Un excellent film de science-fiction. Arnold Schwargenezzer affronte les dangers d'un monde futuriste sur la planète Mars. Sharon Stone joue sa femme meurtrière. Micheal Ironside interprète très bien le vilain Ritcher.
J’ai enfin pu voir ce film que je connaissais de nom hier soir grâce à FRANCE2, et je remercie le ciel d’une telle chance… ou pas. Non franchement là où le film se veut être un thriller de science-fiction c’est plutôt raté, notamment dans le sens où ce Total Recall m’a bien fait rire, tel une sorte de nanar… Alors oui le film a pour lui ce scénario pas trop simplet, mais celui-ci ne m’a pas du tout passionné et son seul mérite est de m’avoir tenu en éveil jusqu’à la fin du film, et ce à l’aide d’une foule d’éléments bidons qui ont participé à ma rigolade. C’est ainsi que je peux tout d’abord citer entre autre notre bon vieux Schwarzy, qui m’est apparu comme on ne peut plus pas crédible, et ce comme tout le reste des interprètes d’ailleurs… Ah, et la cerise sur le gâteau, à savoir les scènes d’actions et autres maquillages des mutants… Dans le premier cas on a le droit à des scènes de bagarres et de fusillades bidonesques de par leur manque concret de réalisme, et dans le second cas ces maquillages sont pour le moins hideux, et je ne sais pas si le fait que le film date de 1990 soit une excuse valable… Bref, pour conclure voila un Total Recall franchement bidonnant et plutôt mauvais au final, et qui ne se laissera regarder que dans l’optique de rire un bon coup .
Et dire que Paul Verhoeven n'est pas un fan de science-fiction pourtant, il a certainement à son actif l'un des meilleurs films du genre des années 90. Dans les premières minutes, il faut se rendre à l'évidence Total Recall accuse son âge ou plutôt son style encore influencé par les années 80. Toutefois cela se dissipe rapidement, car le talent du réalisateur néerlandais, qui marqua de son empreinte Hollywood, apporte un ton particuliers à ce film avec un scénario astucieux qui possède différents niveaux de lecture. C'est aussi un rôle magistral dans la carrière d'Arnold Schwarzenegger, il joue un personnage plus complexe qu'il n'y paraît aux premiers abords, le reste du casting est bien composé, on retrouve Ronny Cox vu dans RoboCop jouant le grand méchant parfaitement servi par Michael Ironside qui a lui-même comme complice Sharon Stone très en forme en garce. Comme pour son précédent film (RoboCop), Verhoeven utilise la même énergie dans sa mise en scène, j'aime bien car il ne perd pas de temps. Dès les premières minutes, il sait nous installer une ambiance et on entre rapidement dans le vif du sujet ; les situations s'enchaînent sans jamais relâcher la pression. On suit avec grand plaisir une intrigue passionnante et quelque peu complexe avec des scènes intelligentes (comme celle de l'homme voulant faire avaler la capsule), on peut aussi regarder simplement ce film comme un film d'action futuriste et de ce point de vue, il y a de très bonnes scènes d'action parfois sanglantes (des genres de scènes que l'on ne risque plus de voir de nos jours dans un blockbuster). Tout cela est accompagné d'une superbe musique de Jerry Goldsmith, alors peut-être que les décors et le style de Total Recall ne correspondant plus aux normes actuelles quoiqu'il en soit ce film est devenu un excellent classique (il fait maintenant parties des films des années 90, à découvrit à tout prix).
En adaptant de façon très libre une nouvelle de Philip K. Dick, Paul Verhoeven s’empare des thématiques phares de ce célèbre écrivain de science-fiction (réflexion sur l’identité, manipulation du réel, paranoïa…) et y ajoute sa touche personnelle: action sans limite, ultra-violence et tension sexuelle à peine voilée. Résultat, Total Recall est une série B décomplexée et outrancière contenant son lot de scènes jouissives. Malheureusement, l’intrigue manque cruellement de finesse et le film a mal vieillit. Malgré l’argent englouti, les décors transpirent le carton-pâte et certains effets spéciaux prêtent à sourire. Mais bon, certains diront que ça fait partie du charme.
J'ai découvert « Total Recall », un beau jour de 1990, sur l'écran géant du « Grand Rex » à Paris... qui était alors la plus grande « toile » d'Europe. J'en garde donc forcément un souvenir ému, d'autant que le film répondait alors à toutes les attentes du jeune fan de fantastique que j'étais à l'époque. Aujourd'hui, plus de 30 ans après, il faut bien reconnaître que le film a vraiment vieilli, techniquement et visuellement. Pourtant, il garde une grande partie de son intérêt cinématographique et culturel grâce à son scénario bien plus intelligent qu'il n'y paraît au premier abord. En effet, comme à son habitude, le « génialissime » réalisateur Hollandais Paul Verhoeven (« Starship troopers », « Basic instinct » etc...) cache (à peine) une foule de messages sociaux et politiques derrière la façade apparemment éclatante d'un « blockbuster » Hollywoodien. C'est d'ailleurs un régal de déchiffrer les codes qu'il veut intelligemment nous faire passer... sans jamais laisser de côté son sens inné du spectacle et de la science-fiction. Bien sûr, ce grand film ne serait peut-être jamais devenu un classique, sans la présence à l'écran des grandes Stars internationales qui en ont assuré, d'emblée, le succès populaire. Ainsi, c'est avec un réel plaisir que l'on redécouvre le monumental Arnold S et la belle Sharon S, dans des rôles taillés sur mesure. Un vrai régal de cinéphile... que le pauvre remake de 2012 ne peut en aucun cas faire oublier.
