Même si on adore le cinéma de Verhoeven (c'est mon cas), il faut bien reconnaître que "Total recall" est une catastrophe absolue. L'ambiguïté que le cinéaste manie en général à merveille est réduite ici à un gimmick famélique (le héros est-il en train de rêver ce qui lui arrive ?) et le récit se réduit à une bête succession de scènes d'action (schwarzenegger's movie oblige). Le problème, c'est que là aussi, Verhoeven se plante : malgré un budget pharaonique, le film ressemble à une série Z de chez Corman : direction artistique calamiteuse (difficile de faire plus toc que ces décors en carton pâte), image dégueulasse et, surtout, mise en scène poussive. Alors que le cinéaste a toujours été un brillant technicien (Robocop), voir un artiste inspiré (La chair et le sang, Soldiers of Orange, Black Book etc), on a l'impression ici d'avoir un tâcheron hollywoodien derrière la caméra. Ne parlons pas du jeu d'acteur, forcément calamiteux (à part Sharon Stone qui annonce son personnage double de "Basis Instinct"). Alors, évidemment, on peut voir le film au second degré et se marrer de la piteuse tentative de Schwarzy de faire le comédien, des décors kitshissimes ou de la ringardise des dialogues. Mais pour un film de Verhoeven, se contenter de ça, c'est finalement plutôt triste.
Total Recall à tout du bon gros navet de Science Fiction, de la série B bâclée et inintéressante... pourtant, il est est tout autre! Sur un scénario de K.Dick, apparemment assez infidèle à l'original (car bourré d'absurdités) Schwarzenegger, égal à lui même (et à sa montagne de muscles) se débat entre fiction et réalité, pour notre plus grand plaisir. Bien que l'univers soit très kitch (au même titre que les décors), que les dialogues laissent à désirer et que les scènes de combats ne fassent pas dans la finesse, on se laisse entraîner dans l'esprit de notre Mr Muscle. La mise en scène est quant à elle très classique. On pourrais aussi chipoter sur quelques détails agaçants, tels que Mars plus rouge que rouge ou le final décevant. On pourrais être bien plus sévère sur ce film qui a pris un coup de vieux quand même, mais force est de constater que l'on ne s’ennuie pas et que faire un bon film de science fiction est très difficile ... mais que ce TOTAL RECALL a réussi sa mission!
Verhoeven poursuit son cycle sur la science-fiction. Après Robocop en 1987, place à Total Recall en 1990 avec comme acteur vedette : Schwarzenegger. L'association entre le "hollandais violent" et l'acteur de Terminator, Commando ou Running Man ne pouvait que faire des étincelles. A ses côtés, on retrouve des habitués de la maison Verhoeven. Ironside et Ronny Cox qui rempile pour un nouveau rôle de méchant après Robocop, Sharon Stone pas encore popularisé pour Basic Instinct, et Rachel Ticotin qui malheureusement ne connaîtra pas le même succès dans sa carrière. On est typiquement chez Verhoeven : propagande des médias, violence, gore et un soupçon d'érotisme, encore que moins prononcé que sur d'autres de ses films. Schwarzy délivre ses punchlines habituelles, dévisse quelques nuques et puis on est content d'aller sur Mars. Verhoeven a parfaitement su rendre la paranoïa et le côté psychotique propre à l'univers de Philip K. Dick dont est tiré le film tout en y apportant sa touche personnelle.
Avec Total Recall Paul Verhoeven signe un petit chef-d'oeuvre de science-fiction où la frontière entre le réel et l'imaginaire est bien mince . L'univers est riche avec de superbes décors , l'action ultra-violente et l'intrigue passionnante , ce qui n'est pas une surprise le film étant basé sur une nouvelle de Philip K. Dick . De plus le casting n'est pas en reste et même Schwarzy arrive à tirer son épingle du jeu . Un grand film !
excellent film, la première fois que je l'ais vue,je n'ais pas regretter. j'ai passais une très bonne soirée,bon le scénario est un peu compliquer à comprendre au début mais ont suis bien et on accroche tous de suite!
