
Jules A.

20 abonnés 68 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2020
À croire que la dystopie, l'anticipation c'est une spécialité made in UK! (Avec l'aide des ricain toujours)
Alfonso Cuarón à décider de s'y attaquer en 2006 avec l'adaptation d'un livre du même nom. Un monde futuriste où le monde ne connaît plus de naissance. Mais Théo se retrouve embarquer dans une aventure avec une femme enceinte. Une situation de convoitise et de danger! Je ne pourrais pas faire de comparaison avec le livre car je ne l'ai pas encore lu. Je vais donc juger seulement en tant que spectateur du film.
C'est une excellente dystopie, je le dis de suite, et cela est visible par différents aspects.
-D'abord l'ambiance générale du monde, on voit bien avec la mise en scène, les décors le monde dans lesquels l'histoire va se dérouler.
-La présentation de ce monde futuriste catastrophique. Les bases sont superbement construites avec une compréhension simple et efficace! On ne se perd pas et on prend du plaisir à le découvrir.
-Enfin l'histoire qui elle aussi est superbement montrée, racontée. Une histoire qui tient le spectateur en haleine!
-Sur l'aspect cinématographique, c'est bon et c'est pas surprenant. Cuaròn est une source sure, à l'époque il n'était pas encore le grand réalisateur que l'on connaît aujourd'hui mais il avait déjà une réputation. Les plans sont beaux avec des plans séquences excellent et un film fluide. Une musique d'ambiance qui s'accorde avec l'histoire et joue dans l'ambiance général maîtrisée par le réalisateur!

~Pour faire bref, ce film dans son genre est une vrai pépite! Maîtrise et immersion sont pour moi les deux mots parfaits pour parler de ce film!
Yann I
Yann I

22 abonnés 121 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 juin 2020
Film d'anticipation au message biblique et politique pompier.
Cuaron sait manier la caméra et rendre certaines séquences oppressantes alors on suit le déroulement de l'histoire jusqu'à la fin même si on frôle parfois le ridicule à cause d'un scénario incohérent qui ne répond pas aux questions que l'on se pose.
Naughty Doc
Naughty Doc

937 abonnés 447 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 juin 2020
Les Fils de l'Homme. De ce titre à connotation biblique aguicheur vient avant toute chose le roman éponyme de P.D James, dont le synopsis est la base du film. Mais désireux de ne pas lire l’œuvre, Alfonso Cuarón préfère imaginer lui-même la trame de son film de science-fiction. Après l'excellent Y tu mamá también (road movie sur fond de passage à l'âge adulte) ou encore le carton du 3e volet de Harry Potter, le réalisateur mexicain imagine un film d'anticipation préfigurant des questionnements et maux du présent.

Situé dans l'Angleterre hivernale de 2027, Les Fils de l'Homme présente une dystopie ténébreuse, excroissance de nos sociétés actuelles, où les femmes sont stériles depuis 18 ans. Ici, l’État totalitaire applique la tolérance zéro, parquant les minorités stigmatisées dans des camps insalubres. Des terroristes illuminés commettent des attentats, tandis que d'autres préfèrent acheter des kits de suicide ne voyant plus de sens à leur vie face à cette fin du monde inévitable. Oui, tous ces éléments renvoient forcément à notre présent, où les attentats, manifestations alter-mondialistes violentes, épidémies, Brexit et autres vagues migratoires deviennent de plus en plus légion.


Dans ce chaos ambiant de société à l'agonie, nous suivons Theo Faron (formidablement interprété par Clive Owen), ancien activiste au lourd passé devenu un bureaucrate apathique, se voit confié une mission par son ex-femme Julian. Cette dernière, interprétée par l'excellente Julianne Moore, dirige un groupuscule anarchiste nommé les Poissons, désireux de faire passer la frontière à une jeune réfugiée dénommée Kee. L'enjeu prendra une toute autre ampleur lorsque Theo découvrira qu'il s'agit de la première femme enceinte depuis 18 ans. Ce sera le début d'un dangereux périple, avec à la clé ni plus ni moins que le possible salut de l'Humanité.


En prenant pour héros un personnage lambda, à la fois concerné mais aussi aveugle, Alfonso Cuarón fait du protagoniste la porte d'entrée du spectateur tout comme son avatar. Brisé depuis un évènement tragique ayant changé sa vie, épris d'une dépression auto-destructrice, Theo Faron ("le Dieu des phares" selon l'étymologie grecque, guide de l'Humanité vers la Lumière) évolue dans un un univers futuriste pourtant familier. Proche de La Route de Cormac McCarthy, Les Fils de l'Homme inspirera plus tard Le Livre d'Eli ou bien The Last of Us, en se réappropriant les codes du cinéma de science-fiction.


