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OMTR
18 abonnés
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5,0
Publiée le 23 avril 2023
Classique de science-fiction fascinant
Deuxième film des années américaines du réalisateur néerlandais Paul Verhoeven, entre RoboCop (1987) et Basic Instinct (1992), cette adaptation de 1990 de la nouvelle de 1966 "We Can Remember It for You Wholesale" de Philip K. Dick est une production Carolco prééminente, construite autour d'Arnold Schwarzenegger, avec un scénario plein d'esprit rempli de citations mémorables.
Le Chêne Autrichien est soutenu dans sa quête d'air frais sur Mars par une distribution stellaire, qui comprend Rachel Ticotin, Sharon Stone, Michael Ironside et Ronny Cox.
Enfin, saluons le travail du grand et regretté Jerry Goldsmith dont la bande originale de Total Recall compte parmi ses plus grandes musiques de film.
Est-ce que tout ce que nous voyons ou croyons voir n’est qu’un rêve dans un rêve ? Carpenter cite Edgar Allan Poe et Paul Verhoeven aurait pu en faire autant. La question du rêve pose ici la question de l’identité. Parce ce Doug est un travailleur terrien et sa vie ne lui satisfait pas. Pourtant, il a un toit, une épouse, un boulot, … mais il est influençable. Ou peut-être égoïste … C’est un grand ado. Et il voit à la télé une pub qui vend du rêve (et quand j’écris ça, je me rend compte que Verhoeven ne fait rien gratuitement). C’est un film à plusieurs niveaux de lecture : ado, j’ai vu un film d’action, et là je viens de voir un film intellectuel. De l’action, il y en a, le spectateur ne s’ennuie pas. Des effets spéciaux, y’en a aussi, et ils ne datent pas d’aujourd’hui. Il y a une certaine unité de décor entre ceux de la terre et ceux de Mars, c’est très bétonné, plein de lignes droites …
Schwarzie est capable de tout jouer dans ce film. Il est ici, le fort, l’idiot, l’ado, celui qui sort des punch lines à tout va. Il pourrait tenter de faire des films plus dramatiques. Sharon Stone crève aussi l’écran le peu de fois où elle apparaît. Les femmes ne sont pas des potiches dans ce film.
Ma scène préférée : spoiler: celle sur Mars, se déroulant dans la zone de contrôle ou encore spoiler: VenusVille
Excellent scénario, complètement d'actualité après des années.
Bien joué et très attachant.
Un film à la fois d'action, onirique, philosophique et parfois comique où le spectateur à très souvent son rôle à jouer, c'est très rare.
Le personnage joué par Arnold Schwarzenegger comme certains second rôles sont, grâce au bon scénario et à la bonne réalisation, à la fois ou tour a tour benêt, gauche, sympathique et opportuniste, qu'intelligent, forts, avec une réopartie cinglante ou héros d'action : on se met plus facilement dans la peau des personnages que dans la plupart des films d'actions ou les personnages sont immuables.
On remarque des personnages féminins intéressants et dont les actions influences le déroulement du film ce qui participe aussi a un scénario pas cousu de fil blanc. Les femmes ne sont clairement pas cantonnées à leur plastique.
Une quantité de répliques et de jeu de mot cultes mettent une touche d'humour et font prendre intelligemment un peu de distance avec l'action pure.
Certes très violent mais cette violence est clairement désamorcée par le fait que le scénario du film ne présente presque aucune scène comme arrivant véritablement. Pour les plus jeunes, je pense qu'il vaut mieux avoir 10/14 ans au moins et le voir avec un parent pour bien souligner à l'enfant la partie onirique au départ.
Un film avec nombre de scènes violentes ou impressionnantes mais cette violence est clairement désamorcée par le fait que le scénario du film ne présente presque aucune scène comme arrivant véritablement : c'est toujours au spectateur de choisir.
Pour les plus jeunes, je pense qu'il vaut mieux avoir 10/14 ans au moins et le voir avec un parent pour bien souligner à l'enfant la partie onirique au départ.
Un scénario compliqué et beaucoup de poursuites et de bagarres. Heureusement qu'il y a quelques belles inventions techniques et des décors assez époustouflant. Quant au "talent" d'Arnold Schwartzeneger...