Total Recall est le mélange inattendu entre une série B blockbuster des années 90, agrémentée de ses classiques scènes d'action excessives, de ses dialogues ratés et de ses personnages stéréotypé, sur une scénario d'anticipation bien mené. Crédible et passionnant, cette histoire ponctuée de rebondissements étonnants, parvient à renouer a une science fiction ancienne et populaire.
Un bon cocktail entre action et réflexion à réserver à un public averti en raison de la violence de certaines scènes. Mention spéciale à Sharon Stone qui crève l'écran par son jeu, son charme et sa classe (son meilleur rôle!). Incontournable pour les fans de SF !!!!!!!!!!!
Assurément l’une des meilleures réalisations du cinéaste hollandais Paul Verhoeven, réalisé après le cultissime RoboCop (1987) et juste avant Starship Troopers (1998). Total Recall (1990) reste à ce jour LE film référence en matière de science-fiction dans le cinéma américain des années 90 (librement adapté de la nouvelle "We can remember it for you wholesale", de Philip K. Dick), d’une beauté visuelle incontestable, les SFX et les très nombreux animatroniques sont d’une telle qualité, si le film accuse le poids des années, cela lui va à ravir ! Certes, certains trucages et décors high-tech paraissent kitch et sentent le carton-pâte, mais dans l’ensemble, cela reste visuellement bluffant (pour l’époque), privilégiant les trucages fait main en lieu et place au tout numérique (c’est d’une beauté renversante et on le doit au maquilleur Rob Bottin) ! Que ce soit au niveau des makeup-effects ou le détail des animatroniques et la ressemblance avec les acteurs, Paul Verhoeven rend son film passionnant, de par son histoire (oscillant sans cesse entre rêves et réalité) et ses personnages (d’où le très bon choix pour la distribution d’avoir confié le rôle-titre à Arnold Schwarzenegger, qui retrouve à ses côtés Michael Ironside & Sharon Stone, que le réalisateur retrouvera une seconde fois dans Basic Instinct - 1992). On se souviendra longtemps de certaines scènes, répliques ("considère ça comme un divorce!") et personnages devenus cultes (la femme de l’aéroport, les conducteurs de taxi avec le robot Johnny Taxi et le black qui a "5 enfants à nourrir", la prostituée à 3 seins ou encore la naine armée d’une mitraillette qui cartonne tout ce qui bouge sur le comptoir du bar "La Dernière chance"). Un film culte pour toute une génération dont on s’étonne encore de l’incroyable conservation qui du haut de ses plus de vingt ans d’âge peut être fier d’être aussi crédible et visuellement splendide !
Très bon film de science fiction avec une intrigue bien ficelée et un scénario accrocheur. Le seul point négatif concerne les effets spéciaux qui ont mal vieillis mais bon ce n'est pas trop grave du fait que le film est très divertissant !
L'intrigue ne fait que poser des questions sans jamais réellement y répondre. Par exemple : Doug Quaid vit-il encore un rêve ou est-il effectivement Carl Hauser ? Est-il en train de vivre l'expérience chez Rekall en ayant simplement rêvé l'incident technique ? Ou a-t-il été configuré pour devenir Carl Hauser ?... On s'attache durant tout le récit à comprendre et à déceler le vrai du faux, à faire le distingo entre réalité et délire dans une mission quasi ubuesque qui va à 100 à l'heure. Notons qu'il y a bien quelques incohérences ou maladresses et on peut être un chouïa déçu par quelques décors ou effets spéciaux à une période contemporaine où des films comme "Predator" et "Terminator 2" (pour ne citer que ceux avec Schwarzy !) impressionnent beaucoup plus. Paul Verhoeven signe un film plus profond qu'il n'y paraît, qui répond bien aux thèses du livre. Un excellent moment. Site : Selenie
Presque un ovni pour moi tant le mélange de genre entre action bourrin et thriller psychologique paraît improbable (sans doute mon esprit nourri à la tendance Christopher Nolan) et pourtant quel film! Sur une nouvelle de Philip K.Dick, Paul Verhoeven construit un film de science-fiction paranoïaque aux questionnements constants sur le rêve et la réalité, notamment grâce aux multiples actions interprétatives qui se coupent avant pouvoir donner de direction clair à ce qui nous est montré (les reprogrammations, la pilule...), le manque de sérieux de certaines scènes dignes des blockbusters d'actions pourraient tout aussi bien s'interpréter comme un rêve où la réalité du film qui ne nous donne aucun véritable repère et nous plonge comme le pauvre Quaid (joué par un Schwarzy assez limité mais jouissif à suivre) dans un flot qu'on peut seulement suivre faute de mieux. Rêve ou réalité ? Quelle importance quand les deux amènent aux mêmes sensations et qu'on ne puisse plus les distinguer ? La mise-en-scène musclée de Verhoeven et le charisme habituel de Scharzenegger assure déjà le divertissement, les questions posées par le scénario sont intemporelles.
Paul Verhoeven, plus survolté que jamais, réalise un film de science-fiction complètement décomplexé et sous acide dans lequel nage un Schwarzenegger inspiré. Si on veut prendre son pied sur Mars, il faut en effet regarder Total Recall !