Survival politique jamais pamphlétaire, où tout fanatisme est pointé du doigt, le film peut être qualifié "d'anti-Blade Runner". Pas de voiture volante, de robots ou de réalité virtuelle, mais un monde crédible et paradoxalement d'autant plus sinistre, comme dans Orange Mécanique de Kubrick. Via une direction artistique prodigieuse, piochant autant dans 1984 de George Orwell que dans les bidonvilles syriens, Les Fils de l'Homme interpelle d'entrée de jeu. Londres ressemble à Beyrouth ou Mexico, les camps de réfugiés à Kaboul, le reste du monde subit un hiver nucléaire ou des insurrections de tout type, tandis que les riches sauvent les monuments dans des "Arches d'Arts". Un univers dantesque mais à hauteur d'homme, construit méticuleusement.


Que ce soient les coupures de journaux, tracts ou graffitis en fond, écoles fantômes abandonnées, favelas sur les trottoirs, voitures hybrides ou interfaces numériques, tout concourt à faire des Fils de l'Homme un futur déjà présent. Un monde de demain à la grammaire visuelle véritablement inédite ! Là où des récits comme Brazil de Terry Gilliam ou Gattaca d'Andrew Niccol usent de plans fixes et méticuleusement composés, Alfonso Cuarón privilégie l'immersion par une caméra portée à l'épaule. Un résultat qui s'apparenterait presque au faux-documentaire au premier abord, mais qui se révèle bien plus complexe et fin.


Avec Emmanuel Lubezki (The Revenant, Birdman) à la photographie, Les Fils de l'Homme se dote d'un look crépusculaire de toute beauté. Une ambiance glacée douceâtre renvoyant à la mélancolie et la dureté de l'univers dépeint, porté vers le haut par une réalisation virtuose. Inspiré de L'Aurore de Murnau, La Bataille d'Alger de Pontecorvo ou Stalker de Tarkovski, Cuarón propose des plans longs et autres plans-séquences hallucinants (dont un passage inoubliable de guerre civile avec tanks, civils et autres soldats tirant dans tous les coins). Privilégiant l'immersion totale, jouissant d'une durée parfaite de 1h40, le film ne s'attarde pas dans la sur-explication et l'exploration de ce futur dystopique.


On ne saura pas d'où vient l'infertilité (radiations ? manipulations génétiques ?), ce que devient le reste du monde ou tous les tenants socio-politiques. Au contraire, le réalisateur privilégie l'émotion et les sentiments comme moteur et vecteur de questionnements pour le spectateur. Via une utilisation intelligente de sa caméra, chaque plan est filmé de main de maître, avec un regard inquisiteur et nerveux : un personnage à part entière ! Jamais pompeux ou poseur, et bénéficiant d'un découpage ultra efficace, tout participe à plonger le spectateur dans cette traversée sensationnelle lorgnant vers la fable évocatrice. On notera par exemple l'importance des animaux (en lien avec La Ferme des Animaux), des références à l'album "Animals" de Pink Floyd et tout un tas de références mythologiques. On a parlé du patronyme de Theo, mais on peut aussi citer Kee (la clé de la Natalité) ou les Poissons (signe de reconnaissance des premiers Chrétiens).


Si Les Fils de l'Homme fut aussi un exploit technique et de scénographie (plan-séquence au sein d'un véhicule avec multiples figurants, mais aussi être humain entièrement créé par des CGI photoréalistes), tout s'écroulerait sans un casting compétent. Outre un Clive Owen impérial en héros cynique mais courageux et une Julianne Moore qui en impose toujours, on pourra noter un Charlie Hunnam (Sons of Anarchy, The Gentlemen, The Lost City of Z) encore méconnu, un Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave, Les Survivants, Doctor Strange) épatant, un Michael Caine (The Dark Knight, Interstellar, Kingsman) dans une de ses meilleures performances, mais aussi Peter Mullan (Westworld) à contre-emploi et enfin la révélation Clare-Hope Ashitey (Seven Seconds) en jeune Vierge Marie d'un nouveau monde.