Un film de science fiction qui est signer Paul Verhoeven a qui on doit notamment robocop cela annonce est promet beaucoup de chose et de la bonne action , nous ne sommes pas déçu, un non film de science fiction avec pas trop de sang ni de violence contrairement à d'autre film du même genre, un Arnold Schwarzeneger qui est excellent dans le rôle principal , une Sharon stone créditer au générique mais pas très reconnaissable dans son personnage. Un scénario bien ficeler qui parle d'un sujet très bon avec une excellente idée de faire ce film est de parler de cela c'est pas toujours le cas des bonne idée pour faire'un films . Un film qui rrvoltionnenhn peux le genre qui on se sait pas trop si il se passe à notre époque dans un monde imaginaire ou dans notre monde mais dans le future et l'ambiguïté présente et plutôt bonne . Un film va divertir les fans du genre et le grand public car c'est plutôt facile à comprendre et à suivre.
J'ai revu avec beaucoup de plaisir "Total Recall", un film qui me rappelle mon enfance. A cette époque je l'avais enregistré en VHS, il passait souvent sur TF1. Malgré maintenant son âge de 30 ans et des effets spéciaux qui ont un peu vieilli, je le trouve encore superbe. Les décors de Mars sont vraiment de bonne qualité, on s'y croirait! Le film est inspiré de l'oeuvre de Philp K Dick, un des meilleurs écrivains de science fiction existants. Paul Verhoeven lui fait honneur et réussit un film excellent de bout en bout. Le scénario bien qu'un peu complexe est particulièrement haletant, beaucoup de rebondissements ponctuent l'ensemble du film. La réussite vient aussi de la présence d'acteurs talentueux notamment Arnold Schwarzenegger, Michael Ironside et Sharon Stone (absolument sublime dans ce film). A voir et à revoir, pour moi c'est culte.
Le meilleur film d'une nouvelle de Philip K.Dick que j'ai vu, un film culte pour moi où Arnold Schwarzenegger joue parfaitement son double personnage, pendant toute mon enfance j'ai associé les images de Mars et du futur à ce film tellement les effets spéciaux sont bien réalisés.
Total Recall : un film de science-fiction au scénario super original, aux effets spéciaux réussis même s'ils ont pris un coup de vieux, aux très bons costumes et avec d'excellents acteurs. L'atmosphère est stressante et les décors superbes. De nombreux rebondissements nous prennent par surprise pour nous scotcher devant l'écran.
"Total Recall"...Doug Quaid ouvrier dans le bâtiment vie une vie sans heurt avec sa jolie femme seulement déranger la nuit par des rêves/cauchemars d'une vie sur Mars. Il décide d'aller chez "Recall" promoteur de "vente de rêve sur mesure" où là sa mémoire refait surgir des vrais souvenirs d'agent secret sur la planète rouge. Un des films culte de Schwarzenegger de Verhoeven (Robocop entre autres) revu avec un réel plaisir. J'aime bien ces séances où l'on apprend des anecdotes sur le film, les acteurs,réalisateurs etc.. Avec Schwarzy c'est souvent la même chose avec de la bonne castagne, des fusillades, des courses poursuites et des punchlines obligatoires !!! Donc ce mélange action/science-fiction/humour donne un film qui tient son rythme tout du long et donc on ne s'ennuie pas et on a la musique principal du film en début et fin de film parfaite!!!! Rajouter le charme de Sharon Stone que je préfère mille fois à la gentille perso!^^
Film de science-fiction mélangé à de la comédie, Total Recall n'est pas une totale réussite mais reste un bon long-métrage. L'histoire nous emmène en 2048 et se veut assez alambiqué. Ce n'est vraiment qu'au fur et à mesure que les minutes avancent que l'on s’aperçoit de la profondeur de cette histoire et de sa complexité. Le tout est plaisant à suivre même si je trouve qu'il y a un creux vers le milieu du film ou ça perd un peu en intérêt mais ça repart de plus belle pour la dernière partie. Certaines scènes sont clairement de trop. On assiste tout du long à une traque ou la proie se fait attraper un nombre incalculable de fois mais ou elle leur file sous les doigts tout autant de fois ce qui fait que c'est légèrement redondant. Il en va de même concernant les scènes d'échanges de coups de feu ou les balles transpercent les corps déchiquetés sous leur puissance qui sont beaucoup trop nombreuses et qui se ressemblent beaucoup. Le film aurait clairement gagné à être moins long et moins répétitif. Reste que l'univers crée ici est d'une belle richesse autant au niveau des