Voici le PREMIER film où Schwarzenegger, l'homme musclé et dur comme fer incarne un personnage commun, ordinaire et pas bourrin ni dénué d'intelligence. Après ses interprétations réussites dans les gros blockbusters précédemment, il se donne une petite occasion d'entrer dans la S.F, plus particulièrement chez Paul Verhoeven, prenant place sur Mars, colonisée par des colons enfermés dans de gigantesques globes de verre pour les protéger de l'atmosphère mortelle de la planète rouge, où se déroule un vrai et un monde virtuel, où Schwarzenegger est attaqué par les responsables de la mutation d'un esprit criminel dans son cerveau ( d'après ce que je me souviens, ça faisait longtemps ), dans un méli-mélo compliqué, mais prenant aux tripes. Ce film d'action et de S.F est très réussi sur le plan artistique, où les décors sont admirables mais pour autant dangereux et menacants, et sur le plan technique, avec des effets visuels crédibles, certes surpassés mais corrects à sa sortie. Un gros pop-corn movie, et une belle référence des films d'action modernes.
Voici une petite bombe. Ce film est très représentatif de son genre, la science fiction, et il entre dans cette lignée autant pour son aspect artistique (des couleurs flashy à gogo et des costumes moulant) typique de la vielle SF. Les acteurs sont vraiment très bons, tous autant l'un que l'autre, et contribuent à cette ambiance « vielle SF » un peu folle, un peu gore et déjantée qui était si bien à l'époque. L'univers du film est très recherché, que ce soit Mars, l'entreprise Recall, ou même tout les éléments qui entourent les personnages. Il y a ensuite une photographie qui colle bien à cet univers, mais les effets spéciaux font un peu pitiés parfois. Je peux comprendre à l'époque qu'ils n'aient pas réussis à faire des mutants dignes de ce nom, ou que les robots soient un peu bof (tout comme les maquillages qui parfois sont assez mauvais je trouve). Mais les explosions là, j'accepte pas : la plupart c'est du carton patte qui se casse, et j'ai pu regarder d'autres films de la même époque (comme Batman de Tim Burton) ou les explosions sont vraiment loin, mais très loin devant celles de ce film. Mais ce n'est pas un aspect important, on le comprend tout de suite : son véritable point fort qui ait tout oublier c'est son scénar de malade mental. Tordu, complexe, embrouillé, et créé de façon à laisser autant d'éléments de chaque côté (le héros est dans le réel ou il et chez Recall), laisse le choix au spectateur, et c'est bien à lui de décider et de choisir parmi les multiples pistes que laisse suggérer le réalisateur. Par ailleurs, il est dynamique, certes il y a beaucoup d'action et de combats, mais ils sont toujours aussi enjoués et originaux et variés, surtout ceux de la fin qui sont plein d'hémoglobine, sans oublier la musique géniale. Franchement, ce petit chef-d'œuvre est une bombe.
Malgré le côté un peu nanar et bon marché des effets spéciaux et de certaines répliques, qui font sourire, l'ingéniosité de la trame et l'inventivité en font un bon film.
c est le genre de film que j adore et j adore ce film je l ai récement et le film à vingt deux ans et il est veul aussi bon c est un film à voir absoluement pour ceux qui adore la science fiction
Verhoeven Schwarzy = un bon gros film de bourrin. Le scénario -plutôt intéressant- permet à notre gouverneur préféré de se défouler sans regret ni remords sur tous les ennemis "imaginaires" qu'il se fait au cours de son aventure, pour le plus grand plaisir du spectateur. Les décors et effets spéciaux sont plutôt attirants, et le tout est franchement bien ficelé. Le personnage de Richter et son antipathie naturelle envers ce brave Schwarzy est plutôt intéressant. Un bon gros film d'action à voir, et probablement un des films les plus meurtriers de ce bon Arnold (une quarantaine de tués par notre bobybuilder préféré).
J'avais gardé un tellement bon souvenir de ce film, que j'ai eu un choc de constater qu'il avait pas mal vieilli. Mais bon ça reste quand même un bon film d'action.
C'est un bon film de SF qui fleure bon aussi les années 80. Dommage que l'image paraisse un peu passée et siliconée car le film serait pas loin du film culte. Certaines scènes le sont assurément, un bon moment de cinéma.