Probablement le meilleur film d'anticipation de ce début du siècle, et un des plus grands films de science-fiction jamais faits, Les Fils de l'Homme est un film à (re)découvrir absolument. Porté par un casting au top, une mise en scène hallucinante de Cuarón (préfigurant son Roma), éclairé par une somptueuse lumière par Lubezki, la réussite est totale. Préfigurant de problématiques pertinentes et véritable miroir sociétal, Les Fils de l'Homme n'assène aucune leçon, préférant mettre en garde, placer le spectateur devant la réalité, et le laisser réfléchir à ses questionnements. Une fable aux scènes de tension intenses et au séquences intimistes poétiques bouleversantes (le "cessez-le-feu"), le réalisateur mexicain livre un film puissant sur la rédemption, l'espoir et la foi. Un chef-d’œuvre.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

130 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 mai 2020
J’avais vu Les Fils de l’Homme du temps où pour moi, le charme du post-apocalyptique était éclipsé par l’intérêt plus palpitant de ses exploitations commerciales. Heureusement, Cuarón était là pour prendre le contrepied, même s’il m’a fallu un deuxième visionnage pour m’en rendre compte : déjà, il fait du pré-apocalyptique, & ensuite il fait du Cuarón, où la notion de “commercial” se détache du résultat pratique.

Sa patte graphique s’accordait de base avec le thème, & il lui a suffi de quelques plans-séquences pour infuser la prégnance de ses cadrages & la tension derrière chaque risque. Ce serait une simple débauche de digital chez d’autres, car le cinéaste n’est pas franchement porté sur les plans organiques ; c’est en fait grâce à lui la clé d’un contexte qui s’auto-construit.

Rempli de ces clins d’œil à lui-même qui font le plaisir du fan attentif, le film a été conçu pour ne démarrer qu’avec le générique de fin, alors il s’emploie à nous apprendre constamment sa raison d’être : tout le temps qu’il dure, on apprend à se familiariser avec son univers, qui est finalement arraché de nous comme il arrache parfois la vie, ou l’espoir : le symbole du cri d’enfant qui met un terme aux combats, Cuarón est capable de le magnifier et de le jeter comme s’il était trop simple pour être digne de son histoire. Et il le fait tellement bien qu’on n’a rien à y redire.

Pleine de textes & d’accessoires, l’œuvre est un décor ambulant qui renferme un lore énorme au sein duquel Clive Owen ne nous fait pas que traverser les lignes du front, mais les lignes du script : une chute libre dans une réalité étroite mais incommensurablement haute, au jeu de laquelle on se prend car il ne suffit pas d’un film pour la faire saisir entière.

Dix ans après Bienvenue à Gattaca, le genre d’anticipation prend à nouveau conscience de lui-même : regard nostalgique sur un futur qui n’est pas encore survenu, il fait un peu pressentir Cuarón à la réalisation d’un film dans l’espace, comme le scénario consiste essentiellement à passer de problème en problème. Mais si l’on s’accorde à le qualifier de documentaire de fiction, c’est le meilleur de l’histoire du cinéma.

→ https://septiemeartetdemi.com/
Matthias T.
Matthias T.

47 abonnés 612 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 avril 2020
Un film de science-fiction puissant et bouleversant, une vraie claque émotionnelle, très actuelle, saisissante et pertinente. On n'en ressort pas indemne.
John Henry
John Henry

111 abonnés 714 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 mars 2020
Le fils de l'homme est sans doute trop virtuose et trop dense pour se laisser conter en 1h30. Si Cuaron maitrise le film de bout en bout, offrant un récit d'une limpidité folle, il aurait sans doute gagné en puissance s'il s'était étalé sur une heure ou deux de plus ou s'il avait été décliné en série. En réalité, trop de choses se passent, surviennent, pour complètement crédibiliser le projet, pourtant maitrisé, intense et bluffant.
pentarou
pentarou

5 abonnés 210 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 janvier 2020
Le problème avec ce film c'est qu'on ne rentre jamais dedans.
On part dans un monde où tout est partit en sucette mais on ne sait jamais pourquoi. Est-ce uniquement à cause du problème d'infertilité, si c'est le cas il faut plus d'explication sur ce qui amènerait à un tel monde alors que la personne la plus jeune n'a que 18 ans donc il n'y a pas encore de problème d'emploi, de retraites, etc.
Du coup on est jeté dans un monde qu'on ne comprend pas avec des personnes dont nous arrivons pas à comprendre leurs motivations et ça en fait un film très plat.
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