décors que des véhicules. L'ambiance est réussie et nous transporte dans cet univers. Malheureusement comme souvent dans le cinéma du réalisateur autrichien, le ton du film est celui d'une comédie voir parfois d'une parodie. Je trouve ça un peu dommage de créer un tel univers pour en faire une comédie au lieu de faire une histoire mature et sérieuse. Cependant le côté drôle est plutôt réussi donc au final le but recherché est atteint et les dialogues comprenant quelques fulgurances offrent quelques répliques vraiment marrantes qui tranchent radicalement avec les fusillades froides et brutales. Côté casting on a le droit à de beaux noms avec en tête d'affiche Arnold Schwarzenegger dans un rôle qui lui sied à ravir, celui d'avoir des gros bras et d'être détendu à la fois. Son personnage de Douglas est tiraillé entre rêve et réalité. Mais celle qui crève l'écran c'est bien Sharon Stone grâce à sa beauté captivante qui excite la pupille à chacune de ses apparitions. De plus son personnage ambigu est très plaisant. On notera aussi comme antagoniste Michael Ironside qui campe un homme déterminé à accomplir sa mission. Les autres acteurs sont au niveau et globalement les personnages sont plaisants. Visuellement ,les effets spéciaux sont convaincants dans l'ensemble tout comme la réalisation de Paul Verhoeven qui offre parfois des petites idées sympathiques même si elle sait aussi parfois être moins inspirés. Il en va de même pour la b.o. qui n'est pas toujours de très bon goût et qui manque d'identité lors des affrontements même si elle reste correcte dans l'ensemble. Reste une fin attendue et sans surprise mais qui conclu bien le film. Vous l'aurez compris Total Recall n'est pas exempt de défauts loin de là mais son univers, son casting et ses quelques répliques assassines sont autant de qualités qui font que c'est un bon film qui mérite le coup d’œil.
Un film de science-fiction qui a déjà approximativement trente ans, mais qui, malgré l'âge, continue à très bien vieillir. En tête, nous avons Arnold Schwarzenegger qui tient le rôle du héros super attachant, et Sharon Stone est presque encore plus excellente dans son rôle de grande méchante. Cette histoire de science-fiction propose l'un des scénarios les mieux échafaudés dans l'histoire du cinéma, dont les moindre recoins scénaristiques sont ficelés à la perfection. Mais ne vous laissait pas distraire par les décors, costumes et maquillages fabuleux, car il ne faut être en aucun cas déconcentré pour suivre le film, car mine de rien, le film est globalement compliqué. Mais le film est tellement rempli de scènes de combats entrainantes, de mécaniques intéressantes et d'un scénario si sophistiqué que, même si ce n'est pas un chef-d'œuvre (en tout cas c'est mon avis), impossible de ne pas plonger dans toutes ces péripéties qui vont tiendront en haleine tout le long. Je mets sans hésitation un bon 4/5 à ce grand film du monde de la science-fiction.
Là où l’œuvre littéraire de Philip K. Dick investissait la schizophrénie par le biais du psychique, Paul Verhoeven la traite par le prisme du corporel. Tous les personnages, à commencer par Doug Quaid, subissent des altérations physiques qui les blessent, les fragilisent ou les tuent : l’agent secret se voit ici maltraité et reçoit nombre de coups de pied dans les parties génitales, manque d’être broyé par un véhicule de forage, arrache une sonde située dans sa tête à l’aide d’un instrument, risque par deux fois la lobotomisation. L’altérité et l’altération de son identité s’incarnent à l’écran par des corps qui entrent en contact, se percutent ou se déguisent : l’épouse se transforme en sportive lascive et fourbe, Quaid revêt l’apparence d’une grande et grosse femme rousse, un antagoniste se présente comme ingénieur venu dans le rêve pour stopper la crise. La confusion entre réalité et fiction repose sur un agrégat de couches formant un ensemble stratifié et compact qu’il est difficile de séparer ; de cela, Paul Verhoeven tire un spectacle de la matière fort réjouissant, composé d’effets spéciaux saisissants et de maquettes somptueuses, qui peine néanmoins à dépasser la collection de séquences d’action certes bien troussées pour proposer un cauchemar futuriste uni. Le rythme effréné, porté par la partition musicale de Jerry Goldsmith, ne laisse pas assez de temps à l’immersion du spectateur. Total Recall n’en reste pas moins un divertissement réussi et très bien mis en scène.