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Un visiteur
2,5
Publiée le 1 octobre 2009
Un film d'anticipation (plutôt que science fiction) qui part bien mais le scénario s'empêtre dans les détails et la confusion pour finalement ne pas aller très loin dans sa réflexion. La réalisation mi figues mi raisins n'arrive pas vraiment à compenser la chose surtout que niveau acteurs c'est un peu faible en dehors de Owen. Sinon les quelques scènes de combats sont assez réussites.
J'ai été très déçue par ce film, qui n'invite même pas à la réflexion. Une fois sorti du cinéma, on l'oublie aussitôt; il ne reste que la violence. Les personnages ne sont pas attachants et qu'ils meurent ou non parait complètement inintéressant. Dommage, l'idée était bonne et la bande anonce prometteuse. Il vaut mieux en rester là et se faire soi-même son scénario !
On ne sort pas indemne de Children of Men. Une intrigue intelligente pour un film qui tire plus sur l'anticipation que la science-fiction pure et dure. Parmi les plans-séquences les plus dingues que j'ai vu dans au cinéma. Plongé dans une ambiance londonienne en proie au chaos et au terrorisme, certains plans nous mettent au cœur d'actions saisissantes de réalisme. Adapté du roman d'un certain P.D. James, le film fait part d'intéressantes réflexions sur le sort de l'humanité, sur son extinction, sur la contestation au sein d'un état rigide et propagandiste, et aussi sur l'espoir d'y échapper. Le casting est excellent, les acteurs sont tous convaincants, mention spéciale à Clive Owen et Michael Caine bien sûr. Malgré son échec commercial, Les Fils de l'homme est un film impressionnant, aux décors superbes, très bien joué, sûrement bien adapté au vu des nombreuses distinctions reçues, et qui soulève bon nombre d'interrogations. Que demander de plus au réalisateur Alfonso Cuarón ? C'est un film à voir et à revoir !
Le problème avec ce film c'est qu'on ne rentre jamais dedans. On part dans un monde où tout est partit en sucette mais on ne sait jamais pourquoi. Est-ce uniquement à cause du problème d'infertilité, si c'est le cas il faut plus d'explication sur ce qui amènerait à un tel monde alors que la personne la plus jeune n'a que 18 ans donc il n'y a pas encore de problème d'emploi, de retraites, etc. Du coup on est jeté dans un monde qu'on ne comprend pas avec des personnes dont nous arrivons pas à comprendre leurs motivations et ça en fait un film très plat.
Pour un film de SF on peut être assez surpris: ici le futur est glauque et gris comme les villes polluées d'aujourd'hui. Le sujet du film peut parfois sublimer son traitement. Ici ce n'est pas le cas. C'est un traitement cinématographique et social qui est assez laid je trouve. La seconde partie, le refuge, tente de nous intéresser aux personnages mais est trop bavarde et la fin, la fuite est horrible. C'est déprimant. PS. Je rêve où cet acteur c'est Ryan Gosling au rabais??? Il joue très mal
Alors autant sur le papier le synopsis m'a bien plu, autant le film m'a perdue dès les premières minutes, c'est confus et sans intérêt, je n'ai pas du tout été emballée.
Par où commencer… ? Une bonne idée de départ, des acteurs plutôt convaincants, une pauvreté de moyens techniques tout à fait dans la logique de l’œuvre puisque nous assistons en live à l’effondrement et à la disparition programmée de notre civilisation, voire même de l’humanité… et… c’est tout ! Le film pose mille questions et ne propose aucune réponse. Quelle est la cause de l’effondrement civilisationnel ? Pourquoi les femmes humaines sont-elles devenues stériles alors que visiblement cela ne touche absolument pas les espèces animales ? Quel est le rapport avec l’immigration galopante ? Etc, etc, et l’on pourrait continuer encore longtemps comme ça. Le long-métrage de Alfonso Cuarón, loin d’être mauvais laisse néanmoins un sentiment bizarre, celui d’être un condensé de toutes les œuvres dystopique l’ayant précédé, sans toutefois avoir d’identité propre, un peu de Gattaca, un peu de l’armée des 12 singes, de Mad Max ou de district 9, un soupçon de Brazil, au final la seule constante dont je puisse tirer une conclusion, et cela n’engage que moi, c’est que visiblement j’ai le plus grand mal avec le style du réalisateur. A voir, peut-être plus par curiosité pour l’objet que pour ses réelles qualités cinématographiques.
Au delà de son époustouflante réalisation, c'est par son propos que le film nous marque. Réalisé il y a plus de 10 ans, Les Fils de L'homme, pointe du doigt des problèmes qu'on sent aujourd'hui de plus en plus présent, et de moins en moins fictionnel. A faire peur.
Un thriller de science fiction dans lequel poursuites et fusillades s'enchaînent dans un décor apocalyptique. Malgré un scénario parfois confus, la mise en scène est brillante.
Probablement le meilleur film d’anticipation de ce début du siècle, et un des plus grands films de science-fiction jamais faits, Les Fils de l’Homme est un film à (re)découvrir absolument. Porté par un casting au top, une mise en scène hallucinante de Cuarón (préfigurant son Roma), éclairé par une somptueuse lumière par Lubezki, la réussite est totale. Préfigurant de problématiques pertinentes et véritable miroir sociétal, Les Fils de l’Homme n’assène aucune leçon, préférant mettre en garde, placer le spectateur devant la réalité, et le laisser réfléchir à ses questionnements.
Dans un avenir hyper proche, 2027, les êtres humains ne peuvent plus se reproduire depuis 2009 ; l’homme le plus jeune de l’humanité a donc 18 ans… Le pitch initial donne le tournis ; si le problème n’est pas résolu, encore une vingtaine d’année et il en sera fini dans moins de 100 ans de l’humanité. Woaw, bon sujet d’anticipation tiré d’un roman de la formidable P.D. James. De fait, le monde est sous tension ; l’immigration devenue galopante est gérée de manière sauvage. Des camps type ghetto de Varsovie où règne à l’intérieure la loi de la jungle permet de parquer les migrants. Et au milieu de tout çà, l’espoir, le messie prend la forme d’un petit Jésus noir à naître. En effet, une femme noire, migrante attend un enfant… Chose inespérée et surtout politique ; la récupération de cet événement par les institutions et les groupuscules révolutionnaires animeront le film et les débats très raccourcis entre les protagonistes du film. Cuaron, réalisateur mexicain de « Gravity », a un talent fou pour distiller des plans séquences hallucinants au plus près des acteurs tourné en continu ; excellents surtout dans le ghetto. Cela contribue à donner beaucoup de rythme à son film ; dommage sur le fond, le film est trop léger. Son scénario est assez confus et les transcendances bibliques indigestes. Le préchi précha politico religieux manque d’épaisseur et apparaît souvent fumeux ; juste un exemple, celui qui est destiné sauvé l’enfant s’appelle Théo, dieu en grec. Cet enfant est l’enfant de Dieu ; trop drôle. Bon film de divertissement, mais pour le contenu type anticipation intelligent, on repassera… « Gravity » du même Cuaron, possède aussi le même talent de réalisation de rythme et d’immersion ; il manquait aussi du contenu… Comme quoi c’est sa marque de fabrique
Un chef d'oeuvre noir d'anticipation au même titre que blade runner!! Réalisation soignée, acteurs impliqués, bande sonore magique, et scénario noir comme l'ébène!!!